fredvienne

poésie kokine ...

il y a 7 ans
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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

L’Idole, Sonnet du Trou du Cul
Arthur Rimbaud

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte caline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Les bijoux
Charles Baudelaire

La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Les poètes l’ont si bien dit
Pierre de Ronsard

Je te salue, Ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente!

C’est toi qui fais que plus ne me tourmente
L’archer volant qui causait mes ennuis;
T’ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.

Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D’un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles:

Tous vers galans devraient, pour t’honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

Pierre de Ronsard (1570)

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Polissonnerie
Voltaire

Je cherche un petit bois touffu,
Que vous portez, Aminthe,
Qui couvre, s’il n’est pas tondu
Un gentil labyrinthe.
Tous les mois, on voit quelques fleurs
Colorer le rivage ;
Laissez-moi verser quelques pleurs
Dans ce joli bocage.

– Allez, monsieur, porter vos pleurs
Sur un autre rivage ;
Vous pourriez bien gâter les fleurs
De mon joli bocage ;
Car, si vous pleuriez tout de bon,
Des pleurs comme les vôtres
Pourraient, dans une autre saison,
M’en faire verser d’autres.

– Quoi ! vous craignez l’évènement
De l’amoureux mystère ;
Vous ne savez donc pas comment
On agit à Cythère ;
L’amant, modérant sa raison,
Dans cette aimable guerre,
Sait bien arroser la gazon
Sans imbiber la terre.

– Je voudrais bien, mon cher amant,
Hasarder pour vous plaire ;
Mais dans ce fortuné moment
On ne se connait guère.
L’amour maîtrisant vos désirs,
Vous ne seriez plus maître
De retrancher de nos plaisirs
Ce qui vous donna l’être.

Voltaire

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Mignonne
Stéphane Mallarmé

Mignonne, sais-tu qu’on me blâme
De t’aimer comme je le fais ?
On dit que cela, sur mon âme !
Aura de singuliers effets;
Que tu n’es pas une duchesse,
Et que ton cul fait ta richesse,
Qu’en ce monde, ou rien n’est certain,
On peut affirmer une chose:
C’est que ton con vivant et rose
N’est que le con d’une putain !
Qu’est-ce que cela peut foutre ?
Lorsqu’on tient ces vains propos,
Je les méprise, et je passe outre,
Alerte, gaillard et dispo !
Je sais que près de toi je bande
Vertement, et je n’appréhende
Aucun malheur, sinon de voir,
Entre mes cuisses engourdies,
Ma pine flasque et molle choir !…

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

L’Épouseur de famille
Thé;ophile Gautier

L’épouseur de famille
Fuit la fille
Qui n’a pour dot qu’un cu
Sans écu.
Aussi, quoique jolie,
Azélie
Se trouve vierge encor
Faute d’or.
Le désir la picote
Sous sa cotte,
Et souvent elle doit
Mettre un doigt
Qui longtemps y repose
Sur sa rose.
Le dard raide et fumant
D’un amant
Ferait mieux son affaire,
Mais que faire
Quand on est seule au lit
Et qu’on lit
Un roman érotique
Spermatique,
Qui fait rentrer le bras
Sous les draps ?
La main partout lutine,
Libertine,
Agace le bouton
Du téton
Qui, sentant la caresse
Se redresse,
Passe au ventre poli
Sans un pli,
Tâte les fesses, rondes
Mappemondes,
Entr’ouvre les poils longs,
Bruns ou blonds
Et glisse triomphante
Dans la fente
Où, sous le capuchon
Folichon,
Le clitoris s’abrite,
Rose ermite.
L’index frotte d’abord
Sur le bord
La coquille rosée
Arrosée
Du liquide élixir
Du désir ;
Cherche le point sensible
De la cible,
Et trouvant le ressort
Bandé fort,
Fait jaillir Aphrodite
Interdite
D’avoir joué ce tour
À l’amour.
D’autres fois, plus lubrique,
Elle applique
En long son traversin
Sur son sein ;
Dans ses cuisses l’enferme,
Fort et ferme,
L’étreint comme un amant
Puisamment,
Lève les reins et frotte
À sa motte
Le molasse phallus
Tant et plus.
Ce sac de plume d’oie
Qui se ploie,
Représente assez mal
L’idéal.
Pourtant la pose est digne
Du beau cygne
Qui, chez les Grecs, banda
Pour Léda.
Hélas ! Sur la mortelle
Aucune aile
Des cieux en frémissant
Ne descend.
Aucun dieu de l’Olympe
Ne la grimpe :
Les dieux, chauds autrefois,
Sont très froids.
La jouissance arrive,
Convulsive,
Tachant d’un jet subtil
Le courtil.
Dans la petite coupe
Une soupe,
Où manque le bouillon
De couillon,
Par Vénus attrapée
Est trempée ;
Et l’amour autre part
Met son dard !

Moralité

Ma fille, sois ardente,
Mais prudente,
Et sentant l’oreiller
Se plier
Tout au bas de ton ventre
Où rien n’entre
Ne va pas, pour jouir,
Enfouir
Dans ta fleur élargie
Ta bougie.
Bientôt le chandelier
Tout entier
Suivrait, sans la bobèche
Qui l’empêche.
Au fond du temple étroit
Que le doigt
Respecte la membrane
Diaphane,
Dont passera l’hymen
L’examen.

Thé;ophile Gautier, Poésies libertines

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birdfree il y a 7 ans

Tiens en voilà un...
La première qui fait une inter je lui dédie...

Epithalame

Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l'avouer, en dépit d'Avinain,
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses ?

Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l'honneur abject des suçons sans venin
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l'or des sluices.

Ô ma tendre putain ! tes fesses ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère,
L'humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune chaque nuit, si vaine de son cul,
Et de tes yeux jaillit, même quand tu les voiles,
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.

Guillaume Apollinaire

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Citation de birdfree Tiens en voilà un...
La première qui fait une inter je lui dédie...

Epithalame

Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l'avouer, en dépit d'Avinain,
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses ?

Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l'honneur abject des suçons sans venin
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l'or des sluices.

Ô ma tendre putain ! tes fesses ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère,
L'humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune chaque nuit, si vaine de son cul,
Et de tes yeux jaillit, même quand tu les voiles,
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.

Guillaume Apollinaire


mdrrr
et merci
je le connaissais !
mais je l'avais oublié
lol

Photo de morganna
morganna il y a 7 ans

Voilà qui nous manquait....

Bien le bonsoir chaton

Photo de birdfree
birdfree il y a 7 ans

Citation de morganna Voilà qui nous manquait....

Bien le bonsoir chaton


Même si tu ne dit bonsoir qu'à lui
Salut Morganna
Et comme tu es la première

Photo de fredvienne
fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Citation de morganna Voilà qui nous manquait....

Bien le bonsoir chaton


bisous ma fée poétesse !!!!!!
tu m'as manqué aussi

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

Citation de birdfree Même si tu ne dit bonsoir qu'à lui
Salut Morganna
Et comme tu es la première


jaloux !!
mdrrrrr

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

le prem poyemme du joure ...chi chi !!
che pourre vou



A Julie
Alfred de Musset

On me demande, par les rues,
Pourquoi je vais bayant aux grues,
Fumant mon cigare au soleil,
A quoi se passe ma jeunesse,
Et depuis trois ans de paresse
Ce qu’ont fait mes nuits sans sommeil.

Donne-moi tes lèvres, Julie ;
Les folles nuits qui t’ont pâlie
Ont séché leur corail luisant.
Parfume-les de ton haleine ;
Donne-les-moi, mon Africaine,
Tes belles lèvres de pur sang.

Mon imprimeur crie à tue-tête
Que sa machine est toujours prête,
Et que la mienne n’en peut mais.
D’honnêtes gens, qu’un club admire,
N’ont pas dédaigné de prédire
Que je n’en reviendrai jamais.

Julie, as-tu du vin d’Espagne ?
Hier, nous battions la campagne ;
Va donc voir s’il en reste encor.
Ta bouche est brûlante, Julie ;
Inventons donc quelque folie
Qui nous perde l’âme et le corps.

On dit que ma gourme me rentre,
Que je n’ai plus rien dans le ventre,
Que je suis vide à faire peur ;
Je crois, si j’en valais la peine,
Qu’on m’enverrait à Sainte-Hélène,
Avec un cancer dans le coeur.

Allons, Julie, il faut t’attendre
A me voir quelque jour en cendre,
Comme Hercule sur son rocher.
Puisque c’est par toi que j’expire,
Ouvre ta robe, Déjanire,
Que je monte sur mon bûcher.

Alfred de Musset

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fredvienne (clôturé) il y a 7 ans

je me dédie ce poème !
à mon age, je trouve qu'il me va très bien !!


C’est entre septante et nonante
Esther Granek

C’est entre septante et nonante
Qu’on voudrait prendre la tangente
Refaire des galipettes encore
Et tourner le dos à son sort.

C’est entre septante et nonante
Qu’on aime écouter les histoires
Tout en sachant qu’on est la poire
Des jolis rêves qui vous hantent.

C’est entre septante et nonante
Qu’on s’accroche d’une griffe affaiblie
Aux années qui n’ont plus de prix
Quand on voit le bas de la pente.

C’est entre septante et nonante
Qu’on tient le plus à ses pénates.
De l’asile pourvu qu’on vous exempte
Avant la dernière mise en boîte.

Allez les septante les nonante !
Cessez donc de broyer du noir
Car aujourd’hui l’âge vient tard
Vous êtes jeunets et les ans mentent.

Allez les septante les nonante !
Gaiement faites faire la culbute
L’amour ne vous a pas dit zut
Et soyez de ceux qui enchantent.

Allez les septante les nonante !
Faites honneur aux cochonnailles
Et empiffrez-vous aux ripailles
Et reprenez de ce qui tente.

Allez les septante les nonante !
N’avez point dit le dernier mot
Et si l’on vous prend pour des sots
Vous leur ferez voir qu’à nonante…

Allez les septante les nonante !
Allez les septante les… !
Allez les sep… !
Allez… !
Ahhh…
Fin.


Participants

Photo de birdfree Photo de morganna Photo de lumierevif Photo de iseult Photo de arthur_rambo Photo de mephilto Photo de alice-2 Photo de signe-de-piasse Photo de schal123 Photo de takkiine Photo de blonq Photo de elnetta