" L’ARCOM, une autorité indépendante ? Vraiment ? "
10 juillet 2024
" Selon la vulgate de l’époque, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’ARCOM pour faire court, relèverait d’une « autorité publique indépendante ». Passons pour ce qui est de l’autorité et son aspect public mais qu’il nous soit permis de douter sérieusement de son indépendance.
Avec un collège dont trois membres sont désignés par le Sénat, trois autres par le président de l’Assemblée nationale, un par le Conseil d’Etat dont nous ne connaissons que trop les pompes et les œuvres, un dernier par la Cour de cassation et, pour conclure en beauté, son président directement nommé par le président de la république, l’idée même d’indépendance relève de l’indécence là où nous apparaît plutôt, et de façon criante, une parfaite dépendance au Système, ses serviteurs , ses orientations et lubies.
Pour s’en convaincre tout à fait, il suffit d’ailleurs de se pencher sur les faits d’armes, si l’on ose dire, de cette officine depuis sa création, le 1er janvier 2022, par fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi.
Parmi les cinq principales décisions rendues par l’ARCOM, quatre ont été menées frontalement contre la chaîne CNews dont la relative et bien encadrée liberté de ton semble porter ombrage aux médias couchés et à la classe politique, alors même qu’on ne comptabilise qu’une simple mise en demeure pour Europe 1 coupable d’avoir usé d’un ton par trop critique en évoquant le Nouveau front populaire (NFP) et d’avoir invité des personnalités prétendues d’ « extrême-droite ».
Assécher et ruiner économiquement toute dissidence
Quant aux sanctions imposées à CNews, elles s’échelonnent d’une mise en demeure le 10 mai 2022 à une amende de 50k€ en janvier de cette année pour un prétendu « manquement à l’honnêteté de l’information » sur un sujet sensible tel que l’insécurité, puis à nouveau 50 k€ en mai pour sanctionner des propos tenus par Geoffroy Lejeune sur l’immigration, thème à l’évocation duquel lequel il convient d’adopter la plus extrême déférence, et enfin, le bouquet que l’on espère final, d’un double amende le 10 juillet dernier : l’une de 60 k€ pour des propos sur l’immigration (encore) tenus le 10 décembre dernier et une autre de 20 k€ pour avoir osé, lors de l’émission « Punchline été », évoquer le mensonge et l’escroquerie de l’imputation à l’activité humaine du réchauffement climatique.
Nous en sommes là du totalitarisme idéologique et de la répression à l’égard de toute dissidence. Il semble définitivement interdit de voir ce que l’on voit et de comprendre ce que l’on comprend. La méthode demeure inchangée : faire taire par asséchement économique et ruine les journaux, radios et chaines télévisées mal-pensantes et tenter de censurer le reste.
Les dirigeants de la chaîne, contraints de courber l’échine face à ces dérives totalitaires et soucieux d’obtenir un renouvellement de la fréquence TNT ont présenté à l’ARCOM, il y a quelques jours, le 15 juillet, quelques engagements dont la mise en place d’une « direction du pluralisme », le sous-titrage de l’intégralité de la grille et autres aménagements, alors même que devait les tarauder la furieuse pulsion d’un vigoureux et sonore bras d’honneur. "
" Existe-t-il un programme secret de répression, de torture et d’élimination contre les dissidents ? "
2024-02-06
" Si les plus éveillés sont conscients que s’o.pposer trop frontalement à l’establishment peut-être risqué, une grande partie des chercheurs de vérité internautes ou autres reste non informée des méthodes dissimulées par les gouvernements pour réprimer les contestations.
En effet, les décennies de la Guerre froide furent rythmées par un conflit opposant à la fois les blocs atlantistes et communistes, mais également par une guerre civile et une répression non déclarées qui ont toujours cours avec un degré plus violent et pervers.
Nous allons dans cet article dresser un tableau du passé, du présent et tenter d’entrevoir l’avenir du programme secret de répression des peuples par des forces auparavant obscurs.
Opération Gladio et CoIntelPro, l’histoire se répète-t-elle ?
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, se mettaient en place par plusieurs services secrets des réseaux militaires et paramilitaires généralement d’extrême-droite sous l’égide de la CIA (OSS avant 1947), du MI6 britannique et de l’OTAN qui, officiellement, étaient destinés à organiser la résistance en cas d’invasion soviétique. Ils portaient des noms divers, mais étaient désignés « réseaux Gladio » en référence au réseau italien du même nom. Ces structures répondant aux mêmes ordres étaient dans l’ensemble méconnues des gouvernements à cause de l’omerta criminelle de plusieurs ministres de la défense et personnels du renseignement. D’après les travaux très sérieux de l’historien suisse Daniele Ganser ainsi que ceux d’autres chercheurs, ces réseaux ont, dans les faits, servi à commettre des assassinats politiques, des attentats terroristes sous faux drapeau (false flags) et coups d’État violents (Grèce et Turquie). Le recours à des réseaux mafieux est également documenté comme cela a été le cas pour la Turquie avec le scandale de Susurluk. Bien qu’étant sous le commandement de l’OTAN, des pays « neutres » tels que la Suisse et l’Espagne étaient concernés par le scandale. En ce qui concerne la France, même après avoir quitté l’OTAN en 1966 sous le Général de Gaulle, ses activités continuèrent avec entre autres la collaboration du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) et ensuite la DGSE. Il y a fort à parier que les disparitions de Coluche et de Daniel Balavoine leur soient imputables.
Ainsi, sous couvert de lutte cachée contre le communisme, des personnalités de la gauche ou de l’extrême gauche comme l’homme politique belge Julien Lahaut ont été liquidées froidement. L’agent des services secrets belge André Moyen a avoué que Gladio avait pour objectif la lutte contre la « subversion » en général, il faudrait traduire cela par « dissidence » et que cela a eu cours dans tous les autres réseaux européens. Bien que la divulgation ait démarré en 1990 en Italie et que le scandale a effleuré tous les pays d’Europe, les réactions des officiels ont été dans l’ensemble fébriles comme cela a été le cas en France sous Mitterrand, seuls certains états comme la Belgique ont exigé leur dissolution. Le 22 novembre 1990, au parlement européen, l’eurodéputé Falqui prononça : « qu’il n’y aurait aucun avenir, Mesdames et Messieurs, si nous ne dissipons pas ce sentiment d’avoir vécu dans ce que l’on pourrait appeler un État double, l’un ouvert et démocratique, l’autre clandestin et réactionnaire ». "
" Au-delà des fantasmes, est-ce que l'État profond français existe ? "
19 juillet 2024
" Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy.
Ce concept d'État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l'État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3.100 milliards de dette, - source Ministère de l'Economie et des finances 2024 (1), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n'y est pas étranger.
Diplômé de l'école nationale de l'administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».
À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.
Le retour d’Emmanuel Macron dans l'administration française s’effectuera au ministère de l'Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’Etat et de son Premier ministre.
Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible.
Mais revenons à la dette publique. Elle correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales. "
" Plus d’un Français sur quatre jette ses déchets par la fenêtre de la voiture sur la route des vacances
L’effort à fournir est pourtant limité, selon la déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes : « On n’est pas obligé de garder les déchets pendant tout le trajet, il y a des poubelles à chaque aire d’autoroute ». "
Publié hier à 11h36
" Parmi les automobilistes français, 27 % reconnaissent qu’ils « jettent toujours leurs déchets par la fenêtre de leur voiture sur les routes des vacances », selon une étude Ipsos, publiée jeudi 18 juillet, réalisée pour la dixième année consécutive pour la Fondation Vinci Autoroutes. Les jeunes conducteurs sont particulièrement concernés : le pourcentage atteint 40 % chez les moins de 35 ans.
Déchets organiques – trognons de pomme, noyaux, etc. – mais aussi papiers, mouchoirs, emballages, bouteilles en plastique ou canettes, mégots de cigarettes sont ainsi jetés par les fenêtres. "
" Hold-up démocratique : Comment Macron a réussi son coup (d’État) aux Législatives
18 juillet 2024
Les élections législatives ont laissé un goût amer à des millions de Français. Emmanuel Macron et ses troupes ont réussi à conserver 168 députés au sein de la nouvelle Assemblée nationale, un résultat inattendu qui a empêché la déroute annoncée. Cependant, cette victoire est entachée d'irrégularités et soulève des questions sur notre démocratie. Décryptage avec Tatiana Ventôse.
Le résultat des élections législatives a été rendu possible grâce à l’appui de Jean-Luc Mélenchon et de son Nouveau Front populaire, dont les désistements au nom du barrage républicain ont assuré l’élection de pas moins de 86 macronistes. Cependant, Emmanuel Macron doit surtout son score et son maintien à la tête de l’État à un véritable hold-up démocratique, révélant à quel point nos institutions et nos fonctionnements politiques peuvent être utilisés pour tromper le peuple et lui voler son droit à décider de son destin.
Le mode de scrutin majoritaire à deux tours, conçu en d’autres temps, est devenu un instrument de négation de la volonté populaire. Les résultats montrent que le Rassemblement National (RN) est arrivé largement en tête avec plus de 11 millions de voix, soit 37 % des suffrages exprimés. Cependant, le RN n’a obtenu que 24,7 % des sièges à l’Assemblée nationale, contre 31,5 % pour le Nouveau Front Populaire (NFP) et 29,1 % pour le camp macroniste. Ainsi, un électeur du RN a deux fois moins de poids sur la vie politique qu’un électeur macroniste. "
Individu appartenant à un mouvement de contre-culture des années 1960 et 1970, se distinguant par une opposition aux normes bourgeoises conservatrices, l'expérimentation de substances psychotropes, le rejet du puritanisme sexuel et l'adoption d'un mode de vie non conventionnel. "
Le terme « yippie » désigne un membre du Youth International Party, un mouvement de jeunesse radical né aux États-Unis à la fin des années 1960. Contrairement aux hippies, les yippies étaient fortement engagés politiquement et militaient activement pour le changement social.
Les yippies se distinguaient par leur approche non conventionnelle et souvent satirique de l'activisme politique, utilisant l'humour et le théâtre de rue pour attirer l'attention sur leurs revendications. Parmi leurs leaders emblématiques, on compte Abbie Hoffman et Jerry Rubin.
Leurs principales causes incluaient la lutte contre la guerre du Vietnam, la promotion de la liberté d'expression et la défense des droits civiques. Le mouvement a perdu de son influence au début des années 1970, mais reste un symbole de contestation de cette époque. "
Existe-t-il un point commun entre ces 3 phénomènes de masse ?
Oui,celui-ci:
Jerry Rubin
Son livre majeur:
" Do it "
Extrait: " [ Invente tes propres slogans. Proteste contre ce que tu voudras. Chacun est son propre yippie.
Notre message, c'est : ne grandissez pas. Grandir, c'est abandonner ses rêves. " ]
À la fin de la guerre du Vietnam, Rubin devient un important entrepreneur et homme d'affaires, typique Yuppie des années 80 (il fut l'un des premiers investisseurs de l'entreprise Apple), et fervent républicain reaganien. Interrogé sur l'incohérence de son parcours, il répondait que « le monde a changé, nous devons changer aussi » et que « la création de richesses est la seule vraie révolution américaine ». ]
" Oui. 40 jours de blabla et quelques 300 à 400 millions d'euros dépensés (coût estimé des dernières élections législatives), tout ça pour qu'en fait la situation politique de la France redevienne la même qu'avant quasiment. J'y reviens juste après. Cela fait cher la grenade dégoupillée et le défilé sans la foule du 14 juillet 2024.
En effet, aux termes des 6 heures qu'ont duré les 3 scrutins qui ont été nécessaires pour accoucher d'un résultat en réalité couru d'avance ; puisqu'il est intervenu par le biais, on ne peut plus tordu, hélas habituel en ces 7 ans de macronie, de petits arrangements entre copains opérés en coulisses (1) ; Yaël Braun-Pivet a été réélue Présidente de l'Assemblée nationale, hier, jeudi 18 juillet 2024.
Lorsque le 6 juillet 2020, Emmanuel Macron avait remplacé, au poste de ministre des Sports, l'escrimeuse Laura Flessel par la nageuse Roxana Maracineanu, je m'étais interrogé en ces mots concernant le pourquoi du comment de sa décision : « S'agit-il d'un coup d'épée dans l'eau ? » et j’avais couché cela dans un édito : « on prend les mêmes et on recommence ! »
Aujourd'hui, je suis tenté de réitérer mon propos, mais en y ajoutant un constat troublant. Je m'explique. "
"J'ai voulu, dans ce livre, diagnostiquer les raisons du désastre, du désordre et du désespoir qui plie les genoux d'un O.ccident à bout de souffle, de mythes, de style et de morale. Longtemps j'ai pensé à l'unisson de notre décadence... Le siècle est fou. Fou de lâcheté, de démissions, de mensonges, d'impostures et de laideur... Je n'en pouvais plus. j'ai voulu témoigner."
Un constat sans concession de l'état de notre civilisation par un homme lucide et qui connaît, de l'intérieur, les ressorts profonds de notre décadence. " Ecrit par élans et par éclairs", ce petit livre est le cris d'un homme qui veut montrer aux générations futures que "quelques soldats refusèrent de jeter les armes et de lever les bras". "
" En archives et éclairages d’historiens, un décryptage de cette "nuit" de trois jours qui vit les nazis commettre une vague d’assassinats politiques à l'été 1934, aspirant l’Allemagne dans la barbarie.
À l’été 1934, Hitler, qui a liquidé la démocratie allemande en un temps record, se retrouve pourtant pris en étau entre deux forces antagonistes : d’un côté, la frange révolutionnaire de son parti, le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands), incarnée par son ami Ernst Röhm, le chef de la Sturmabteilung (SA), formation paramilitaire du parti nazi ; de l’autre, les milieux conservateurs, révulsés par les excès de cette faction qui menace la Reichswehr, l’armée régulière. Cofondée par Hitler et Röhm en 1921 à Munich, la SA a joué un rôle fondamental dans l’ascension des nazis. Si le putsch manqué du 9 novembre 1923, qui a amené le futur dictateur à viser une conquête du pouvoir par les urnes, avait éloigné ce dernier de Röhm, les deux hommes se sont retrouvés en 1930. Surfant sur les ravages de la Grande Dépression, le premier a fait campagne devant des foules grandissantes, pendant que le second tenait la rue par la terreur.
Mais en juin 1934, les services rendus ne comptent plus. Göring, le numéro deux du régime, Himmler, le chef de la SS, et Heydrich, son adjoint, pressent le Führer de neutraliser Röhm, en inventant un projet de coup d’État. Au matin du 30 juin, à Bad Wiessee, Hitler, revolver au poing, procède à l’arrestation de son ancien frère d’armes – abattu le lendemain dans sa cellule – et déclenche une vague d’assassinats à travers le pays, qui se déchaînera jusqu’au 2 juillet, ciblant les dignitaires de la SA mais aussi des opposants conservateurs et catholiques. Présentés comme une purge interne, ces meurtres seront légalisés rétroactivement. Après la mort du président Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler, désormais soutenu par les élites conservatrices et l’armée régulière, peut précipiter l’Allemagne dans la barbarie.
Entrelaçant images d’archives et passionnantes analyses d’historiens français et allemands, ce documentaire retrace l’ascension commune, mêlée de fascination réciproque, d’Hitler et de Röhm, le tribun et le militaire. Il déroule la chronologie détaillée et expose les conséquences de ces trois jours sanglants qui, par des compromissions insidieuses au plus haut sommet de l’État, ont légitimé la terreur nazie. "