" Le Règne Des Femmes - 1715-1792 by Jean Haechler "
" Malgré son titre, cet ouvrage ne defend pas une these. Il n'entend pas démontrer, mais faire découvrir, a travers une galerie de portraits, qu'au siècle des Lumières, et dans des domaines essentiels, nombre de femmes ont eu, par leur talent, un role si predominant qu’il n'est pas excessif de parler d'un "règne" pour qualifier la nature de leur pouvoir. Ce pouvoir, elles ne l'ont pas conquis sur l'autre sexe car le déclin des elites aristocratiques et ecclésiastiques laissait la place libre. Ces femmes ont su s'en saisir et s'imposer avec eclat: elles s'appelaient Agnes de Pris, Claudine-Alexandine de Tencin, Sophie Arnould, Manon Roland... Sous leur influence on nommera les généraux et les ministres, on élira les académiciens, on décidera de la carrière des prélats. Rayonnantes en leurs salons, certaines affirmeront leur determination jusqu’à l’échafaud. C'est l'histoire de ces femmes d' exception - une soixantaine, en tout - qui est ici contée.C'est le roman féminin des Lumières... "
Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent.
C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins.
C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille.
Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers.
De Seul dans Berlin, Primo Levi disait dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité.
La nouvelle édition chez Denoël en 2014 avec une traduction de Laurence Courtois, est la version non expurgée par le premier éditeur de RDA Aubfau pour répondre à l'objectif de dénazification, telle qu'écrite par l'auteur en 1947. Une émission de France culture "La fabrique de l'Histoire" du 29 janvier 2013 raconte le destin tumultueux de cette œuvre, dont Denoël racheta les droits "pour une somme misérable" et qui suscite depuis un regain d’intérêt en Allemagne (290 000 exemplaires depuis 2011. "
" Au-delà du miroir du lundi 8 Février 2021 avec Luc de Brabandere, diplômé de l’UCL en mathématiques et en philosophie. Spécialiste des sciences cognitives et Fellow du BCG Henderson Institute, fondateur de l’agence de communication Cartoonbase où artistes et consultants travaillent ensemble.
Il enseigne dans différentes universités et est administrateur de WBE (Wallonie-Bruxelles-Enseignement).
Autour de son livre rempart pour se protéger des idées toxiques : Petite philosophie des arguments fallacieux.
Un argument fallacieux, autrement appelé "sophisme" dans la tradition aristotélicienne, est un argument truqué volontairement pour induire l'autre en erreur. Il donne l'apparence d'un raisonnement correct, il a un côté éblouissant, mais l'argumentation y est falsifiée, viciée ou piégée.
Fake news, novlangue politique et managériale... les arguments fallacieux reviennent aujourd'hui en force car avec Internet, les sophistes disposent d'une arme de persuasion massive.
Dans ce nouvel opus, Luc de Brabandere perce leurs mystères, pour nous permettre de les déjouer.
Face à eux, il oppose la pensée critique qui s'avère indispensable lorsque l'on est confronté aux fourberies argumentaires des professionnels du débat ou de la négociation.
"Quand on ne sait plus très bien quoi penser, c'est le moment de se rappeler comment il faut penser."