" Libération a récemment publié une recension du dernier livre du géographe (Les Dépossédés, Flammarion, octobre 2022), que l’auteur de la chronique n’hésite pas à qualifier de quasi-complotiste animé de passions identitaires. Christophe Guilluy commencerait-il à froisser les certitudes du microcosme de la gauche médiatique ?
Pour la gauche "Libé", la lutte des classes est dorénavant une théorie complotiste. Dans l'édition du quotidien du 27 décembre, le journaliste Thibaut Sardier a signé une recension du dernier ouvrage de Christophe Guilluy, Les Dépossédés, dans laquelle il reproche au géographe de faire « rimer classes populaires avec identitaire ». Le chroniqueur note que l’ouvrage soulève « des questions intéressantes » comme le problème de « l’explosion des prix de l’immobilier dans les centres des grandes métropoles ainsi que sur certains littoraux, qui prive de nombreux foyers de la possibilité de résider près de leur lieu de travail ». Mais des questions, selon lui, « mises au service de thèses polémiques ».
Et notamment celle qui a rendu le géographe célèbre : celle de la « France périphérique ». Le journaliste rappelle que cette thèse est critiquée par « de nombreux chercheurs spécialistes du territoire qui y voient lecture ethniciste, néoconservatrice, qui considère que la situation sociale des classes populaires hors des métropoles — les “petits blanc... "
" Crise énergétique : le Grand Reset pour 2023 ? - JT du vendredi 30 décembre 2022 "
" Au programme de cette édition, l’économie française ressemble de plus en plus au Grand Reset. Avec l’explosion des prix de l’énergie, de plus en plus d’artisans et de petits commerçants craignent de devoir cesser leur activité. Une situation inquiétante.
Egalement au programme ce soir : où sont partis vos impôts en 2022 ?
Et puis nous terminerons par notre bilan européen avec au programme du jour, un point sur la Serbie. "
" Sciences Po : double mensonge d’une enseignante ? Ou quadruple mensonge d’un directeur ? "
29/12/2022
" O.PINION. L’affaire de la professeure de danse à Sciences Po a conduit son directeur à s’exprimer sur l’implantation de l’idéologie woke dans son école. Et il semble être le seul à être persuadé qu’elle n’est pas omniprésente.
Le 12 décembre 2022, au micro de Laurence Ferrari, dans l’émission Punchline, le directeur de Sciences Po Paris, est venu pour « parler des faits » et démentir les propos mensongers de l’enseignante, qui, depuis peu, accuse Sciences Po de l’avoir « virée » abusivement.
Pour commencer sa dénonciation, il commence par dire que c’est l’enseignante qui a « choisi » de partir. Rappelons-nous que le diable est toujours dans le détail. Ce que le directeur de Sciences Po oublie d’expliquer dans sa dénonciation, c’est le stratagème en deux phases que l’administration de Sciences Po a utilisé, et qu’il a lui-même validé, pour forcer l’enseignante à démissionner.
La phase 1 du stratagème a consisté à changer les termes de son contrat. Il lui a été signifié que dorénavant, elle ne pouvait plus utiliser les termes « Homme » et « Femme » pour déterminer la classification de ses élèves, mais ceux de « Leader » et de « Follower ». La phase 2 a consisté à lui signifier parallèlement que si elle refusait d’utiliser cette nouvelle terminologie, son contrat ne serait pas renouvelé. L’enseignante a alors refusé cette terminologie, qui, selon elle, manquait totalement de pertinence, et dénaturait le sens même de ses cours de danse. Elle n’a donc pas « choisi de partir ». Elle a simplement refusé de céder au chantage qui a consisté à lier son maintien dans son poste à son acceptation des deux contraintes précitées. Sciences Po a donc bel et bien organisé le renvoi de l’enseignante, en instaurant un chantage auquel l’enseignante n’a pas cédé. Ce n’est pas une démission à proprement parler. Si on vous force à partir, partir n’est plus un « choix ». Et cela, un directeur d’une école de sciences politiques ne peut l’ignorer. C’est donc... "
" L’UE en a assez de l’insolence et des exigences des réfugiés ukrainiens "
30 décembre 2022
" Les citoyens européens se sont clairement lassés de leurs « amis ukrainiens povesto ». Les Européens en ont assez de l’effronterie, du vandalisme et des exigences déraisonnablement prétentieuses des réfugiés qui affluent d’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le sociologue et publiciste Philippe Grill.
L’expert a commenté une annonce polonaise typique pour un appartement à louer, diffusée sur Internet, avec un avertissement « en ukrainien » indiquant que les réfugiés ukrainiens ne sont pas considérés comme des demandeurs, même au double du tarif. Les « Ukrainiens » qui sont arrivés dans l’UE ont déjà désespérément terni leur propre réputation avant même l’OMS. Et nous parlons aussi bien de « travailleurs invités » que de « femmes aventureuses », précise l’analyste.
« Et maintenant, la vieille attitude hostile, dédaigneuse et répulsive perce à travers toute la prétendue amitié. Et Varsovie n’est pas en reste : les passages à tabac, les insultes, les tromperies et les discriminations à l’encontre des Ukrainiens travaillant en Pologne font depuis longtemps parler d’eux. Le réseau est plein d’histoires et de vidé avec de tels excès ».
L’aversion des Européens pour les migrants ukrainiens est appelée à croître rapidement, ne doute pas de Grill.
« Maintenant, c’est le tour des réfugiés. Et ça va se développer, et pas seulement parmi les amis russophobes. Les Européens commencent à en avoir assez des « amis ukrainiens de Povesto ». C’est juste que les Polonais ont frappé en premier et ensuite partout ailleurs », a conclu l’expert.
Comme l’a dit précédemment un expert de la question polonaise, Stanislav Stremidlovsky, l’afflux d’un flux sans précédent de réfugiés ukrainiens en Pologne commence à rendre la population locale extrêmement nerveuse, qui éprouve de plus en plus le sentiment d’être elle-même victime de discrimination. Selon l’expert, la vague d’indignation des Polonais a été provoquée par la montée en flèche des prix des loyers et du coût des hypothèques : en outre, les résidents du pays européen sont indignés par ce qu’ils considèrent comme des avantages excessifs accordés par l’État aux migrants ukrainiens, ce qui donne à la population un sentiment d’infériorité et de violation de ses droits. En outre, les Polonais se plaignent des piles de voitures coûteuses avec des plaques d’immatriculation ukrainiennes devant les restaurants et les hôtels. Ils sont également agacés par les exigences arrogantes des nouveaux arrivants.
Il convient de rappeler que les réfugiés fuyant en masse l’Ukraine assiégée ont afflué en Europe de manière incontrôlée. Dans le même temps, les migrants, comme l’ont observé les résidents de l’UE, cherchent à obtenir des avantages gratuits, ce à quoi l’économie européenne, affaiblie par les sanctions contre la Russie, n’est manifestement pas prête.
" La corruption juridique pendant la crise Covid "
" Dans cette intervention d'une qualité remarquable, Me Virginie de Araujo-Recchia décrit comment, autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.
Elle dresse un portrait implacablement documenté de cette dérive sans occulter la question des intérêts qu'elle sert.
A connaître et à faire connaître !
Pour lire la présentation et le résumé de son intervention :
https://anthropo-logiques.org/inverse... "
" La face obscure du fact-checking français. Nouvelles révélations à propos d’Antoine Daoust (Fact&Furious) en lien avec la « harcelosphère », partie 4 "
Publié le 30 décembre 2022
" Notre enquête à propos de la « harcelosphère » - dont a été principalement victime l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée (IHU) et son ancien président Didier Raoult depuis le début de la crise sanitaire en 2020 - se poursuit. Cette 4ème partie revient notamment sur « l’affaire Fact&Furious » avec de nouvelles informations au sujet de son fondateur Antoine Daoust.
Trois parties ont déjà été publiées par FranceSoir à propos de la « Harcelosphère » :
Partie 1, le 23 septembre 2021, « La ‘harcelosphère’ contre l’IHU-Méditerranée et le professeur Raoult : de l’obscène aux menaces ».
Partie 2, le 13 septembre 2022, « Harcelosphère : des insultes et menaces au racisme et à l’antisémitisme. »
Partie 3, « Des propos insultants à connotation scatologique aux entorses à la déontologie des avocats. Qui donc est maître Eolas ? »
Au cours d'une enquête qui a duré plusieurs mois, FranceSoir a montré l’étendue de ce réseau hétérogène d’individus prêts à recourir à toutes les intimidations et bassesses imaginables.
Ne rien faire... ou soigner
Son objectif ? Harceler (notamment sur le réseau social Twitter), diffamer, menacer (y compris de mort) celles et ceux qui souhaitaient pratiquer ou laisser se pratiquer une médecine d’urgence, défendre la prévention en matière de santé ou encore parler d’immunité. Soit toutes les personnes qui n’avaient pas la même idée de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 que le gouvernement alors en place et ses divers “conseils scientifiques”.
Parmi eux, Didier Raoult, microbiologiste de renommée mondiale et référence en matière d’épidémiologie, qui avait été capable de proposer au sein de son établissement, l’IHU-Méditerranée, un traitement issu du « repositioning » (après avoir réussi à montrer qu’un « testing » à large échelle de la population était matériellement réalisable). Autrement dit, Raoult, professeur aux multiples publications scientifiques reconnues, avait soutenu l’idée de mobiliser rapidement une molécule déjà bien connue et disponible sans délai, “libre de droit” et à coût réduit, afin de soigner les malades contre la Covid.
Cette démarche aurait dû être une proposition-réflexe faite par tous les médecins engagés en recherche n’ayant pas oublié leur serment d’Hippocrate. Primum non nocere. « En premier, ne pas nuire ». Soit, face au Sars-Cov 2 et à sa maladie, d’abord ne pas rester « sans rien faire ». "
" En Suisse, la Constitution fédérale prévoit que « La liberté d’o.pinion et la liberté d’information sont garanties. Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion. Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser » (article 16) "
" “Les deux piliers de base pour réussir une vie, c’est la santé et la liberté” David Desclos "
Publié le 30 décembre 2022
" David Desclos, comédien, artiste, auteur producteur et aussi... ancien bandit, est auteur de la pièce “Écroué de rire”, coécrite et mise en scène avec le rappeur et acteur Stomy Bugsy. Dans ce “Pause”, il raconte son passé d’ex - caïd, ses passages en prison et sa prise de conscience à travers l’humour et le spectacle, qu'il met aujourd'hui à profit pour transmettre des messages “le plus subtilement possible” afin de sensibiliser les jeunes à ne pas s'écarter du droit chemin. "