" Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps "
" Même les erreurs sont justifiées: „car tout ce qui existe en quelque façon que ce soit, même l’erreur, a nécessairement sa raison d’être, et le désordre lui-même doit finalement trouver sa place parmi les éléments de l’ordre universel.” (p. 7)
Tout a son temps: „peu importe pour qui est certain que tout ce qui doit arriver arrive nécessairement en son temps, et cela arrive souvent par des moyens imprévus et complètement indépendants de notre volonté” (p. 8)
Trait de la mentalité moderne: „la tendance à tout réduire au seul point de vue quantitatif” (p. 9)
La descente moderne se traduit par l’éloignement progressif du principe, le point le plus bas revêtant l’aspect de la quantité pure. Le point le plus bas est comme un reflet obscur ou une image inversée du point le plus haut, l’absence de tout principe impliquant une sorte de „contrefaçon” du principe même (Satan est le singe de Dieu). „[…] si nos contemporains, dans leur ensemble, pouvaient voir ce qui les dirige et vers quoi ils tendent réellement, le monde moderne cesserait aussitôt d’exister comme tel, car le «redressement» auquel nous avons souvent fait allusion ne pourrait manquer de s&rsquoérer par là même […]” (p. 10) "
" On l’a vu avec Trump : les pacifistes sont toujours considérés comme des nazis. Celui qui veut l’Humanité cuite au nucléaire (péril chinois, russe, arabo-iranien, nord-coréen, etc.) est le héros humanitaire et démocrate et nobélisable. C’est le Malhuret qui menace tout le monde « pétainiste-poutiniste » ou « wokiste-poutiniste » (et la croisade LGBTQ de Biden et Ursula-Macron alors ? Elle est wokiste, la Russie ?) comme il menaçait hier les non-vaccinés.
Mais on ne la refera pas leur république. Elle aime s’envoyer en l’air sur les champs de bataille — et ce depuis le début.
C’est comme ça, on ne discutera pas. On nous fait le coup de Churchill à chaque fois, l’homme qui rasa gratis l’Allemagne, affama l’Inde et livra l’Europe à la Russie soviétique.
On rappelle ce que l’on peut dire sur cette histoire de Céline et du pacifisme.
Dans le Voyage au bout de la nuit, le mot n’apparaît pas."
" Vous êtes bien assis ? Devinez qui est l'un des principaux conseillers de @J_Bardella ?
À imaginer qu'il existe une opposition parmi les partis du Parlement, nous sommes comptables du chaos en France. Commençons par briser nos chaînes #Frexit #UPR #SoutienAuxAgriculteurs "
" [RÉACTION] ASSANGE: utilisé pour feindre la liberté d’expression "
Publié le 5 mars 2024
VIDÉO
" Le 21, Alexandre Penasse était invité au Centre culturel de Perwez pour un débat sur la liberté d’expression et Julian Assange. Pourtant, un peu plus de deux semaines avant la soirée, le Conseil d’administration et certains partenaires, comme la Ligue des droits de l’homme, a refusé sa venue, sous prétexte que le rédacteur en chef de Kairos était d’extrême droite et transphobe. Vive la censure déguisée en liberté d’expression, pourrait-on mettre dans leur bouche. "
" La guerre entre la connaissance et la stupidité "
16 mars 2024
" Bernard Stiegler était, jusqu’à sa mort prématurée, probablement le philosophe de la technologie le plus important à l’heure actuelle. Son travail sur la technologie nous a montré que, loin d’être exclusivement un danger pour l’existence humaine, elle est un pharmakon – un poison aussi bien qu’un remède – et que, tant que nous abordons la technologie comme un moyen d' »intensification critique« , elle peut nous aider à promouvoir les causes de l’illumination et de la liberté.
Il n’est pas exagéré de dire qu’il est probablement indispensable de mettre à la disposition des citoyens des informations et des analyses crédibles pour résister au mastodonte de mensonges et de trahisons auquel nous sommes confrontés. Cela n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui, étant donné que nous sommes confrontés à ce qui est probablement la plus grande crise de l’histoire de l’humanité, avec rien de moins que notre liberté, sans parler de nos vies, en jeu.
Pour pouvoir garantir cette liberté contre les forces inhumaines qui menacent de l’entraver aujourd’hui, on ne peut faire mieux que de tenir compte de ce que Stiegler soutient dans States of Shock: Stupidity and Knowledge in the 21st Century (2015). Au vu de ce qu’il écrit ici, il est difficile de croire qu’il n’a pas été écrit aujourd’hui (p. 15) :
L’impression que l’humanité est tombée sous la domination de la déraison submerge notre esprit, confronté que nous sommes à des effondrements systémiques, à des accidents technologiques majeurs, à des scandales médicaux ou pharmaceutiques, à des révélations fracassantes, au déchaînement des pulsions, à des actes de folie de toute nature et dans tous les milieux sociaux – sans parler de l’extrême misère et de la pauvreté qui frappent aujourd’hui les citoyens et les voisins proches ou lointains. "