" Suppression de la taxe d’habitation : le piège pervers macronien se referme "
5 mai 2023
" Les conseils municipaux avaient jusqu’au 15 avril pour voter les taux d’imposition de fiscalité directe (taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, taxe d’habitation pour les résidences secondaires). Le 15 avril était aussi la date limite pour voter le budget communal de l’année 2023. Au moment où nous écrivons ces lignes, les services des préfectures effectuent les contrôles de légalité des délibérations prises par les conseils municipaux. Ensuite, les services des finances publiques mettront « en musique » ces décisions qui auront un impact direct sur l’avis d’imposition des contribuables propriétaires.
Des propriétaires qui, désormais, sont les seuls contribuables directs de la commune. En ayant supprimé la taxe d’habitation, Emmanuel Macron a réussi ce coup de génie de fabriquer deux catégories de citoyens dans notre pays : ceux qui contribuent et ceux qui ne contribuent pas directement au fonctionnement et à l’investissement de la commune. Prenons bien conscience que cette annonce phare de la campagne de 2017 portait en elle la marque essentielle de ce qu’aura été l’action d’Emmanuel Macron à la tête du pays : diviser. On ne fera pas, ici, la liste de ces divisions, pour ne pas dire ces fractures, mais celle qui découle de la suppression de la taxe d’habitation est particulièrement perverse.
En effet, qui aujourd’hui oserait revenir sur cette mesure ? Mesure qui a sapé les fondements du pacte communal qui consistait à ce que chaque citoyen contribue à la hauteur de ses moyens aux besoins financiers du lieu où il habite ? Pourtant, on commence à voir les effets très concrets de cette mesure, notamment dans un contexte inflationniste qui frappe collectivités comme ménages. Passons sur le jeu de taquin qui a consisté à compenser en partie cette perte de revenus pour les communes en leur transférant la part d’impôt foncier qui revenait naguère au département et à mettre en place un mécanisme de compensation complexe et opaque qui accroît de fait la mise sous tutelle des communes par l’État. "
" L’ivermectine dédiabolisée en Australie, un premier pas vers la reconnaissance d’un traitement anti-Covid efficace? "
Publié le 05 mai 2023
" En Australie, à partir du 1er juin 2023, l'ivermectine pourra être prescrite par les médecins généralistes, pour des usages "hors AMM" (hors autorisation de mise sur le marché, pour reprendre la “terminologie” française).
Il s'agit là d'une décision prise le 3 mai par la Therapeutic Goods Administration (TGA), soit l'agence de réglementation médicale et thérapeutique du gouvernement australien, qui est comparable à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) en France.
Pour autant, “la TGA n’approuve pas la prescription hors AMM (off-label) d’ivermectine pour le traitement ou la prévention de la Covid-19”, précise l’administration australienne. "
" Pfizer : qui a peur du grand méchant labo ? - Complément d'enquête "
" Plus riche, plus influent que ses concurrents, Pfizer s'est imposé comme le labo numéro un grâce à son vaccin contre le covid-19. Mais aujourd'hui, l'image de la multinationale américaine s'est brouillée. Au temps de l'espérance a succédé celui de la défiance.
De "sauveur du monde", le laboratoire serait maintenant perçu comme un "profiteur de crise" par ses nombreux détracteurs. Manque de transparence sur les contrats, mystérieux SMS échangés entre la présidente de la Commission Européenne et le patron de Pfizer, soupçon d'optimisation fiscale, peur des effets secondaires : de Paris à Washington en passant par Bruxelles, les critiques pleuvent contre le géant pharmaceutique, ses dirigeants et leurs méthodes commerciales.
Alors faut-il avoir peur du "grand méchant labo" qui met en ébullition la sphère complotiste ? "
" L’OMS annonce le limogeage de Peter Ben Embarek, chef de mission sur l’origine du Covid-19 en Chine "
Publié le 10 mai 2023
" LIMOGEAGE - L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mercredi 3 mai 2023 avoir limogé Peter Ben Embarek, chef de la mission internationale chargée en 2021 d’enquêter sur les origines du Covid-19 en Chine. Le scientifique danois, qui avait affirmé qu’une fuite du virus depuis un laboratoire était “hautement improbable” et que l’animal était “vraisemblablement à l’origine” de la pandémie, est accusé de harcèlement sexuel. Son limogeage remonte “à l’année dernière” mais a été jusque-là passé sous silence. Une attitude particulière qui suscite des interrogations.
Les faits remontent à 2015 et 2017. Marcia Poole, porte-parole de l’OMS, a expliqué à Reuters que cette institution mondiale a pris connaissance de ces accusations en 2018, sans donner plus de détails. C’est le Financial Times qui dévoile qu’aucune mesure disciplinaire n’a été prise à son encontre. Peter Ben Embarek a de son côté évoqué “un seul incident” survenu en 2017, “réglé immédiatement à l’amiable”.
Une affirmation nuancée par Marcia Poole qui a souligné dans un e-mail à l'agence Associated Press (AP) que d'autres allégations ne pouvaient pas faire l'objet d'une enquête approfondie car "la ou les victimes ne souhaitaient pas s'engager dans le processus d'enquête".
Chef de mission en Chine malgré des enquêtes en cours
Trois années après avoir pris connaissance de ces accusations, malgré des enquêtes en cours, le scientifique danois a tout de même été nommé en 2021 chef de la mission internationale en Chine pour enquêter sur les origines du coronavirus.
Mercredi 03 mai, la porte-parole annonce la nouvelle. Peter Ben Embarek a été licencié "l'année dernière”, c’est-àire en 2022, “à la suite de découvertes d'inconduite sexuelle à son encontre qui ont été étayées par des enquêtes et une procédure disciplinaire", a indiqué le communiqué de l'OMS dans un communiqué au Post.
"La procédure régulière a été suivie et son nom a été inscrit dans la base de données de filtrage ClearCheck des Nations Unies pour empêcher son embauche ou sa réembauche par les agences des Nations Unies”, a-t-elle ajouté.
Le scientifique a déclaré à Reuters qu'il contestait les accusations de harcèlement et qu’il s&rsquoposait les sanctions. Il n’a pas fait de commentaires supplémentaires car il est lié avec l’OMS par des accords de confidentialité jusqu'à ce qu'une résolution soit trouvée. "Je n'ai connaissance d'aucune autre plainte et aucune autre plainte n'a jamais été portée à mon attention", a-t-il déclaré.
"Je conteste dûment la qualification de harcèlement et j'ai bon espoir dans la défense de mes droits”, ajoute-t-il. Son licenciement peut faire l'objet d'un recours auprès des organes de justice internes de l'ONU. On ignore si ces instances ont été saisies par le concerné ou non. "
" Les dirigeants des pays et le sinistre programme de contrôle de Davos (partie I), par Alejandro Pagés "
12 mai 2023
" L’ordre du monde est en train de basculer. La montée en puissance des Brics, qui devrait s’accroître avec l’adhésion de nouveaux pays, illustre l’émergence du concept de multipolarité face à l’hégémon occidental. Pour comprendre l’ampleur de cette mutation et ses conséquences géolitiques, il devient de plus en plus nécessaire de prendre la température au-delà de la sphère médiatique traditionnelle et de s’ouvrir à d’autres sources d’information. "
" Fin de l’obligation vaccinale : quatre salariés du GHBS réintégrés "
19 mai 2023
" Sur huit salariés suspendus, quatre ont déjà été réintégrés au sein du GHBS. (Photo d’illustration François Destoc/Le Télégramme)
La fin de l’obligation vaccinale s’applique désormais au GHBS. Quatre salariés viennent d’être réintégrés.
La direction du Groupe Hospitalier Bretagne Sud (GHBS) a fait un point, ce mercredi 17 mai, sur la fin de l’obligation vaccinale. S’appuyant sur le décret du 13 mai 2023 supprimant cette obligation, elle indique avoir entamé les démarches dès la semaine dernière au sujet de huit salariés suspendus pour non-respect de l’obligation vaccinale. Le GHBS précise qu’ils ont été informés de la perspective de leur réintégration et qu’un entretien avec la direction des ressources humaines leur a été proposé dès le 15 mai.
Quatre d’entre eux (deux soignants, un ouvrier et un administratif) ont d’ores et déjà repris leur fonction. La direction ajoute qu’un autre « a privilégié une disponibilité » et deux rendez-vous ont été reportés au 22 mai « à la demande des professionnels ». Enfin, « un agent ne s’est pas manifesté à ce jour ».
" Plus de 2.000 médecins ont signé une promesse de déconventionnement "
22 05 2023
" La barre a été franchie ce week-end. Ce lundi matin, 2 044 médecins libéraux avaient déjà déposé une lettre pour manifester leur intention de se déconventionner, le moment venu, dans le cadre du mouvement collectif initié par l'UFML.
La publication du règlement arbitral, l'adoption de la loi Rist sur l'accès direct, l'examen de la proposition de loi Valletoux sur la permanence des soins pour tous ou encore la PPL Garot restreignant la liberté d''installation auront réussi à relancer le mouvement. Le cap des 2 000 lettres d'intention de déconventionnement déposées sur le site dédié de l'UFML a été franchi samedi dernier, s'est réjoui le président du syndicat, le Dr Jérôme Marty, sur les réseaux sociaux.
"Au regard de ce que leur profession subit, les médecins n'ont plus peur de se déconventionner, la liberté est pour nombre d'entre eux, la plus belle des issues", souligne le syndicat dans un communiqué diffusé ce lundi matin, précisant que "plus de 5 000 médecins" sont par ailleurs inscrits sur le site et représentent une marge de progression importante.
L'UFML ambitionne de recueillir 15 000 promesses de déconventionnement en 12 à 18 mois. Après avoir initié le mouvement début mars à Paris, le syndicat organise de nouvelles "assises du déconventionnement" à Lyon, le 10 juin prochain. "
" Coup de théâtre en France : Big Pharma a offert 818 millions à des médecins pour manipuler l’o pinion publique "
26 mai 2023
" Une révélation qu’il convient toujours de rappeler.
Excellente lecture
Entre 2014 et 2019, Big Pharma a débloqué 818 millions d’euros pour récompenser des médias influenceurs en France, d’après une étude consultée par Lecourrier-du-soir.com et dont les résultats ont été publiés en 2022
Les KOL (Key Opinion Leaders) ou l’arme redoutable utilisée par Big Pharma pour se remplir les proches. En tout cas, en pleine crise sanitaire où les liens entre laboratoires et scientifiques a déjà suscité une vive indignation, une étude menée par des chercheurs français risque de provoquer un vif tollé en France.
En effet, d’après cette étude relayée par le média Le Quotidien du Médecin, l’industrie pharmaceutique accorde d’importants cadeaux (financiers) à des médecins KOL pour vendre ses produits. Les montants débloqués sont faramineux. Selon le Quotidien du Médecin, entre 2014 et 2019, les industriels ont fléché 6 milliards d’euros (au niveau mondial) vers les médecins dont notamment 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature. D’après la même source, 548 médecins influenceurs sont en France.
“Sans surprise, les KOL sont plus gâtés que les autres. Alors que les leaders d&rsquoinion ne représentent 0,24 % des praticiens en France, ils concentrent à eux seuls 0,68 % du nombre total de cadeaux et 1,5 % de la valeur totale de ces avantages en nature. En moyenne, un médecin influenceur recevait l’équivalent de 3 700 euros de cadeaux par an. Et 99 % des associations médicales comptaient au moins un membre de son conseil d’administration pour lequel un cadeau avait été déclaré”, révèle la source.
Dans son travail d’investigation, Lecourrier-du-soir.com a eu accès à l’étude en question dans sa version originale et intégrale. Et les chiffres qui y sont dévoilés sont hallucinants. Ainsi, de 2017 à 2019, 1,67 millions d’accords contractuels ont été déclarés pour un montant 125 millions d’euros.
L’étude révèle également qu’en France, entre 2014 et 2019, 7 354 492 cadeaux ont été déclarés pour un montant de 818 millions d’euros. Les cadeaux accordés aux KOL ont été estimés à 12,3 millions d’euros, soit 3 700 euros de cadeau par an pour chaque KOL. En pleine crise sanitaire, cette étude risque de provoquer un séisme dans le monde médiatique.
Pour lire l’étude dans sa version originale, cliquez sur le lien suivant : KOL "