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Merci Duch' de ce coup de main mais je dois avouer, que là, sur le coup pour continuer, j'ai un blanc.
Ce qui est quand même fort paradoxal en regard du si noir que j'avais préalablement étalé.
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On a le temps.
Neil aussi, qui se remet de ses émotions...
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Cette deuxième lettre lui faisait craindre le pire et elle se demanda si elle ne devait pas alerter les autorités plutôt que de continuer à jouer au chat et à la souris. Les minutes succédèrent aux minutes, et la fatigue aidant, un mal de tête s'annonça. Elle n'était ni coiffée, ni maquillée, et son tee shirt était trempé de sueur. Quelques gouttes perlèrent jusqu'à la lisière de sa culotte, laissant apparaitre les poils de son pubis, qui méritaient bien une petite coupe aux ciseaux. Quand les battements de son coeur eurent recouvré un rythme normal, elle lutta contre le besoin de sangloter qui montait en elle. "Ne craque pas, Neil !, se dit elle, pas maintenant !"
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Elle reposa la seconde enveloppe, sans l’ouvrir, et reprit entre ses doigts le cliché qu’elle n’avait toujours pas retourné. Neil le scruta à nouveau, puis, d’un geste soudain énervé le balança sur le bureau et se leva d’un bond. Marre ! dit-elle.
Assise sur le rebord de la baignoire, elle se fit couler un bain. Y ajouta du moussant, des herbes de senteurs, remuant l’eau de sa main traînante de temps à autre, rêveuse. Ailleurs. Dans le miroir qui s’embuait peu à peu, elle vit son image se flouter jusqu’à disparaître, n’étant plus qu’une forme vague, lointaine. Elle ne pensait plus à rien. Se sentant vide, vidée. Et lassée de cette histoire.
Neil s’ occupa donc d’elle et de ce à quoi une femme s’ occupe dans ces moments-là...
Elle était belle et le savait. Pourtant, nul homme n’existait dans sa vie, aucun amoureux ni ami. Pas encore, se disait-elle. Je veux tout d’abord finir d’écrire mon livre, un roman noir genre polar sur lequel elle travaillait depuis déjà pas mal de semaines et de mois, et qui avançait doucettement, sans se presser, tant l’écriture devenait chaque jour toujours un peu plus difficile, surtout ces temps-ci. Sans doute avait-elle besoin de se changer les idées ou au moins, d’un changement d’air ou d’un week-end à la campagne chez sa bonne vieille copine Alice*. Oui, bonne idée. Elle l’appela.
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(*un mot, et je change)
Modifié il y a 6 ans, le samedi 20 octobre 2018 à 01:16
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Allo ? ma poulette ! Oui, c'est moi.
Comment tu vas, toi, ma ptite fleur de lys...
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Citation de duschnock
Allo ? ma poulette ! Oui, c'est moi.
Comment tu vas, toi, ma ptite fleur de lys...
"allo..."
n'existait pas au XIX siecke...
un peu de tenue..
que diable..!
pas plus qu'une rolex à 50 ans ..
pour prouver ...
qu'on a réussi à rester con..
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...crrttt-ccrrtt...
Modifié il y a 6 ans, le dimanche 21 octobre 2018 à 01:56
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Citation de duschnock
...crrttt-ccrrtt...
tkt...
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Je ne vois pas la pertinence ni encore moins l'impertinence qu'il y a à venir ici perturber le fil de ce post collectif, œuvre commune, qui est déjà bien assez difficile et long à suivre, ainsi qu'à lire, et ô combien plus encore à écrire...
C'est indigne, rien d'autre ! Et très petit.
D'autant plus que le trublion en question n'en a rien lu.
Qu'importe visiblement, on l'aura vu.
Merci à lui donc de respecter au moins ça, ne serait-ce qu'aux noms des autres participants.
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eireen (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de arthur_rambo
"allo..."
n'existait pas au XIX siecke...
un peu de tenue..
que diable..!
pas plus qu'une rolex à 50 ans ..
pour prouver ...
qu'on a réussi à rester con..
Oh le " vilain personnage alias arthur_rambo" qui vient perturber un fil qui ne l'intéresse en rien
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Citation de eireen
Oh le " vilain personnage alias arthur_rambo" qui vient perturber un fil qui ne l'intéresse en rien
c'est mon coté contrat diction..
pardonne moi...
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eireen (clôturé)
il y a 6 ans
Neil s'attela à la tâche. D'un des tiroirs de sa commode, elle sortit cahier. Pas n'importe quel cahier non ! Elle prit le cahier aux pages jaunies pas les ans.
Ce cahier était vierge de tous écrits. Tant de fois, elle l'avait extrait de ce tiroir ou il était dissimulé, dans l’attente, à chaque fois fermement décidée, à tracer en ses pages ses secrets les plus intimes, secrets enfouis au plus profond de son cœur. Fébrile, elle sortit sa plus belle plume.
En cette fin de soirée chaude, elle en était consciente, si elle ne se décidait pas à remplir la 1ère page du cahier, " au grand jamais " sa vie ne se modifierait.
Modifié il y a 6 ans, le dimanche 21 octobre 2018 à 00:30
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Oh ! Attends... Il y a quelqu’un d’autre sur la ligne, je crois. Tu entends ? On dirait que... qu’on nous écoute, non ? Bon, je peux pas t’en dire plus pour le moment mais c’est grave, tu sais. Fais-moi confiance. Je te rappelle d’une cabine, en bas. Bisou, ma toute lisse.
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Et Neil raccrocha. Oui, c’était bien ça, son téléphone était piraté. J’en suis sûr, se dit-elle. Les salauds. Elle s’habilla, descendit les vieux escaliers en bois et sortit dans la rue, un peu méfiante, regardant ici et là. Il faisait nuit, froid. Elle marcha jusqu’à la cabine en haut des Buttes-Chaumont, près de l’entrée du métro, d’où elle rappela son amie.
Elles se mirent d’accord, et dès le lendemain matin Neil prenait l’avion jusqu’à Notre-Dame-Des-Landes, le nouvel aéroport.
Alice l'attendait...
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