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http://fr.wataninet.com/archeologie/merveilleuse-decouverte-dans-la-necropole-des-pyramides-dabousir/4643/
Un ancien navire de 18 mètres de long vient d’être découvert par une équipe d’archéologues tchèque. Il remonterait à l’Égypte antique et daterait ainsi d’il y a plus de 4.500 ans. Il a été retrouvé non loin du Caire, près des pyramides d’Abousir, dans une sorte de nécropole.
L’Égypte n’a visiblement pas fini de dévoiler tous ses trésors. Si de très nombreuses fouilles ont déjà eu lieu au cours des derniers siècles, les archéologues parviennent encore à y faire des découvertes étonnantes.
C’est le cas d’une équipe tchèque de l’Université de Prague qui vient d’annoncer avoir mis au jour un ancien navire au sud du Caire, non loin des pyramides d’Abousir. Cette découverte a été réalisée dans le cadre de fouilles menées depuis 2009 sur un large mastaba, un grand édifice funéraire égyptien pour pharaons et notable du régime. Le bateau était caché à 12 mètres du lieu et remonterait à 2.500 avant J.C.
Les experts s’appuient sur différents éléments pour le dater et notamment sur des éléments glanés tout autour, des poteries ou de la vaisselle. Les archéologues ont découvert un bol avec gravé dessus “Roi Houni de la troisième dynastie”. Bien que le navire soit enterré à 12 mètres du mastaba, son orientation et sa longueur suggèrent qu’il y a une connexion évidente entre les deux. Le défunt était probablement le propriétaire du bateau. Mais son identité reste très mystérieuse. Un défunt au rang social élevé.
Comme le souligne le communiqué, le tombeau n’est pas situé près de la pyramide royale, ce qui signifie que le propriétaire n’était surement pas membre de la famille royale.
Toutefois, plusieurs éléments suggèrent qu’il s’agissait d’une “personnalité au rang extrêmement élevé”. “En réalité, c’est une découverte hautement inhabituelle parce que les bateaux d’une telle taille et construction étaient, durant cette période, réservés uniquement aux membres de l’élite de la société, qui appartenaient généralement à la famille royale”, indique dans le communiqué le Dr Miroslav Bárta qui dirige la mission.
De même, le fait d’enterrer un navire à côté du défunt était une pratique répandue à l’époque mais uniquement pour les membres de la famille royale.
Outre ce mystère, le bateau représente une pièce particulièrement précieuse car peu d’embarcations de l’ancienne Égypte ont été retrouvés dans un si bon état de conservation.
“Les planches de bois étaient attachées les unes aux autres par des chevilles en bois”, explique Lucie Kettnerova, archéologue de l’équipe. “D’extraordinaire manière, le sable du désert qui le recouvrait a préservé les matières végétales qui étaient sur les coutures de planches”.
Ainsi, le bateau va constituer un trésor riche en informations pour les archéologues. “C’est en tous points une découverte remarquable” qui “contribuera à mieux comprendre les navires d’Égypte ancienne ainsi que leur place dans le culte funéraire”, souligne le Dr Miroslav Bárta avant de conclure : “Et où il y a un bateau, il pourrait bien y avoir plus”.
Les bateaux sont d’une grande importance dans la civilisation égyptienne antique. Nombre de ceui assuraient le trafic tout le long du Nil, voie de transport principale reliant le pays du nord au sud. De plus, ils avaient une dimension symbolique et religieuse forte. Le dieu-soleil Rê lui-même dispose de deux barques :
- la première qui l’emmène durant sa course diurne, lorsqu’il occupe le ciel,
- la seconde dédiée à son trajet dans le royaume des morts, qu’il accomplit durant la nuit.
Mais que faisait donc un bateau dans un site funéraire ? C’est encore un point qui n’a pas été totalement tranché par les spécialistes. Est-ce un moyen de transport pour les défunts dans l’autre monde, ou est-ce un symbole de la barque utilisée par Rê dans sa traversée du monde souterrain ?
Nous connaissons plusieurs bateaux utilisés dans les complexes funéraires. Les plus connus sont les barques de Khés, retrouvées dans cinq fosses aux pieds de la Grande Pyramide, et dont certaines sont encore aujourd’hui en cours de restauration en Egypte.
Là, il s’agirait bien de “barques solaires”, destinées à emmener le pharaon défunt, sur le modèle du parcours du dieu-soleil.
En 1952, des archéologues ont pu déterrer le mieux préservé d’entre eux, une embarcation de 43 mètres de long, totalement démontée. Ses 1224 pièces étaient soigneusement numérotées, les symboles marqués sur le bois constituant une sorte de “notice de montage” pour qu’elle puisse être réassemblée dans l’autre monde…
Le plus ancien, lui, mesure environ six mètres et remonterait à la première dynastie (2950 avant notre ère). Il a été trouvé sur un autre site funéraire, celui d’Abou Rawash, à quelques kilomètres au nord de Guizeh, et appartenait à un Egyptien de haut rang.
En tout, les restes d’une vingtaine de ces bateaux ont été retrouvés en divers sites funéraires.
Malheureusement, nombre de fosses dans lesquelles des barques funéraires avaient été ensevelies ont été vidées de leur bois. Dans d’autres, il ne restait que de la poussière brune de la forme de l’embarcation originale.
Dans un tel contexte, la découverte faite à Abousir est remarquable à plusieurs titres.
L’état de conservation du bateau, tout d’abord : on peut encore voir les chevilles de bois servant à l’assemblage des planches, ainsi que des lattes en fibres qui recouvraient le bois.
Alors que d’autres navires étaient démontés, celui d’Abousir, lui, comporte tous ses éléments dans leur emplacement d’origine. Ce dernier point va d’ailleurs aider les spécialistes à mieux comprendre les techniques utilisées par les Egyptiens de cette période de l’antiquité pour construire leurs navires.
La barque d’Abousir est aussi une aubaine pour essayer d’interpréter les coutumes funéraires liées à ces embarcations. Le fait qu’elle soit connectée à la tombe d’une personne de rang élevé, mais qui ne faisait pas partie de la famille royale, mérite une explication.
Le travail effectué par l’équipe va représenter une contribution considérable à la compréhension des embarcations de l’Egypte ancienne et de leur place dans le culte funéraire.
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http://www.magcentre.fr/83463-egypte-les-pyramides-ont-elles-encore-des-secrets/
Egypte : les pyramides ont-elles encore des secrets ?
lundi, 26 octobre 2015
Nous avons encore beaucoup à apprendre de l’Egypte ancienne, de cette Egypte qui « fut notre grand-mère et dont la Grèce et Rome sont les filles », rappelait Christian Jacq lors de la conférence qu’il a donné à l’Institut du Monde Arabe (IMA) de Paris.
Cette conférence s’est tenue en marge de l’exposition « Osiris, mystères engloutis d’Egypte » qui présente 250 objets issus de 10 années de fouilles sous-marines menées par l’archéologue Franck Goddio auxquels ont été ajoutées une quarantaine d’œuvres provenant des musées du Caire et d’Alexandrie.
Cet ensemble, à la signification historique hors du commun, fait revivre l’un des grands mythes fondateurs de la civilisation égyptienne : « Les Mystères d&rsquoiris » qui étaient célébrés dans les villes de Thônis-Héracléion et Canope.
Osiris, fils de la Terre et du Ciel, fut tué par son frère Seth. Ce dernier démembra le corps d&rsquoiris en 14 morceaux avant de le jeter dans le Nil. Isis, soeur-épouse d&rsquoiris, grâce à ses pouvoirs divins, remembra son corps, avant de lui rendre la vie et de concevoir leurs fils : Horus.
Osiris devint alors le Maître de l’Au-delà et Horus, victorieux de Seth, eût l’Égypte en héritage. Ces mystères donnaient lieu à une célébration initiatique de 21 jours qui commémorait, perpétuait et renouvelait la légende fondatrice de l’Égypte.
« J’ai construit la grande pyramide »
J_AI-CONSTRUIT-LA-G10EBA60-656x1024Christian Jacq est tombé amoureux de l’Egypte à 13 ans.
Il ne faut donc pas s’étonner que pour leur voyage de noce il ait conduit son épouse sur le site antique de Menphis.
Depuis, cet écrivain égyptologue n’a cessé de consacrer une foule d’ouvrages à ce pays qui le fait toujours rêver, qui « est sa vie ».
Plusieurs ont été des best-sellers. Le dernier qui vient de sortir aux éditions XO, « J’ai construit la grande pyramide » est un roman riche en rebondissements et fort bien mené qui se déroule il y a 5 000 ans.
Il retrace la formidable aventure d’un tailleur de pierre prêt à donner sa vie pour que s’élève à jamais la Grand Pyramide, la dernière des sept merveilles du monde encore visible, laquelle devait permettre à l’âme de Khés, le pharaon, de rejoindre les paradis de l’autre monde.
C’est une oeuvre très documentée et historiquement précise qui tombe à pic alors qu’une association à but non lucratif, HIP Institut (Héritage, Innovation, Préservation) s’apprête à piloter une mission scientifique destinée à savoir si les pyramides renferment encore des secrets.
Drones, scanners et reproduction en 3D
La mission qui est internationale commencera ses travaux au début de novembre et s’achèvera à la fin de 2016.
Elle auscultera à 60km au sud du Caire, sur le site de Dahchour, dans le désert bordant la vallée du Nil quatre chefs d’œuvre de la IVè dynastie pharaonique (de 2575 à 2465 avant J-C) : les pyramides des pharaons Snefrou, Kés et Knéfren.
Plusieurs technologies d’exploration se succèderont sans toucher aux édifices eux-mêmes.
Deux missions de thermographie infrarouge, technique utilisée par l’industrie aérospatiale, permettront d’établir une carte thermique des quatre monuments afin d’analyser « la peau » des pyramides et de détecter les éventuels vides intérieurs proches de la surface du calcaire.
Viendra ensuite la radiographie par détecteur de muons, des particulaires élémentaires, une technique développée au Japon. Elle vérifiera et visualisera avec précision la présence de structures inconnues au cœur même des pyramides.
Pour finir, une campagne menée à l’aide de drones et de scanners au laser, produira la reconstitution en 3D du plateau de Guizeh où sont les pyramides.
La photogramétrie laser fournira une précision centimétrique jamais atteinte de l’intérieur et de l’extérieur des pyramides de Guizeh et de celles du site de Dahchour ainsi que de tous les monuments qui y sont érigés.
F.C.
Exposition Osiris
Du 8 septembre 2015 au 31 janvier 2016.
« J’ai construit la grande pyramide »
Christian Jacq, Editions XO, 400 pages 21, 90 euros
Lire un extrait
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Tant que j'y suis, même si ce n'est pas Egyptien .... :
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https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201606041025568855-histoire-civilisation-inde/
On sait désormais quelle est la plus ancienne civilisation du monde © Flickr/ Emmanuel DYAN
04.06.2016
Des géhysiciens et des archéologues indiens ont présenté des preuves indiquant que la civilisation de la vallée de l'Indus serait la plus ancienne connue.
La civilisation de la vallée de l'Indus (également appelée harappéenne) ne s'est pas formée il y a 5.500 ans, comme on le pensait auparavant, ont établi des chercheurs indiens. Elle est de 2.500 ans plus ancienne, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports.
Si les conclusions des spécialistes se confirment, la civilisation de la vallée de l'Indus serait donc plus ancienne que celles de la Mésopotamie et de l'Egypte.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des échantillons de céramique et de restes d'animaux provenant de deux couches archéologiques dans le district de Fatehabad, en Inde.
Les scientifiques ont également réussi à relever les changements culturels liés aux changements climatiques. Ils ont supposé que le déclin de la civilisation n'était pas directement lié au facteur climatique.
Si initialement, la civilisation harappéenne cultivait activement des céréales à gros grain (blé et orge), la sécheresse l'a forcée à changer de stratégie agricole et à se tourner vers le mil et le riz qui supportent mieux la sécheresse. Cela aurait entraîné une désurbanisation et une croissance de la population rurale.
La civilisation de la vallée de l'Indus, dite aussi civilisation harappéenne (v. 5000 av. J.-C. — 1900 av. J.-C. selon la datation actuelle), est une civilisation de l'Antiquité dont l'aire géographique s'étendait principalement dans la vallée du fleuve Indus sur le sous-continent indien (autour du Pakistan moderne). Ses villes étaient dotées de canalisations et de toilettes publiques, ses villages de systèmes d'irrigation. Les représentants les plus probables de cette culture seraient les locuteurs des langues dravidiennes (essentiellement parlées dans le sud de l'Inde).
La civilisation harappéenne est tombée en décrépitude vers le XVIIe siècle avant notre ère, le plus probablement suite à une invasion des ancêtres des Iraniens et des Indiens modernes.
Lire aussi:
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https://fr.news.yahoo.com/arch%C3%A9ologie-gigantesque-monument-cach%C3%A9-d%C3%A9couvert-site-petra-jordanie-164504051.html
Archéologie : un gigantesque monument "caché" découvert sur le site de Petra, en Jordanie
10 juin 2016
La cité antique de Petra (Jordanie), le 31 Août 2007. Ad Dayr a la plus grande façade (45 par 50 mètres)
"Caché sous notre nez" : deux archéologues ont mis à jour une immense structure sur le légendaire parc archéologique de Petra, d'après un article scientifique publié le mois dernier.
Un article publié en mai 2016 par la revue des Écoles américaines de recherche orientales (JSTOR) indique que c'est grâce à la technologie que cette découverte a été possible sur le site antique de Petra, en Jordanie, célèbre entre autres pour avoir été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1985, et avoir accueilli le tournage du film Indiana Jones et la dernière croisade, sorti quatre ans plus tard.
Grâce à "Google Earth", aux imageries satellite "World View" 1 et 2, et à des drones, deux archéologues américains, Christopher Tuttle et Sarah Parcak, ont pu mettre à jour une structure monumentale composée de deux plateformes rectangulaires, jusqu'ici restées cachées car inaccessibles, l'une mesurant près de 56 mètres sur 49, et l'autre 8,5 mètres sur 8,5.
"Je savais qu'il y avait quelque chose ici et je suis persuadé qu'au moins un autre archéologue parmi tous ceux qui ont travaillé à Pétra ces cent dernières années avait également remarqué quelque chose, a déclaré Christopher Tuttle. Mais je ne crois pas que grand-monde ait vraiment fait attention aux faces de la structure".
Ces structures se trouvent à moins d'un kilomètre au sud de Petra. D'après les archéologues à l'origine de la découverte, "cette plateforme monumentale n'a pas d'équivalent à Pétra et dans ses environs".
Si le monument se trouve toujours enfoui dans le sable, des poteries nabatéennes datant du IIe siècle avant JC découvertes à sa surface permettent de déterminer qu'il serait vieux de plus de 2.150 ans, selon le magazine National Geographic.
Le quotidien britannique The Guardian détaille par ailleurs que les fouilles auraient révélé d'autres objets de l'antiquité romaine
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Le plus grand palais qui ait jamais existé : des archéologues chinois retrouvent les traces de la résidence impériale mythique de Kublai Khan décrite par Marco Polo
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Archéologie: un temple de la déesse Mout mis à jour en Egypte
28.06.2011
La Mission française des fouilles de Tanis (Basse-Egypte) a découvert les vestiges d'un temple de la déesse Mout vieux de plus de trois mille ans, a annoncé mardi le porte-parole du ministère égyptien des Antiquités.
Le monument mis à jour est constitué de quelque 120 blocs calcaires, dont 78 portent des inscriptions permettant de dater cette découverte de l'époque du pharaon de la XXIIe dynastie Osorkon II (de 874 à 850 avant J.-C.).
Dans la mythologie égyptienne, Mout symbolise les valeurs maternelles. Déesse dangereuse, elle se transforme en lionne aux griffes acérées, mais sait aussi, sous la forme d'un vautour, veiller sur les hommes et leur redonner la vie.
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 17 juin 2016 à 09:46
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kokin38 (clôturé)
il y a 8 ans
j'ai lu ce post !
très interessant !
merci sib de ne pas le laisser périr!
je noterais aussi ce que je possède sur l'egypte!
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Citation de "kokin38"j'ai lu ce post !
très interessant !
merci sib de ne pas le laisser périr!
je noterais aussi ce que je possède sur l'egypte!
Avec grand plaisir
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kokin38 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "sibelius"Citation de "kokin38"j'ai lu ce post !
très interessant !
merci sib de ne pas le laisser périr!
je noterais aussi ce que je possède sur l'egypte!
Avec grand plaisir
merci à toi de remonter un post interessant !
vrai
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Citation de "granitalpina"Citation de "lumiere18"un missile et il n'y aura plus de mystere oupsss!!!
riressss..
destruction de site archéologique en egypte ...... prison à vie !!
en france prison dorée !
Mieux que le hilton....
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danydu79 (clôturé)
il y a 4 ans
Granite géo polymère(pierre moulé) et loupe géante(laser) ,
d’après les dernières infos ,
en ce qui concerne la cavité découverte au dessus de la grande galerie , toujours aucune réponse apparemment ,
ils font durée le business !!
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