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septcents (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Oui septcents. Je vais te dire miss. J'ai connu quelqu'un qui ne souffrait pas de misère sociale, mais qui était en grande détresse morale. Cette personne avait dans son sac le petit livre de Sénèque " de la briéve re de la vie" elle en avait fait son bréviaire. Les pages étaient toutes détachées, la lecture en devenait difficile, mais elle s'accrochait à ce petit livre. Jusqu'au jour où elle a rencontré quelqu'un qui l'a sorti de son marasme. La vie est faite de rencontres. Les mots les plus humains, beaux et vrais que j'ai lu de la matinée, pour ça, je te dis merci septcents. Merci la miss. Ces simples mots me font très plaisir.
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gorf (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mislead"Citation de "gorf"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Qui est riche? Qui est pauvre?... Poses cette question à quelqu'un qui a le ventre vide... Nul besoin.
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gorf (clôturé)
il y a 8 ans
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gorf (clôturé)
il y a 8 ans
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larchange (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici
Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie.
Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre.
Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui.
Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre.
C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens.
Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là.
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gorf (clôturé)
il y a 8 ans
répondre, c 'est trouver une raison de ne plus se poser la question... se satisfaire?
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gorf (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. survivre, c 'est être en lutte.. et avoir le dessus.
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septcents (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens. Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là. Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu.
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larchange (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici
Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie.
Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre.
Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui.
Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre.
C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens.
Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là.
Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu.
Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs.
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septcents (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens. Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là. Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu. Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs. C'est le moins que l'on puisse dire, nos valeurs ne sont pas les mêmes. C'est parfois compliqué d'entrer dans un débat, c'est pourtant nécessaire si l'on veut transmettre ses valeurs. Et tant pis si cela reste stérile.
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larchange (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens. Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là. Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu. Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs. C'est le moins que l'on puisse dire, nos valeurs ne sont pas les mêmes. C'est parfois compliqué d'entrer dans un débat, c'est pourtant nécessaire si l'on veut transmettre ses valeurs. Et tant pis si cela reste stérile. Cela me rappelle, réminiscence, bien que tu saches combien j'ai pris mes distances avec le christianisme (sans rejeter pour autant la parole de cet homme...) le prophète disant donc que le semeur sème mais qu'il ne sait pas où tombent ses graines; certaines germeront, d'autres non. mais il faut semer quand même, il ne nous appartient pas de savoir où les graines germeront. Et je vais aller plus loin : quand bien même la terre sur laquelle je sème ne devait jamais permettre l'éclosion des graines, il faudrait quand même le faire, il faut quand même semer. je sens que les choses doivent être faites, et que l'échec ou la réussite de nos actes ne nous appartient pas. Seule la foi compte que dieu existe ou n'existe pas. comme tu le sais je pense que la foi précède l'idée de Dieu. il est possible d'avoir la foi sans croire en aucun dieu. toute ton action dans le réel, que je connais, est d'ailleurs un puissant acte de foi.
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septcents (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens. Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là. Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu. Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs. C'est le moins que l'on puisse dire, nos valeurs ne sont pas les mêmes. C'est parfois compliqué d'entrer dans un débat, c'est pourtant nécessaire si l'on veut transmettre ses valeurs. Et tant pis si cela reste stérile. Cela me rappelle, réminiscence, bien que tu saches combien j'ai pris mes distances avec le christianisme (sans rejeter pour autant la parole de cet homme...) le prophète disant donc que le semeur sème mais qu'il ne sait pas où tombent ses graines; certaines germeront, d'autres non. mais il faut semer quand même, il ne nous appartient pas de savoir où les graines germeront. Et je vais aller plus loin : quand bien même la terre sur laquelle je sème ne devait jamais permettre l'éclosion des graines, il faudrait quand même le faire, il faut quand même semer. je sens que les choses doivent être faites, et que l'échec ou la réussite de nos actes ne nous appartient pas. Seule la foi compte que dieu existe ou n'existe pas. comme tu le sais je pense que la foi précède l'idée de Dieu. il est possible d'avoir la foi sans croire en aucun dieu. toute ton action dans le réel, que je connais, est d'ailleurs un puissant acte de foi. Certainement la foi précède l'idée de Dieu. Nous ensemençons, toi comme moi, des esprits qui sont encore tout neufs. La graine peut prendre plus aisément. Il y aura sans doute quelques graines qui ne prendront pas, où qui avorteront nous le savons bien. Est-ce que cela doit infléchir notre volonté de semer? Certainement pas! Nous sommes pris dans ce processus de transmission et rien ne pourra stopper cet rage, cette fièvre que nous avons de transmettre. Quand bien même les résultats ne seraient pas à la hauteur de nos espérances!
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larchange (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici
Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie.
Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre.
Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui.
Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre.
C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens.
Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là.
Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu.
Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs.
C'est le moins que l'on puisse dire, nos valeurs ne sont pas les mêmes. C'est parfois compliqué d'entrer dans un débat, c'est pourtant nécessaire si l'on veut transmettre ses valeurs. Et tant pis si cela reste stérile.
Cela me rappelle, réminiscence, bien que tu saches combien j'ai pris mes distances avec le christianisme (sans rejeter pour autant la parole de cet homme...) le prophète disant donc que le semeur sème mais qu'il ne sait pas où tombent ses graines; certaines germeront, d'autres non. mais il faut semer quand même, il ne nous appartient pas de savoir où les graines germeront. Et je vais aller plus loin : quand bien même la terre sur laquelle je sème ne devait jamais permettre l'éclosion des graines, il faudrait quand même le faire, il faut quand même semer. je sens que les choses doivent être faites, et que l'échec ou la réussite de nos actes ne nous appartient pas. Seule la foi compte que dieu existe ou n'existe pas. comme tu le sais je pense que la foi précède l'idée de Dieu. il est possible d'avoir la foi sans croire en aucun dieu. toute ton action dans le réel, que je connais, est d'ailleurs un puissant acte de foi.
Certainement la foi précède l'idée de Dieu. Nous ensemençons, toi comme moi, des esprits qui sont encore tout neufs. La graine peut prendre plus aisément. Il y aura sans doute quelques graines qui ne prendront pas, où qui avorteront nous le savons bien. Est-ce que cela doit infléchir notre volonté de semer? Certainement pas!
Nous sommes pris dans ce processus de transmission et rien ne pourra stopper cet rage, cette fièvre que nous avons de transmettre. Quand bien même les résultats ne seraient pas à la hauteur de nos espérances!
Nous devons agir car nous sentons que nous devons agir, nous faisons ce que nous devons faire, espérant réussir mais acceptant l'échec, sans même espérer aucune reconnaissance; c'est en cela que nous ne sommes asservis ni à un dieu ni à aucune religion : nous n'attendons rien de quiconque. Nous faisons ce que nous devons faire. En cela notre civilisation est absolument différente de la leur.
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septcents (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "larchange"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "septcents"Citation de "mislead"Citation de "larchange"Citation de "mislead"La philosophie est la nourriture des riches, les pauvres, eux, vont aux "restos du coeur"! Yes! Haut les coeurs! Bonjour ici Je me souviens encore d'une autre situation, j'étais toujours en situation précaire, mais à Paris. Je discutais philosophie avec un homme de mon âge, 22 ou 23 ans, un SDF qui n'avait pas fait d'études . Je parlais de Nietzsche, je me suis rendu compte que cet homme qui ne vivait que de subsides ou de dons de l'Armée du salut (à l'époque quand on ne savait pas où dormir on allait voir l'Armée du salut) je me souviens donc qu'il connaissait Nietzsche. Soudain il me sortit un livre de sa poche, me le présenta, et dit "je me promène toujours avec l'Apologie de Socrate". J'en suis resté baba! Oui mis-led même ceux qui vont voir les restos du coeur même ceux-là peuvent aimer la philosophie. Ce qui est positif dans ton commentaire: pour tout ceux qui croient que les personnes en rupture sociale sont des "cons" et bien ils se trompent, ça peut arriver à n'importe qui, mais tu sais aussi bien que moi que ça ne représente pas la majorité des gens qui sont dans cette situation. Est-ce que Socrate l'a sorti de sa misère...J'en doute, la réalité est autre. Ça ne le sortait pas de sa misère sociale. Je suis d'accord aussi, mais ça lui permettait de rester debout et de savoir qu'il restait un homme . C'était important pour lui. Je n'ai pas dit le contraire, on se raccroche à bien des choses...survivre. C'est ce que je voulais ecrire. Le plus important est de survivre. A chacun ses moyens. Toi! tu es là! incroyable, merci d'être là. Je désirais, pour une fois, participer et ecrire ce que j'avais vécu. Tu as raison de t'engager, tu as effectivement beaucoup à dire. Quel que soit le jugement que tu portes sur les personnes qui sont ici, dire, c'est transmettre, et peu importe à qui tu transmets, tu fais ce que tu dois faire. Nous portons les valeurs d'une civilisation qui est nôtre : ne jamais oublier, toujours aussi transmettre. Nous sommes des orientaux, 700 ans, et nous devons rester fiers de ce que nous sommes, même si les valeurs de notre civilisation ne sont pas les leurs. C'est le moins que l'on puisse dire, nos valeurs ne sont pas les mêmes. C'est parfois compliqué d'entrer dans un débat, c'est pourtant nécessaire si l'on veut transmettre ses valeurs. Et tant pis si cela reste stérile. Cela me rappelle, réminiscence, bien que tu saches combien j'ai pris mes distances avec le christianisme (sans rejeter pour autant la parole de cet homme...) le prophète disant donc que le semeur sème mais qu'il ne sait pas où tombent ses graines; certaines germeront, d'autres non. mais il faut semer quand même, il ne nous appartient pas de savoir où les graines germeront. Et je vais aller plus loin : quand bien même la terre sur laquelle je sème ne devait jamais permettre l'éclosion des graines, il faudrait quand même le faire, il faut quand même semer. je sens que les choses doivent être faites, et que l'échec ou la réussite de nos actes ne nous appartient pas. Seule la foi compte que dieu existe ou n'existe pas. comme tu le sais je pense que la foi précède l'idée de Dieu. il est possible d'avoir la foi sans croire en aucun dieu. toute ton action dans le réel, que je connais, est d'ailleurs un puissant acte de foi. Certainement la foi précède l'idée de Dieu. Nous ensemençons, toi comme moi, des esprits qui sont encore tout neufs. La graine peut prendre plus aisément. Il y aura sans doute quelques graines qui ne prendront pas, où qui avorteront nous le savons bien. Est-ce que cela doit infléchir notre volonté de semer? Certainement pas! Nous sommes pris dans ce processus de transmission et rien ne pourra stopper cet rage, cette fièvre que nous avons de transmettre. Quand bien même les résultats ne seraient pas à la hauteur de nos espérances! Nous devons agir car nous sentons que nous devons agir, nous faisons ce que nous devons faire, espérant réussir mais acceptant l'échec, sans même espérer aucune reconnaissance; c'est en cela que nous ne sommes asservis ni à un dieu ni à aucune religion : nous n'attendons rien de quiconque. Nous faisons ce que nous devons faire. En cela notre civilisation est absolument différente de la leur. Fais ce que tu dois. Impératif catégorique qui nous rappelle quelque chose! Nous n'attendons évidemment aucune justification, ni reconnaissance de quiconque. Nous faisons ce que nous devons faire, sans état d'âme. C'est cela qui justifie notre transmission. Et c'est pour cela qué c'est beau d'enseigner.
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