" Quand le pouvoir militaire supplante la démocratie "
9 mars 2024
" Si vous souhaitez comprendre comment la démocratie a pris fin aux États-Unis et dans l’Union européenne, regardez cette interview de Tucker Carlson et Mike Benz. Elle contient les révélations les plus stupéfiantes qu’il m’ait été donné d’entendre depuis très longtemps.
L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis.
« Ce que je décris, c’est un régime militaire », déclare Mike Benz, « c’est l’inversion de la démocratie ».
" Affaire Denis Robert, proposition de tirage au sort des élus, influence des grandes fortunes sur les médias hexagonaux : entretien avec Etienne Chouard "
04 mars 2024
VIDÉO
" Figure de l’o pposition au référendum de 2005, inlassable promoteur d'une Constitution citoyenne, Etienne Chouard est de retour sur le plateau de France-Soir pour un tour d’horizon de la situation politique française. Selon lui, les citoyens ne peuvent plus avoir confiance dans les institutions politiques et médiatiques. L’ancien professeur s’exprime également sur l’affaire Denis Robert. En 2019, lors d’une interview accordée au site Le Média, le journaliste avait posé à Etienne Chouard des questions très éloignées de ses sujets d’étude, ce qui lui avait valu d’être auditionné par la police et harcelé sur les réseaux sociaux. Etienne Chouard, modèle – de plus en plus rare de nos jours – d'honnête homme, confie pourtant ne pas en vouloir au fondateur de Blast.
" Délation dans le domaine privé institutionnalisée "
" Cette loi inconstitutionnelle, si elle est promulguée sanctionnera également les échanges par mail en cas de pistage systémique. Macron est possédé par la haine, ce qui lui permet de servir d'autant mieux ses maîtres.
" Criminalisation des propos tenus dans un cadre privé ! "
" Information très importante: hier, les députés ont voté en première lecture un texte qui permet de criminaliser des propos tenus dans un cadre privé. La dictature achève se mettre en place dans un pays convaincu d'être la patrie des "droits de l'homme".
" Criminalisation des propos tenus dans un cadre privé ! "
" Information très importante: hier, les députés ont voté en première lecture un texte qui permet de criminaliser des propos tenus dans un cadre privé. La dictature achève se mettre en place dans un pays convaincu d'être la patrie des "droits de l'homme".
" Délation dans le domaine privé institutionnalisée "
DOCUMENT
" Cette loi inconstitutionnelle, si elle est promulguée sanctionnera également les échanges par mail en cas de pistage systémique. Macron est possédé par la haine, ce qui lui permet de servir d'autant mieux ses maîtres.
C’est la guerre. Une guerre qui se déroule sur tous les fronts et qui s’intensifie depuis qu’elle est désormais menée contre tout ce dont il paraissait impossible d’extraire de la valeur. S’ensuit un nouvel enlaidissement du monde. Car, avant même le rêve ou la passion, le premier ennemi aura été la beauté vive, celle dont chacun a connu les pouvoirs d’éblouissement et qui, pas plus que l’éclair, ne se laisse assujettir.
Y aura considérablement aidé la collusion de la finance et d’un certain art contemporain, à l’origine d’une entreprise de neutralisation visant à installer une domination sans réplique. Car beauté et laideur constituent des enjeux politiques.
Dans sa quête éperdue de Ce qui n’a pas de prix, Annie Le Brun se livre à une impitoyable critique des mécanismes par lesquels la violence de l’argent travaille à asservir notre vie sensible.
Annie Le Brun est poète et essayiste. Elle a participé aux dernières années du mouvement surréaliste français et a publié de nombreux ouvrages sur l'art, dont Un espace inobjectif (Gallimard, 2019) et, en collaboration avec Juri Armanda, "
" Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes "
" RÉSUMÉ
• Un classique incontournable des livres sur la nature.
• Une pensée pour notre temps qui a retrouvé un regain d'actualité. Un écrit prémonitoire.
• Avec une préface inédite d'Annie Le Brun.
Géographe, Élisée Reclus a consacré sa vie à de nombreux travaux dans un esprit encyclopédique. Il n'en avait pas moins un rare sens de la synthèse. Les pages du manifeste suivant en témoignent. Elles sont un concentré de la pensée qui l'habitera toute sa vie. Rien ne vaut l'expérience personnelle pour se faire une idée des rapports entre l'homme et le cosmos. Dans la lignée des grands penseurs depuis Jean-Jacques Rousseau, Reclus synthétise ses impressions et offre une vision grandiose : " En escaladant les rochers, le piéton des montagnes ressent une véritable "volupté". " Il ajoute : " La vue des hautes cimes exerce sur un grand nombre d'hommes une sorte de fascination. " Reclus est considéré comme un astre de la géographie. Il compte parmi nos éclaireurs et mérite une totale réhabilitation. "
Avec internet et le métavers, le capital est en train de réaliser son rêve jusqu'alors impossible d'un imaginaire où tout s'achète. Événement sans précédent, contre lequel nous n'avons pas grand-chose à opposer, si ce n'est d'énigmatiques images en fuite, mues par l'urgence de ne pas se laisser déposséder de leur secret, c'est-àire de la part d'ombre dont elles sont porteuses. Afin de recouvrer ce que ce monde est en train de nous voler, il ne tient qu'à nous de recourir à cette vitesse de l'ombre qui ne cesse d'approfondir l'horizon vers l'infini qui nous habite. Si nous nous encombrons encore de bagages, c'est sans doute qu'ils contiennent les voyages que nous n'avons pas faits. Celui-ci, je l'ai commencé sans savoir où j'allais et je l'ai poursuivi jusqu'à découvrir quelque chose comme la cartographie de nouvelles constellations, dans lesquelles la singularité des désirs rejoint les plus lointains mouvements de l'univers. Il m'est impossible de croire qu'au plus profond de sa nuit chacun ne possède pas de telles images filantes susceptibles de changer le paysage. Je ne connais pas de meilleure raison pour ne pas en finir de prendre à revers un monde qui, chaque jour un peu plus, oublie le monde. A. L. B. "
On ne compte plus les critiques de l’ère numérique. Mais elles ont en commun de ne pas voir la nouveauté d’un monde où, pour la première fois, le capital et la technologie se confondent absolument, obéissant à la même croissance exponentielle, avec la même visée de tout réduire à un objet de calcul.
Ainsi le regard humain est-il devenu pour le capital la matière première la plus recherchée. Surtout depuis que la production et la reproduction des images sont redéfinies par la révolution que représente l’instantanéité de leur distribution. Aussitôt produite, toute image peut être immédiatement diffusée par n’importe quel possesseur de smartphone – autrement dit, tout le monde.
En une dizaine d’années, la distribution s’est imposée au cœur d’une nouvelle économie du regard, où il n’est aucune image qui ne soit en même temps objet de profit et moyen de contrôle.
Il en résulte une complète reconfiguration de notre perception. N’existe plus que ce qui est rendu visible par la technologie. Rien n’échappe à cette dictature de la visibilité, qui nous empêche de voir à quelle modélisation nos vies sont continuellement soumises, en fonction d’algorithmes envahissant tous les domaines, scientifique, politique, esthétique, éthique, érotique… Persuadés d’être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti la plus inquiétante prison d’images.
Comme d’autres ont autrefois réussi à sortir du labyrinthe qui les retenait en en reconstituant les plans, notre seule chance est d'essayer de comprendre quelle sombre histoire se trame entre image, regard et capital. En dépend le peu de liberté qui nous reste."
C'est au fil d'une vingtaine de chroniques libres, parues dans La Quinzaine littéraire à partir de 2001, et d'une dizaine d'autres textes que la plume tranchante d'Annie Le Brun prend ici la mesure des tendances intello-culturelles de notre époque. Ailleurs et autrement balaie ainsi un spectre très large : des observations sur la langue des médias ("Langue de stretch") côtoient des réflexions sur l'alimentation ("Gastronomie : qui mange qui ?"), une tentative de réhabiliter des auteurs oubliés tels Éric Jourdan ou François-Paul Alibert ("De la noblesse d'amour") alterne avec des attaques contre le "réalisme sexuel" et l'appauvrissement de nos horizons sensibles. Des expositions vues et des livres lus - souvent des rééditions d'oeuvres rares - alimentent une pensée en perpétuel mouvement qui s'intéresse autant à des figures comme René Riesel ("La splendide nécessité du sabotage"), qu'à la déforestation en Amazonie, la lingerie de Chantal Thomass ou encore la lycanthropie... Et si Annie Le Brun ne manque pas de se référer à Sade, Roussel ou Jarry, c'est pour y trouver la distance qui lui permet de débusquer les formes toujours nouvelles que prend l'inacceptable de ce temps mais aussi d'exalter ce qui mérite encore de l'être. Non sans humour, elle nous présente une précieuse perspective : "L'increvable soleil de la médiocrité n'a pas fini de fasciner. Mais, s'il est un moyen d'y échapper, voire de le combattre, ne serait-ce pas de commencer à regarder ailleurs et autrement ? "
" Le génocide annuel des travailleurs perpétré avec discrétion "
4 mars 2024
" Dans la civilisation occidentale, fondée sur l’hypocrisie morale et l’imposture démocratique, la sensibilité est à géométrie variable, il est de bon ton de dénoncer le « féminicide », ce concept idéologique « équitable » inventé par les féministes misandres. Or ce néologisme n’a aucune valeur, ni juridique, ni scientifique, ni philosophique…ni morale
Confectionné avec le mot femme et le suffixe « -cide » (du latin caedere, qui signifie tuer), ce néologisme typiquement intellectuel petit bourgeois désigne le meurtre d’une femme « en raison de son sexe ». (sic)Ce mot « féminicide » ne figure pas dans tous les dictionnaires du fait de sa définition controversée.
Au reste, le concept n’existe pas en droit pénal. Le droit utilise le concept d’« homicide conjugal » (du latin homo désignant le genre humain) pour caractériser ce type de crime, commis aussi bien par le conjoint ou la conjointe.
Contrairement aux assertions féministes – gauchistes comme droitistes – pétries d’idéologie misandre, le meurtre d’une femme commis par son conjoint est qualifié d’un crime passionnel, et les États-Unis le désignent sous l’appellation de violences domestiques (les hommes sont aussi victimes de cette violence).
Selon ce féminisme bourgeois, parler de féminicide, c’est transformer un fait divers en fait social. Cette lecture « genrée » d’un homicide est une entreprise idéologique destinée à assigner un caractère social, de surcroît spécifiquement féminin, à un fait divers sociétal…de manière à creuser un cratère d&rsquoposition entre les genres (femme-homme-trans-homo-lesbo- bi- indéterminé-autres-etc.) et à briser l’unité de classe prolétarienne.
Cette lecture genrée dégénérée est le pendant inversé de la conception dominante consistant à réduire les phénomènes sociaux et politiques éminemment humains à des faits divers sociétaux insignifiants. De fait, par cette entreprise de manipulation idéologique féministe, on politise un fait divers mais on dépolitise un fait social. Voire on l’ignore.
Il en est ainsi du « génocide des travailleurs-travailleuses » commis, dans l’indifférence générale orchestrée par le capital, dans l’univers carcéral des entreprises, des destructions psychologiques systématiques perpétrées sur les lieux de travail contre les salariés par leurs employeurs…bref, cet univers lénifier des « accidents » du travail, dont profitent les apparatchiks syndicaux subventionnés par l’appareil d’État bourgeois.
Sans absolument cautionner ni encore minorer le dramatique problème de violences perpétrées contre les femmes, on voudrait en effet dévoiler cette violence meurtrière encore plus dramatique et massive infligée à des millions de femmes et d’hommes dans le monde, sans soulever ni indignation ni protestation. Au contraire, personne n’en parle. Il n’existe aucune organisation qui combat ces viols psychologiques, ces violences managériales, ces harcèlements patronaux, ces génocides professionnels quotidiens perpétrés à petit feu dans le silence complice général.
Il s’agit de la violence létale subie au travail, dans toutes les entreprises. Cette «violence professionnelle» tue et handicape des centaines de personnes par jour. Et qui meurt ? À 99 %, ce sont les ouvriers. Et les secteurs où l’on meurt le plus sont toujours les mêmes, notamment la construction et l’agriculture, où s’active une massive main-d’œuvre immigrée, entre autres clandestine, employée au noir. Des secteurs pour lesquels les gouvernements des pays occidentaux, notamment la France et l’Allemagne, viennent de voter des lois permettant le recrutement et la régularisation des travailleurs étrangers. "