" À l'époque, l'esclavage se réduisait à des chaînes en métal, aujourd'hui l'esclavage est invisible mais bien présent.
Cette vidéo ne m'appartient pas et je ne la revendique pas. Mon but est de porter ces éléments à la connaissance de ceux qui sont intéressés. Pour enrichir une vision du monde dans lequel chacun à le droit de se poser des questions. "
il y a 6 mois
ET:
" Amérique : De la liberté au fascisme par Aaron Russo "
" Portrait général de la catastrophique chute en dégénération et en perdition que représente l’évolution sociétale américaniste-occidentaliste. L’auteur nomme cela ‘horror fati’ : « Une sorte d’horror fati devient le sens commun, une haine du destin assigné par la nature, une volonté tenace de changer le cours des choses, un ressentiment implacable pour ce qui est... ». Ce que nous observons comme une œuvre du “Diable dépassé par lui-même, et peut-être lui-même devenu incontrôlable et s’effrayant de sa production...”. Avec un texte de Roberto Pecchioli.
Voici un texte magnifique, parsemé de soupirs d’ébahissement et de cris de fureur, qui vous décrit la chute de l’Homo Sapiens, extraordinaire de radicalité, stupéfiante de vitesse. On nous parle des facéties de ce nous nommons wokenisme ou wokisme, des galipettes du genrisme, des cris de victoire des trans, des Alléluia du transhumanisme, – mais il s’agit de bien plus que cela. Il y a une évolution à une vitesse hypersonique qui vous fait perdre des concepts sublimes, qui désintègrent des croyances sur lesquelles se sont bâties les civilisation, – et tout cela, dans le genre : “Passez, muscade” suivi du “Show must go on”...
« Certes, “les hommes ont nié Dieu, mais ce faisant, ils n'ont pas mis en cause la dignité de Dieu, mais celle de l'homme, qui ne peut se passer de Dieu” (Nikolaï Berdjaev). Le drame, c'est que nous sommes au-delà : la dignité est un concept inconnu et Dieu un vestige du passé, dont on se moque comme s'il s'agissait d'un simple retard culturel, dépassé par la lumière aveuglante de la modernité. »
Le philosophe Pecchioli a bien compris que ce désordre extraordinaire, ce salmigondis incroyable qui nous a sauté à la figure comme dans un éclair impératif, n’est pas un simple jeu de mode poussé à la proximité de la démence, une détresse louvoyante d’originaux et de dandies fourvoyés qui ont trop forcé sur l’hallucinogène. Ce n’est pas une déviance soudain saisie par le pouvoir, par quelque Neron(e) folle ou autre Sémiramis virilement doté d’un pénis, ou par quelques cohortes de fonctionnaires de l’Union Européenne récompensés de l’ordre des philosophes du Berlaymont. Il y a certes de tout cela, – choses que d’habitude la vraie morale et la haute culture condamnent d’une moue impitoyable, – mais il y a en plus quelque chose de l’au-delà de Faust, quelque chose d’un Satan aux stéroïdes, d’un Lucifer bourré de nanotechnologies, – quelque chose du Diable dépassé par lui-même, et peut-être lui-même devenu incontrôlable et s’effrayant de son épouvantable production...
« L'erreur de ceux qui, comme nous, sont horrifiés par tout cela est de se limiter à une condamnation morale. C'est évident, c'est nécessaire, mais c'est une erreur. Nous avons tendance à raisonner en termes d'éthique ou de morale sexuelle. Dans le chant V de la ‘Comédie’, Dante dit de Sémiramis, la reine assyrienne, qu’“elle fut tellement détruite par le vice de la luxure qu'elle rendit le libitus licite dans sa loi, pour justifier l'idylle dans laquelle elle était entraînée”. En d'autres termes, elle a légalisé chacun de ses vices privés. C'est ce qui se passe ici et maintenant, mais il ne s'agit en aucun cas de libérer les sens et les instincts. Ceui sont au contraire la clé pour déconstruire l'homme, détruire son âme rationnelle et sociale en tant que créature “politique”, pour le réduire à un amas confus de pulsions à satisfaire immédiatement. »
Par conséquent, il va de soi que toutes ces vieilleries, Dieu, Faust, Dante, le Diable et la reine Sémiramis, sont à balancer illico presto (ou disons “canceller”, cela va plus vite). Il est bon de comprendre que nous sommes entrés dans des eaux ouvertes à l’infini, comme une sorte de terra incognita qui flotterait sur un océan transformé en un tsunami sans fin, si formidable que l’on n’y risque plus rien du tout sans le moindre tangage. A nous de nous y faire, tout cela est belle et bonne invention de nous-mêmes en quête de nous-mêmes : on ne discute pas, c’est “marche ou crève”...
« Ce qui est techniquement réalisable n'est pas une opportunité à explorer et à soumettre au tribunal de l'éthique, de la prudence, du bien et du mal, mais une obligation à vivre à tout prix. On peut, donc on doit, à condition, bien sûr, d'alimenter un marché orienté vers le profit. »
On quittera donc le portrait que fait de nous-mêmes le philosophe Pecchioli, qui serait bien poète à ses heures, d’abord en gardant l’une ou l’autre de ses phrases foudroyantes, – celles qui, en quelques mots, fondent une vie et décrivent une civilisation sinon une aventure cosmique :
« Au commencement était le Logos, le Verbe, la raison illuminée par la transcendance qui vainc le Chaos... »
... ensuite en mettant, au travers d’un portrait désespérant de mornitude lugubre et d’horreur irréfragables, quelque chose qui s’entête à ressembler à l’espoir puisqu’il y est question d’une « bataille décisive », – et que, pour qu’il y ait bataille, il faut au moins être deux, et nécessairement de deux avis divergents, et le sort n’ayant pas encore réglé le destin :
« La nouvelle crête, la dernière bataille décisive, c'est celle qui oppose les cultures humanistes aux délires post-humanistes et transhumanistes, l'ultime conflit dont l'enjeu n'est pas le pouvoir ou la victoire d'une idéologie, mais la persistance de la créature humaine, de l'espèce homo sapiens... »
On est alors invinciblement rapproché de ce texte d’il y a quelques jours, – « La guerre des Derniers Temps », du 15 juillet, – qui faisait d’une décision de la Douma russe d’interdire l’essentiel des pratiques dégénératives de « l’idéologie occidentale » le coup de canon annonçant l’appel aux armes, la levée en masse et la solennelle déclaration de cette guerre des Derniers-Temps. Effectivement, l’idée ressemble bien à cette remarque de Pecchioli sur la « , la dernière bataille décisive », et l’on comprend alors que celle-ci n’est pas encore livrée, qu’elle est à faire, qu’elle opposera l’‘amor fati’ à l’‘horror fati’. C’est la bataille ultime pour sauver notre destin.
« Une sorte d’horror fati devient le sens commun, une haine du destin assigné par la nature, une volonté tenace de changer le cours des choses, un ressentiment implacable pour ce qui est. L'amor fati s'appelait l'acceptation sereine de la réalité, la reconnaissance du destin. Marcello Veneziani écrit que “dans le sens courant, le destin est considéré comme un gendarme cruel qui arrache la vie à un désir. En réalité, le destin enracine l'être dans le futur, donne un sens à l'événement, relie l'existence à un dessein et à une persistance. Être, c'est avoir un destin” ».
On reprend le texte de Pecchioli à partir de son original du 18 juillet sur le site ‘ideazione.com’, et de sa version en français sur le site ‘euro-synergies.hautefort.com’ du 21 juillet. "
" Georges Toussaint Léon Palante, né le 20 novembre 1862 à Blangy-les-Arras (Pas-de-Calais) et mort le 5 août 1925 à Hillion (Côtes-d'Armor), est un philosophe et sociologue français nietzschéen et libertaire.
Dans ses écrits, il critique le grégarisme ainsi que les dérives autoritaires du socialisme et du marxisme. Il pense que l’individu tient un rôle irremplaçable au sein des systèmes sociaux les plus complexes. Il défend un individualisme aristocratique, au sens étymologique du terme. "
Extrait:
" Individualiste hors toute chapelle, il admire Nietzsche et très tôt s'intéresse aux travaux de Freud5. Sa pensée se veut également critique vis-à-vis de l'instinct grégaire, qui oppresse et empêche les individus de se développer pleinement. Il ne s'oppose néanmoins pas à la société, et se cantonne à un constat6. Sa philosophie ne cherche pas à détruire la société au profit de l'individu, mais à aider ce dernier à se construire. En sociologie, il s'opposa à la conception holiste de Durkheim.
Sa vision de l'individualisme se veut aristocratique (au sens étymologique), ce qui n'implique nulle conception politique élitiste. Palante part du constat qu'il existe des antinomies entre l'individu et la société, et que ces dernières ne peuvent en aucun cas être résolues. Pour autant, Palante ne condamne pas l'idée même de société, et il préfère opposer à cette dernière un combat que mènera chaque individu, afin d'éviter pour ces derniers de tomber dans les pièges que tend la société. Ainsi, sa vision de l'individualisme se veut constructiviste : il faut construire l'individu, afin de lui permettre de vivre au sein de la société, tout en évitant que cette dernière ne le broie. Ainsi, Palante se déclare « athée social », refusant tout utopisme, et condamnant fermement ce qu'il nomme « l'esprit grégaire » qu'il n'aura de cesse de pourfendre tout au long de sa carrière7. "
" 22 décembre 1887 à Erode et mort le 26 avril 1920 à Kumbakonam, est un mathématicien indien.
Issu d'une famille modeste de brahmanes orthodoxes, il est autodidacte, faisant toujours preuve d'une pensée indépendante et originale. Il apprend seul les mathématiques à partir de deux livres qu'il s'est procurés avant l'âge de seize ans, ouvrages qui lui permettent d'établir une grande quantité de résultats sur la théorie des nombres, sur les fractions continues et sur les séries divergentes, tandis qu'il se crée son propre système de notations. Jugeant son entourage académique dépassé, il publie plusieurs articles dans des journaux mathématiques indiens et tente d'intéresser les mathématiciens européens à son travail par des lettres qu'il leur envoie. "
" LES MYSTERIEUX CARNETS DE RAMANUJAN : QUAND LES RÊVES INSPIRENT LE GÉNIE... CMH #19 "
" S'il est un exemple d'un esprit étonnant dans l'histoire des mathématiques, c'est à coup sûr celui de Ramanujan. Cet Indien autodidacte, parti de rien, qui découvre ou redécouvre des formules révolutionnaires... en rêve. Et sans JAMAIS pouvoir expliquer d'où lui vient cette géniale intuition... "
" L'HOMME QUI DEFIAIT L'INFINI Bande Annonce VF (2017) "
" La vie de Srinivasa Ramanujan, un des plus grands mathématiciens de notre temps. Élevé à Madras en Inde, il intègre la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et y développe de nombreuses théories mathématiques sous l'égide de son professeur G.H. Hardy. "
" L'HOMME QUI DEFIAIT L'INFINI Bande Annonce VF (2017) "
" La vie de Srinivasa Ramanujan, un des plus grands mathématiciens de notre temps. Élevé à Madras en Inde, il intègre la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et y développe de nombreuses théories mathématiques sous l'égide de son professeur G.H. Hardy. "
“Vaccins” covid : entre cons et complotistes, qui a raison ? "
" « En matière de grande catastrophe publique (covid ?), il faut toujours privilégier la connerie au complot. La connerie est à la portée de tous, c’est donc assez largement répandu. Le complot nécessite beaucoup d’intelligence et d’organisation, c’est très rare”. J’aime bien ce propos de Michel Rocard datant d’avril 2016. Alors une fois n’est pas coutume ici, soyons complotistes pour ne pas être cons. Le complotiste, depuis 3 ans, se définit comme celui qui évoque des faits avérés conduisant à un discours que l’on ne doit pas entendre.
L’ICAN, Informed Consent Action Network, est une association créée aux États Unis par des juristes en 2016 afin de faire respecter le droit au consentement éclairé, notion primordiale en matière de soins et de respect de la personne humaine. Elle a remporté avec succès nombre de poursuites dans le domaine de la santé contre les CDC (Centers for Disease Control), les NIH (National Institutes of Health) et la FDA (Food and Drug Administration). Après une victoire historique, la FDA a été contrainte de produire en juillet 2022 des dizaines de milliers de documents chaque mois concernant les vaccins covid-19 Pfizer. L’ICAN publie sur https://icandecide.org/about-us/.
LES DOSSIERS FOURNIS PAR PFIZER
L’ICAN vient de sortir son rapport sur la dernière fourniture de documents de la FDA de juillet 2023, composée des dossiers de 212 personnes qui ont participé à l’essai clinique de Pfizer. Voici quelques extraits, dont les conclusions peuvent être édifiantes.
Tous les événements indésirables (EI) reportés dans les dossiers Pfizer, tous consultables par les sceptiques, se sont produits après vaccination, soit dans le groupe de vaccinés d’origine, mais aussi de patients du groupe placebo d’origine qui ont finalement été vaccinés après la levée de l’aveugle. Le groupe placebo ayant été supprimé, il ne permet plus les comparaisons à moyen et long terme entre vaccinés et non vaccinés, ce qui est un premier scandale.
Dossier 11111016 : homme de 70 ans, hospitalisé pour thrombose au mollet droit, embolies pulmonaires et fibrillation auriculaire, 2 jours après sa première injection. Absence totale d’antécédents cardiovasculaires et médicaux comme confirmé dans le dossier de Pfizer. Conclusion Pfizer sur l’EI dans ce dossier de 224 pages : le vaccin n’est pas en cause, les problèmes sont dus à “un voyage prolongé en voiture”. "
" L'école fabrique des consommateurs semi-illettrés - Le Zoom - Jean-Paul Brighelli - TVL "
25 juillet 2023
" En regardant cette courte vidéo, vous comprendrez mieux pourquoi nous en sommes arrivés là avec la plandémie de Covid. Pourquoi tant de gens, malgré l’explosion des prix, continuent à consommer tant bien que mal…
Très bonne analyse du « système éducatif » qui lobotomise les fameux futurs esclaves inutiles du N.O.M. Vous savez désormais pourquoi macron a, depuis peu, interdit l’école à la maison avec menace très grave pour les parents réfractaires… Ils s’en prennent aux enfants dès le plus jeune âge à bien des égards. Intervenant dans la vidéo : Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste français. Connu pour ses critiques du système éducatif français.
L’École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l’agonie. Elle accomplit aujourd’hui ce pour quoi on l’a programmée voici un demi-siècle : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs semi-illettrés et satisfaits d’eux-mêmes.
Soucieuse d’élaborer enfin l’égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux cents ans à élaborer. Pourquoi l’Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont amené à l’apocalypse scolaire ? Jean-Paul Brighelli, agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans, répond à cette question dans son dernier ouvrage « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire », le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. "
" Jean Vioulac : du règne de la production à celui de la catastrophe "
4 novembre 2022
" L’œuvre du philosophe Jean Vioulac, qui se situe à la croisée de la phénoménologie et du marxisme, aborde des thèmes aussi variés que la technique, la mort de Dieu ou encore le socialisme libertaire. Dans son dernier ouvrage, Anarchéologie (PUF), ce professeur iconoclaste se risque à définir l’Histoire comme une catastrophe. À rebours du progressisme ambiant et du conservatisme bon teint, l’auteur fait du nihilisme l’horizon indépassable de notre temps tout en esquissant un futur désirable pour l’humanité.
Jean Vioulac s’inscrit d’emblée dans la lignée de Husserl pour qui la philosophie s’est faite archéologie. Il se proclame ainsi « anarchéologue », dans le sens où il s’agit de démanteler toute forme de fondement pour révéler l’abîme que ceui tentaient de conjurer.La hiérarchie, qui subordonnait la pensée à un principe, n’est plus opératoire. A contrario, l’auteur défend l’hérétique, celui qui s’arrache aux catégories traditionnelles de la rationalité occidentale. À partir de cette position intellectuelle, Vioulac qui se fait héritier de la phénoménologie caractérise notre époque comme celle de la catastrophe, celle d’Hiroshima et de la Shoah (qui signifie catastrophe en hébreu).
Misosophe assumé, il dénonce sans ambages l’humanisme lénifiant des clercs actuels qui réchauffent « leurs valeurs traditionnelles comme s’il ne s’était rien passé » (Adorno), le babil planétaire des universitaires, tout en brocardant les intellectuels organiques pour qui la réflexion se résume à un supplément d’âme pour une élite cultivée. Aveuglés par leur catéchisme, ils ne mettent pas en lumière ce qui selon l’auteur aliène nos corps, nos pensées et donc notre vie, à savoir le Capital et sa toute-puissance spectaculaire. Ère d’Internet et de la cybernétique déchaînée, notre siècle nous accule à la passivité devant une machinerie qui nous fascine par son divertissement permanent. Vioulac compare cet envoûtement malsain à l’idéalisme platonicien : en effet, les ordinateurs s’apparentent à des idées trompeuses. Il s’agit de secouer les barreaux de dispositif mondial en provoquant le dissensus, prérequis de toute philosophie sérieuse. Vioulac fait sienne cette phrase de Verlaine : « J’en appelle à ton dégoût lui-même de tout et de tous, à ta perpétuelle colère contre chaque chose » (Verlaine à Rimbaud, 1875).
Récapitulant le trajet de la philosophie occidentale depuis les Grecs jusqu’à Heidegger, Vioulac apparente celle-ci à une longue entreprise de démystification et, de destitution de tout fondement. Lorsque Kant, dans sa Critique de la raison pure, fait de la transcendance un produit de l’immanence, le ciel chute sur la terre ; ce qui a fait dire à Marx après lui : « c’est de la terre au ciel qu’on monte ici » (L’Idéologie allemande). Après eux, la phénoménologie se constitue comme science de la production subjective de l’objectivité qui implique que « rien n’est donné, tout est produit ». Même la science, érigée comme dogme par les positivistes, est un « vêtement d’idées » (Husserl) recouvrant le monde concret de la vie (Lebenswelt), celui des êtres en chair et en os campés sur la Terre bien ronde. Loin d’un subjectivisme étroit, le philosophe envisage le monde comme intersubjectif, identifié comme « communisme transcendantal ». Donnant raison à Marx pour qui la Vie détermine la Conscience, le penseur schismatique fait des systèmes de compréhension inventés par les hommes des projections émanant de modes de production économiques très concrets : par exemple, le Démiurge du Timée platonicien n’est que le déplacement de la division du travail présente dans les cités grecques au monde des formes. Attardons-nous maintenant sur les révolutions catastrophiques que sont le néolithique et l’âge industriel.
" Un prof devrait dire ça! Entretien avec Eve Vaguerlant, professeur agrégée de lettres modernes "
Publié le 25 juillet 2023
" Eve Vaguerlant est professeur agrégée, docteur de lettres modernes. Depuis une dizaine d'années, elle enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne. Son expérience au sein de l'Éducation nationale l'a convaincue de témoigner dans un livre intitulé "Un prof ne devrait pas dire ça" (aux éd. L'Artilleur). Sans tabou, elle aborde les questions qui fâchent. Pourquoi les professeurs se plaignent-ils tant ? Quelles sont les causes réelles de leur malaise ? N'a-t-on pas trop tendance à médicaliser les difficultés des élèves (par exemple avec l'hyperactivité) pour exonérer le système éducatif et la responsabilité des parents ? Si Eve Vaguerlant "aime enseigner", elle regrette l'évolution de son métier et les conditions de la transmission du savoir et des connaissances à l'heure actuelle. "80% de mon énergie passe dans le fait d'essayer d'instaurer un climat de travail", dit-elle. Il faudrait "prendre conscience de cela" : le temps réel de l'instruction doit faire débat et "il ne faut pas tout réduire à la question des moyens".
VIDÉO
Dans cet entretien essentiel, l'enseignante décrit plusieurs vignettes de "la vie de prof" qui permettent de s'interroger sur les problèmes et carences de notre société, dont l'impact nuit à l'éducation des plus jeunes. Alors que "l'ascenseur social" est "à zéro", regrette-t-elle, "il faut réagir" pour que la France conserve "une jeunesse éduquée". "