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J'dois filer, j'ai grignoté sur mon rdv pour poser le pavé du dessus
bonne continuation
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "ttrickster"_________
J'dois filer, j'ai grignoté sur mon rdv pour poser le pavé du dessus
bonne continuation
Merci ttrickster de tes interventions toujours un peu mystérieuses pour moi dans leur forme
Je dirais de toi que tu es le posteur contemporain de ce forum
Derrière ton goût pour une certaine forme d'absurde se cache sans nulle doute
quelqu'un de cultivé qui sait rester drôle
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"
je ne ressens aucune émotion , la plupart du temps
Je peux être intrigué , interpellé , déboussolé , navré mais rarement ému
Faudrait que tu prennes du LSD
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "apocope"[quote login="maquis"]
je ne ressens aucune émotion , la plupart du temps
Je peux être intrigué , interpellé , déboussolé , navré mais rarement ému
Faudrait que tu prennes du LSD
Déjà testé ce genre de choses
ça m'a pas avancé sur l'art contemporain
Et puis je pense que la véritable émotion doit pouvoir se passer de picole , de joints et autres substances
Je ne regrette pas d'y avoir goûté
mais en ce qui me concerne ; passés les plaisirs éphémères et quelques bons trips
C'est vite décevant côté créatif
La seule chose potable que j'ai fait avec des drogues ... Quelques montages clips vidé
quand j'étais jeune
Mais avec des règles stricts un pétard avant de commencer
un pétard avant de finir et rien au milieu
Sinon comme disait Gainsbarre
"Quand t'as fumé du jute ; tu sais plus très bien ce que tu fais"
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
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Auteur de masques grecs, tous ses personnages ont des yeux d'une seule couleur foncée, presque noire, sans iris, comme les yeux creux des statues, et le même visage sans expression, sans autre expression que la peur ou la joie, comme les masques de comédie et de tragédie.
Exemple de masque de tragédie, le visage de la mère dans Saint François Xavier rappelant à la vie la fille d'un habitant de Cangoxima au Japon (Louvre).
Qui suis-je ?
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Réponse : Sel segannosrep ed Nissuop tnos sed stobor tnahcram. No tuep erid sehtym
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Le sait-on, que la peinture, c'est la couleur !
Dans le crayeux de deux tableaux du Metropolitan Museum of Art de NY, la Version IV de Robert Ryman (né en 1930) et la Femme assise de Pablito, dans la composition : blanc sur blanc de Malevitch au MoMA, quelle manière discrète d'avoir du talent, quelle manière fière de devancer la poussière de la mort, aussi !
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Ces œuvres semblent leur propre postérité.
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "ttrickster"_____________
Le sait-on, que la peinture, c'est la couleur !
Dans le crayeux de deux tableaux du Metropolitan Museum of Art de NY, la Version IV de Robert Ryman (né en 1930) et la Femme assise de Pablito, dans la composition : blanc sur blanc de Malevitch au MoMA, quelle manière discrète d'avoir du talent, quelle manière fière de devancer la poussière de la mort, aussi !
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Ces œuvres semblent leur propre postérité.
Salut ttrickster
J'ai été voir les blanc sur blanc de Malevitch
Comme pour les monochromes de Klein
je touche là mes limites
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 6 mai 2016 à 06:52
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Une vidéo pour alimenter la polémique
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Réponse d'un internaute à cette vidéo de Lepage
Merci pour votre réponse. Moi aussi c'est un sujet qui m'électrise, parce que je viens d'un milieu prolétaire, que j'ai volontairement laissé tomber des études qui allaient me mener à une vie tout comme il faut pour aller dans une école d'art parce que j'avais une vraie curiosité pour, et que ça ne me paraissait pas sorcier à appréhender une fois qu'on décidait de jouer le jeu. Il a cependant fallu que j'écoute les moqueries d'un père aux arguments lepagiens presque jusqu'à la fin de mes études, et je vous avoue que c'est dur de tenir le coup dans tout ça. On se dit qu'effectivement si c'est pour faire des trucs dont tout le monde dira "C'est de la merde je comprends rien j'ai honte de toi" autant laisser tomber l'affaire. Et ces gens là reviennent, constamment, méchants. Le hic c'est que, désolé, mais il y a des belles choses, drôles, cocasses, modestes, colorées, sonores, dans l'art contemporain, on a pas idée du bien que ça fait d'avoir toutes ces choses à voir et à entendre. La virtuosité est, justement, un de ces critères bourgeois et méprisants contre lequel une partie de l'art contemporain a toujours essayé de se battre: là n'est pas le problème, qu'il dit tout simplement. Lepage arrive avec ses gros sabots et parle de "sens"... Le problème c'est moins l'art que la faignasserie des gens, que paradoxalement Lepage illustre. Comme me disait un ami qui suit Lepage mot pour mot, "Si c'est pas beau je vois pas en quoi je devrais me casser le cul pour essayer de comprendre". D'où j'imagine le sourire moqueur de ces gens-là quand quelqu'un ose dire "C'est beau" devant un truc moche. Le financement est un problème, les sommes immenses des ventes d'oeuvres en est un, sûrement, mais je répète c'est le même problème au foot. Un autre problème plus important à mes yeux c'est la place du public làedans, je veux dire le public devant les oeuvres. Pour moi il y a un problème d'éducation à l'image et aux arts en général en France. C'est bien simple, en France il n'y a rien, rien, rien, les enfants n'ont aucune éducation aux images et se retrouvent adultes sans avoir jamais fait une vidéo, une photo, dansé, peint, fait une musique, un montage, utilisé un espace, être allés dans une galerie et avoir parlé avec un prof. On continue de leur demander de faire des dessins et de les noter selon que c'est beau ou pas. Mais je dirais, alors là je fais le poète je suis désolé, et doublement désolé mais j'aime beaucoup Deleuze (avec une restriction pour effectivement sa trop grande intellectualité dans ses derniers livres - mais il suffit de l'écouter, il y a une tonne de ressources sur internet - pour comprendre que c'est juste un énorme bosseur et que ce qu'il dit n'est pas si compliqué) qui dit je sais plus où quelque chose d'assez similaire, je dirais donc que, comme dans la vie, il arrive des choses à des gens qui font qu'ils sont plus les mêmes. Un jour on se promène, et il se passe quelque chose, on regarde une rivière et on a un déclic, on est plus le même. Bah c'est un peu pareil avec l'art contemporain (avec tout en fait, avec les livres, avec les gens), on voit des trucs des fois, pas toujours, la plupart des choses on passe à côté (et alors?), mais un jour on est ému, on est plus pareil. Et figurez-vous qu'il y a parmi ces choses que je trouvais belles avant même d'entrer en école d'art, vierge de tout savoir, de drôles de peintures du groupe support/surface, dont Lepage se gausse tranquillement. Alors quoi, je suis sensé penser quoi moi? Que j'ai une sensibilité de connard depuis mes 18 ans? Qu'il va falloir que je remette les pieds sur terre et que je fasse du "politique", que j'arrête de regarder des peintures pourries le coeur battant pour retrousser les manches et voter à droite ou à gauche? C'est ce que me dit Lepage, et je l'emmerde, désolé, et ça me rend triste qu'il n'y ait personne pour lui dire "Allez vous faire foutre avec votre ironie, j'irai voir par moi-même". S'y retrouver dans les formes de l'art contemporain c'est simple pour personne, et certainement pas pour les acteurs de ce milieu (artistes, galeristes ou critiques), les systèmes de valeurs sont complètement éclatés. Mais non seulement je vois pas en quoi c'est un problème, c'est même plutôt rigolo, et en plus c'est certainement pas un Lepage qui m'y aidera, à m'y retrouver. Lui c'est: table rase. Et en plus il est infoutu de dire ce qu'il juge pouvoir sauver de ce merdier, ce qui me fait penser qu'il n'a sans doute tout simplement aucun intérêt pour l'art en général. Se foutre de la gueule des artistes dont il a décidé qu'ils se foutaient de sa gueule, c'est finalement la meilleure technique pour faire passer son message. La propagande américaine... moi ce que j'ai cru comprendre c'était qu'en pleine guerre froide, les Etats-Unis voulaient tenter de gagner au moins sur le terrain culturel, et ont effectivement eu une politique culturelle visant à montrer en Europe ce qui se faisait à ce moment-là dans le pays (face à la Russie c'était pas compliqué de charmer les foules). Des oeuvres d'artistes qui avaient déjà un nom à ce moment (Pollock entre autres) ont été choisies, et la CIA a aidé au financement parce que le transport de ces peintures parfois immenses coûtait une fortune. Voilà, c'est tout. S'imaginer qu'un type de la CIA se disait "On va les droguer à Pollock les Européens pour créer le chaos dans leur pays", mais franchement mais franchement, mais même si c'était vrai y'a pas à s'inquiéter, le type de la CIA n'avait juste jamais regardé comme il faut un tableau de Pollock. Ah oui mais c'est vrai, c'est de la "grosse merde" d'après Lepage. Enlevé c'est pesé! D'accord avec vous pour la pression sociale, mais encore une fois c'est un épiphénomène du point de vue de la création contemporaine (même si elle en pâtit beaucoup), les médias ne focalisent que sur certains artistes-stars comme on le fait en musique, en littérature et au cinéma, au détriment d'autres choses (et une des raisons serait plutôt, si je peux me permettre, que les journalistes sont trop cons pour parler de choses délicates), et si les gens avaient cette distance nécessaire avec les médias le problème serait différent.
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Citation de "apocope"Citation de "maquis"J'ai oublié de mentionner
Marcel Duchamp 28 juillet 1887 / 2 octobre 1968
et son fameux urinoir
Là encore génie ou foutage de gueule ???
À ce moment-là, une oeuvre iconoclaste
Pertinent !
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Par son ampleur chronologique autant que thématique et son immense culture, l’œuvre de Cy Twombly (1928-2011) est sans conteste l’une des plus impressionnantes du siècle.
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En faisant s’enchaîner les différentes versions d’un même thème, tout en marquant clairement les étapes d’un parcours esthétique, que l’on pourrait qualifier de maniérisme ultime et visionnaire, elle demeure essentielle pour comprendre les mutations de la société à l’orée des années 1950.
En 1953, lors de l’exposition à la Stable Gallery en compagnie de Rauschenbeig (Robert), les < gribouillis > de Twombly font scandale pour leur dimension immorale, le < caractère sexuel des fétiches à moitié enfouis dans sa violente surface >.
La critique, en 1957, n’est pas tendre avec lui : < Là où les angoisses de Pollock produisent une sorte de forme organique sublimée, celles de Twombly ne produisent qu’un nihilisme total : des gribouillis rouges, noirs ou bleus sur des toiles immenses. >
Nul n’est prophète en son pays.
Trop cultivé pour le public américain, Twombly s'installe à Rome dès lors, faisant de l’Italie son pays d’adoption. Aujourd’hui considéré comme le plus important des artistes américains de sa génération, il aura du attendre les années 1970 pour que son œuvre soit reconnue et montrée dans les musées du royaume de McDonald².
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²Y a même le musée McDonald pour les cochons
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Citation de "maquis"Citation de "ttrickster"_____________
Salut ttrickster
J'ai été voir les blanc sur blanc de Malevitch
Comme pour les monochromes de Klein
je touche là mes limites
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Faut se remettre dans le bain de l'époque, le lundi 28 avril 1958, à 21 heures précises, Klein présente à la galerie Iris Clerc son exposition, < Le Vide >, spécialisation de la sensibilité à l’état de matière première en sensibilité picturale stabilisée .
Bonjour
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