" « Liberté, égalité, fraternité, 3 idées indissociables dans un équilibre. Explications ». L’édito de Charles SANNAT "
6 Mai 2024
" Mes chères impertinentes, chers impertinents,
En France, nous nous égarons depuis des années, pour ne pas dire des décennies parce que nous oublions l’essentiel, et l’essentiel c’est l’essence des institutions, de nos textes fondateurs et du partage des pouvoirs.
Nous enchaînons les oublis et les incompréhensions.
Si vous demandez aux jeunes ce que veut dire l’égalité, ils vous répondront « tous pareils » !
Vous l’avez compris, on ne peut pas être tous pareils et tous libres.
Nous ne pouvons pas plus être fraternels si nous n’avons rien à partager.
Liberté, égalité et fraternité sont des idées parfaitement expliquées et définies notamment dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. On y explique que la liberté est le régime général, l’interdiction l’exception. On y explique le nécessaire consentement à l’impôt qui doit être juste et proportionné. On y explique aussi ce que l’égalité veut dire et l’égalité ne signifie pas que nous devrions être tous pareils, avec les mêmes revenus.
Je voulais partager avec vous quelques réflexions entre philosophie et politique sur ce sujet et sur notre devise républicaine.
La Déclaration des droits de l’homme en réalité entérine les différences ! Elle les consacre et c’est fondamental de le rappeler.
Article 1er
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
On parle ici d’égalité en « droit’ pas en capacité, en argent ou en talents !
Article 6
« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».
Là encore le texte fondateur des droits de l’homme consacre les différences. L’immense changement c’est que les places, les dignités, les emplois publics doivent pouvoir être tenus par tous en fonction de leurs vertus et talents, des vertus et talents dont certains sont plus pourvus que d’autres ! Il y a même induit ici une recherche d’excellence. On veut des gens vertueux et talentueux. Pas des gros nuls sans vertu et sans talent.
" « En regardant l’Amérique aujourd’hui, je n’ai pas peur de dire que j’ai peur. »
Bertram Gross, ancien conseiller présidentiel
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Le système gouvernemental américain se rapproche de plus en plus d’un autoritarisme omniprésent.
Le peuple américain, la classe inférieure permanente de l’Amérique, s’est laissé distraire et diviser au point de ne pas remarquer les éléments constitutifs de la tyrannie que les architectes de l’État profond sont en train de mettre en place sous son nez.
Ce glissement progressif vers la tyrannie, exercée par des polices locales et fédérales militarisées et des bureaucrates légalistes, a été poursuivi par tous les présidents qui se sont succédé au cours des cinquante dernières années, quelle que soit leur affiliation politique.
Biden, Trump, Obama, Bush, Clinton : ils ont tous été complices de l’exécution du programme de l’État profond.
Franchement, peu importe qui occupe la Maison-Blanche, car c’est une bureaucratie non élue et motivée par le profit (appelez-la comme vous voulez : l’État profond, les contrôleurs, les maîtres d’œuvre, le gouvernement de l’ombre, l’élite des entreprises, l’État policier, l’État de surveillance, le complexe militaro-industriel) qui mène en fait la danse.
Dans l’intérêt de la liberté et de la vérité, voici un abécédaire qui expose les sombres réalités de la vie dans l’État policier américain dont personne ne semble plus parler.
A comme AMERICAN POLICE STATE (État policier américain). Un État policier « se caractérise par la bureaucratie, le secret, les guerres perpétuelles, une nation de suspects, la militarisation, la surveillance, une présence policière généralisée et des citoyens qui ont peu de recours contre les actions de la police ».
B comme BILL OF RIGHTS (Déclaration des droits). Dans la culture policière militarisée qui est celle de l’Amérique d’aujourd’hui, où vous pouvez recevoir des coups de pied, des coups de poing, du Taser, des coups de feu, être intimidé, harcelé, dépouillé, fouillé, brutalisé, terrorisé, arrêté à tort et même tué par un policier, et où ce policier est rarement tenu pour responsable de la violation de vos droits, la Déclaration des droits ne vaut pas grand-chose.
C comme CIVIL ASSET FORFEITURE (confiscation d’actifs civils). Ce plan gouvernemental visant à priver les Américains de leurs libertés — à savoir le droit à la propriété — est mis en œuvre sous le couvert de la confiscation des biens civils, une pratique gouvernementale dans laquelle les agents du gouvernement (généralement la police et maintenant les agents de la TSA1) saisissent des biens privés qu’ils « soupçonnent » d’être liés à une activité criminelle. Ensuite, qu’il soit prouvé ou non qu’un crime a été commis, le gouvernement conserve les biens du citoyen et il est pratiquement impossible de les récupérer. "
" Bienvenue dans la société où tout est déterminé par votre téléphone portable "
2024-05-06
" En Chine, cela fait depuis qu’une méga-application, nommée en anglais Wechat, contrôle tous les éléments dans la vie de centaines de millions de Chinois. Ils ont besoin de Wechat pour payer les comptes, réserver des taxis, des billets de train, mais aussi pour payer leurs dépenses au quotidien. C’est aussi une pièce d’identité numérique. Si le Québec et le Canada n’en sont pas encore là, ni le reste du monde, nous assistons néanmoins à un virage autoritaire par le biais des applications et autres codes QR. Petit tour d’horizon sur une société numérisée où vous devez posséder un téléphone portable pour exister.
La taxe imposée aux visiteurs par les Îles-de-la-Madeleine est désormais en vigueur. Pour avoir l’autorisation de circuler sur l’île sans être résident, il faut payer 30 $ par un portail en ligne, pour se voir ensuite générer un code QR qui devra être présenté sur demande aux autorités locales. Sous peine de se voir infliger une amende de 1000 $. Disons que comme accueil, on a déjà vu mieux.
[Voir : Une municipalité québécoise veut faire concurrence à la Chine communiste…]
Ce n’est pas tant l’idée du 30 $ le problème, mais c’est que l’on impose aux visiteurs et aux habitants de présenter soit un code QR valide ou une pièce d’identité pour circuler dans l’archipel ou y revenir. Si l’on avait voulu réellement taxer les visiteurs sans introduire cette technologie intrusive, on aurait pu simplement mettre des caméras qui prennent les plaques d’immatriculation. Un peu comme celles d’un péage routier. Et envoyer une facture de 30 $ aux plaques non immatriculées aux îles. Ou pour ceux qui y vont en avion, mettre une charge de 30 $ aux frais lors de l’achat du billet.
Les îles ne sont pas le seul endroit à désormais imposer une taxe d’entrée aux visiteurs. Venise impose également une taxe de 5 euros. L’idée peut sembler saugrenue de charger à des gens un tarif pour visiter une ville, un peu comme s’il s’agissait que d’un simple musée. Il faudra montrer aux autorités que l’on a bien payé.
L’idée d’imposer un code QR pour circuler est née avec la pandémie. Plusieurs en gardent un très mauvais souvenir. L’idée de devoir présenter un code sur un téléphone afin de pouvoir fréquenter les restaurants et les grandes surfaces aurait dû être jetée dans les poubelles de l’Histoire. Pourtant, c’est devenu un outil de plus en plus fréquent pour le contrôle de foules.
D’autres technologies que le code QR ont envahi notre quotidien. Pensez à toutes ces cartes de points que l’on vous demande à l’épicerie, à la station-service, au magasin ou même à la SAQ1. Ces points sont une bien maigre récompense pour les informations qu’ils accumulent sur vous. La quantité de données recueillies valent bien plus que le rabais de 10 $ que vous obtiendrez à l’épicerie d’ici 3 mois. "
" Tom Benoit : « Les vrais sujets ne sont pas abordés par les candidats aux élections européennes. »
Tom Benoit, essayiste et directeur de la rédaction de Gétratégie Magazine, déplore que les candidats aux élections européennes ne traitent pas des sujets cruciaux tels que la dette, sa titrisation et la place de la France dans l'Union européenne. Dans un nouvel entretien accordé à France Soir, il exprime ses inquiétudes quant à l'utilisation de l'épargne des citoyens et appelle à une mobilisation pour restaurer la souveraineté nationale. "
VIDÉO
" Tom Benoit met en garde contre les conséquences de l’utilisation de l’épargne des citoyens comme ressource à mobiliser par le gouvernement. Selon lui, cela pourrait entraîner une nouvelle forme de ponction fiscale qui pèserait lourdement sur les travailleurs et les classes les plus vulnérables. Il critique également le dernier rapport de Christian Noyer, ancien gouverneur de la Banque de France, contenant de nombreuses imprécisions sur le sujet.
L’essayiste analyse également les dysfonctionnements de l’Union européenne et sa capacité à relever les défis actuels. Il remet en question la place de la France dans cette institution et dénonce une gouvernance européenne opaque et corrompue. Selon lui, cette situation entraîne une dépossession du pouvoir démocratique.
Face à ces constats, Tom Benoit appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation pour restaurer la souveraineté nationale. Il plaide pour une refonte de l’Union européenne, afin qu’elle serve réellement les intérêts des peuples et respecte les principes démocratiques. "
" Liberté, égalité, fraternité, 3 idées indissociables dans un équilibre "
" En France, nous nous égarons depuis des années, pour ne pas dire des décennies parce que nous oublions l’essentiel, et l’essentiel c’est l’essence des institutions, de nos textes fondateurs et du partage des pouvoirs.
Nous enchaînons les oublis et les incompréhensions.
Si vous demandez aux jeunes ce que veut dire l’égalité, ils vous répondront « tous pareils » !
Vous l’avez compris, on ne peut pas être tous pareils et tous libres.
Nous ne pouvons pas plus être fraternels si nous n’avons rien à partager.
Liberté, égalité et fraternité sont des idées parfaitement expliquées et définies notamment dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. On y explique que la liberté est le régime général, l’interdiction l’exception. On y explique le nécessaire consentement à l’impôt qui doit être juste et proportionné. On y explique aussi ce que l’égalité veut dire et l’égalité ne signifie pas que nous devrions être tous pareils, avec les mêmes revenus.
Je voulais partager avec vous quelques réflexions entre philosophie et politique sur ce sujet et sur notre devise républicaine.
La Déclaration des droits de l’homme en réalité entérine les différences ! Elle les consacre et c’est fondamental de le rappeler.
Article 1er
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
On parle ici d’égalité en « droit’ pas en capacité, en argent ou en talents !
Article 6
« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».
Là encore le texte fondateur des droits de l’homme consacre les différences. L’immense changement c’est que les places, les dignités, les emplois publics doivent pouvoir être tenus par tous en fonction de leurs vertus et talents, des vertus et talents dont certains sont plus pourvus que d’autres ! Il y a même induit ici une recherche d’excellence. On veut des gens vertueux et talentueux. Pas des gros nuls sans vertu et sans talent.
Je n&rsquoe vous parler enfin de l’article 14.
Article 14
« Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».
Nous avons le droit de constater par nous-mêmes mes amis ce que nos vedettes de Bercy et des palais font de notre argent.
C’est même un devoir de le faire.
Ce serait dans un pays fonctionnel avec une démocratie efficiente, notamment le rôle d’une presse libre. C’est aujourd’hui le rôle de modestes indépendants comme moi qui osons encore réfléchir. Non pas « contre » mais « pour » un avenir meilleur pour chacun de nous, et plus important encore pour nos enfants. "
Ce sont dans des boîtes identiques que reviendront chacun des 20 milles soldats français que Macron aurait l'imbécilité d'envoyer sur le front ukrainien !
Citation de mr.robert
Ce sont dans des boîtes identiques que reviendront chacun des 20 milles soldats français que Macron aurait l'imbécilité d'envoyer sur le front ukrainien !
Après avoir été descendus,on les fera remonter les Champs-Élysées......