" Sri Lanka, Pays-Bas : quand les technocrates découvrent l’effet boomerang "
10 juillet 2022
" Au Sri Lanka, les images de révolution ont presque fait sourire le 9 juillet : les dizaines de milliers de Srilankais qui ont forcé le président Gotabaya Rajapaksa à la fuite ont pris des selfies allongés dans les luxueuses chambres du palais présidentiel, ou un verre en cristal à la main. Plusieurs dizaines d’autres ont piqué une tête, tout habillés, dans la piscine présidentielle, souriant comme s’ils avaient fait une blague potache, sans réaliser qu’ils venaient de renverser leur gouvernement. La suite a été moins bon enfant : la résidence du Premier ministre, qui se voyait déjà reprendre les rênes du pouvoir, a été incendiée et une période d’incertitude s’ouvre dans ce pays en défaut de paiement, où d’après les Nations unies la quasi-totalité de la population est aujourd’hui contrainte à se priver d’un repas chaque jour.
Le premier responsable de la situation dans laquelle se trouve le pays est son gouvernement. Rajapaksa a voulu développer à grande vitesse des infrastructures de pointe, déconnectées des besoins réels de la population. Pour cela, il a contracté auprès de la Chine des prêts toxiques ; ne pouvant les rembourser, il s’est retrouvé forcé de céder ces infrastructures à Pékin pour les 99 années à venir. Puis, dans ce que les analystes de Foreign Policy appellent un « tourbillon de pensée magique, d’orgueil technocratique, d’illusions idéologiques, d’affairisme et de manque de perspicacité, » le gouvernement a brutalement banni les engrais chimiques à base de nitrate pour faire du Sri Lanka la première nation au monde de l’agriculture bio. Tout ceci sans planification ni accompagnement de la transition vers l’éco-agriculture, alors que quelques dizaines de minutes de recherches sur le sujet suffisent pour comprendre qu’elle repose sur des méthodes et savoir-faire spécifiques, et demande une transition progressive. La sanction a été immédiate : les productions de riz et de thé se sont effondrées, plantant un clou en plus dans le cercueil de l’économie sri-lankaise. "
" « Il y a la crainte que la transition écologique ne soit qu’un piège social de plus ».
Eloi Laurent (économiste)1
La préservation de la planète est désormais conçue par tous les partis politiques bourgeois comme une croisade apolitique face à ce fléau, la pollution, dont nous serions tous également responsables. Fréquents sont les appels œcuméniques et surtout moraux, à la mobilisation, de la part notamment des personnalités et des politiques les plus médiatiques, avec ce credo bourré dans le crâne dès la maternelle « il faut sauver la terre ». Incontestablement toute l’humanité est concernée, avec un bémol étranger à toutes ces croisades écologiques : qui est véritablement responsable ? Quitte à vous choquer vous tous les bien-pensants de la bobo-écologie : la pollution n’est pas le problème c’est sa cause qui l’est, et sa cause c’est le capitalisme historique et hystérique dans toute son irrationnalité et inconscience. Plus grave que la pollution ou le réchauffement climatique2 en ce moment : LES GUERRES IMPERIALISTES en extension ! "
" Internet et la téléphonie mobile menacés par les coupures d'électricité cet hiver "
" Les opérateurs télécoms alertent sur les conséquences de procédures de délestage qui pourraient toucher leurs réseaux fixe et mobile.
Les opérateurs télécoms tirent la sonnette d'alarme. Ils s'inquiètent des conséquences que pourraient avoir sur leur réseau des coupures d'électricité. Alors qu'un conseil de défense abordant le sujet doit avoir lieu vendredi, la Fédération française des opérateurs télécoms (FFTelecoms) met en garde contre un scénario catastrophe. «Sans électricité, les relais mobiles ne fonctionnent plus, or 95% des communications d'urgence transitent par ces réseaux, prévient Liza Bellulo, secrétaire générale de Bouygues Telecom et présidente de la FFTelecoms. Pour réduire les dépenses de transports, il pourrait être demandé aux salariés qui le peuvent de télétravailler. Mais qu'en sera-t-il si Internet est coupé, faute de courant?». Les opérateurs redoutent avant tout des procédures de délestage, c’est-àire, d'arrêt de l'alimentation électrique de leurs installations. Ces coupures pourraient avoir lieu par zones géographiques, seuls les secteurs abritant un hôpital seraient épargnés par ce type de coupure. "
" Ségolène Royal dénonce la propagande de guerre utilisée par Kiev et s’attire les foudres de sa famille politique "
3 septembre 2022
" L’ancienne ministre s’est attirée l’hostilité de personnalités issues de sa famille politique après avoir mis en doute le récit des autorités ukrainiennes sur certains épisodes du conflit, afin selon elle de faire obstacle au processus de paix.
Intervenant le 1er septembre sur BFMTV, l’ancienne ministre socialiste Ségolène Royale a dénoncé l’utilisation par Volodymyr Zelensky de « propagande » visant selon elle à faire obstacle au processus de paix en Ukraine.
« Tout le monde sait qu’il y a une propagande de guerre par la peur », a-t-elle dit. "
" Sommes-nous DÉFINITIVEMENT soumis à l'UE ? Avec @pierre-yves Rougeyron "
" Désindustrialisation, pouvoir d’achat et indépendance économique, Pierre-Yves Rougeyron, président du @cercle Aristote nous présente les principaux enjeux du souverainisme sur les prochaines années dans un contexte international toujours plus difficile.
Comment la désintégration progressive de la pensée souverainiste, le multi-culturalisme, le mondialisme et l’ultra-libéralisme d’Emmanuel Macron ont doucement condamné la France à vivre sous le joug éternel de Bruxelles ? Grand entretien. "
" Crise, guerre, inflation : Macron destitution ? - JT du lundi 5 septembre 2022 "
" Dans l’actualité ce soir, les Français défilent contre le pouvoir Macronien. Samedi dernier à Paris, à l’appel de Florian Philippot, des milliers de personnes se sont mobilisées pour protester contre les gestions de crises actuelles, entre les sanctions contre la Russie, les choix économiques et écologiques et les restrictions des libertés. "
" Crise énergétique : mensonges et propagande de guerre - JT du mardi 6 septembre 2022 "
" A la Une ce soir, la propagande de guerre occidentale sur la crise énergétique. Alors que nos gouvernants ont œuvré de longue date pour le sabordage de notre souveraineté énergétique, les carences à venir sont fallacieusement mises sur le dos de la guerre en Ukraine. Un narratif mensonger à démonter de toute urgence.
Également dans cette édition, un retour sur la centrale de Zaporijia. Ce mardi, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique rendait son rapport alors que le dernier réacteur en fonctionnement de la centrale nucléaire ukrainienne a été débranché du réseau lundi. Nous essaierons de démêler le vrai du faux.
Et terminons avec la nouvelle polémique au sein notre sélection nationale de football… une supposée affaire de maraboutage ! "