desmotspassent

Bohème sur la septième...

il y a 9 ans
Auteur Message
Photo de cecil28
cecil28 (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "desmotspassent"Citation de "mislead"Citation de "desmotspassent"Citation de "mislead"

Bonsoir cécil, je fais une réponse groupée.
Tu as bien résumé ma pensée, j'y apporterai, cependant, une précision. Il me semble utile de faire un distinguo entre connaissance et savoir. Dans ce but, je te pose la fin du paragraphe dans le texte que j'ai précité.

c/c
...Mais devenir moins ignorant, donc plus «connaissant», ne veut pas nécessairement dire plus «savant». Ces deux mots, souvent employés comme synonymes, ne représentent cependant pas les mêmes choses. La connaissance se situe selon moi sur le plan de la conscience, reflétée par les attitudes et par conséquent associée à l'éducation, alors que le savoir se situe tant qu'à lui sur le plan de la science, associé à l'enseignement.

**********************
J'ai parfois croisé des personnes dites instruites, donc supposées détentrices
d'un savoir et pourtant ignorantes de bien des connaissances. Il est bien entendu que la connaissance dans cette approche est relative à un vécu, une expérience, une analyse possible des événements, un regard humain sur le monde qui nous entoure. (comme tu l'as également noté dans ton com) .
Effectivement, il serait réducteur de penser que cette seule connaissance n'est possible qu'à travers l'accès au savoir. ( moyens mis en oeuvre/ outils/ supports...)
Suggestion que tous les individus seraient formatés dès le départ. Tous égaux?
Cela serait ne pas prendre en compte d'autres paramètres tels que: sociaux, éducationnels, culturels, environnementaux , et ce, dès l'enfance. Un enfant (qui deviendra l'adulte de demain) en échec scolaire manque t-il d'intelligence? Est-ce un "pitre"? ou simplement un fainéant? ...Je ne le pense pas pour les raisons que j'ai cité précédemment.
Evitons les schémas simplistes , il y a des réalités qui sont évidentes, Pensons , instruisons! oui! Mais en gardant une tolérance, une ouverture d'esprit.

Les disparités une réalité:

http://media.education.gouv.fr/file/etat21/20/1/EE-2011-niveau-etudes-milieu-social_199201.pdf


Hello Miss-L,

certes,mais il ne faut pas omettre deux choses: la curiosité et le goût d'apprendre – qualités essentielles et décisives par lesquelles tout un chacun va se construire.Et c'est un apprentissage sans fin puisqu'il y a toujours à apprendre et alors elles concernent les deux termes de ladite « classification » que tu reprends à ton compte.Or il se trouve que dans mon domaine d'activité depuis quelques années on observe une stérilisation de ces deux qualités chez un très grand nombre de jeunes, induisant une sorte de culpabilité chez eux.Et la plupart d'être porteurs d'un sentiment diffus envers eux-mêmes qu'ils paraissent incapables d'expliquer pour des raisons inconnues de moi.Et qu'un pareil nombre de jeunes soient dans cette « disposition » d'esprit ne peut pas être dû au hasard… Comme mes confrères qui s'impliquent j'essaie de comprendre ce phénomène mais nous nous heurtons à chaque fois à un « mur » dont le jeune est le « support » forcément involontaire.Ce phénomène est forcément une conséquence,mais sa cause est insaisissable.Ma position dans la « chaîne » de l'enseignement est d'une nature telle que je n'ai pas accès à ce qui se déroule en amont.Alors je multiplie les conjectures pour tenter de comprendre afin d'y remédier mais dans la plupart des cas c'est peine perdue puisqu'il est impossible d'établir un dialogue.Il y a un problème mais toutes les données ne sont pas accessibles,alors on est comme confinés dans du bancal permanent.

Quelqu'un,en amont - mais ça reste encore trop vague pour pouvoir travailler efficacement sur mon terrain.




Bonsoir DMP, j'ai visionné la vidéo, je ne suis pas convaincue , cela par dans tous les sens. Mais d'où sort ce monsieur? Sur quelles bases concrètes avance t-il ses propos?
Je pense que ça ne répond en rien aux questionnements du (des) parent "moyen" (terme à ne pas considérer péjorativement), divers protagonistes. Il est utile de rester accessible et compréhensible.
Tous les enfants ont au départ une curiosité naturelle et une envie d'apprendre.
Les programmes d'enseignement sont conçus pour un groupe sans tenir compte de l'individualité de l'enfant, ses capacités, ses aptitudes, son temps d'apprentissage, sa compréhension, sa personnalité...Je ne cherche pas à faire le "procès" des enseignants, il y en a des très bons comme d'autres le sont moins. Manque de structures, d'effectifs, classes surchargées... Une partie de ton message est confus, je perçois ton incompréhension...Pour rester sur une note positive, Il reste néanmoins des actions qui sont mises en place (je mets le lien) et j'ai retenu quelques passages intéressants d'un rapport de l'académie (Rennes) sur l'échec scolaire.

(cc)
les élèves « en difficulté » : il s’agit d’enfants, d’adolescents présentant des
comportements à risque : comportements violents (violences verbales,
physiques, hétéro - agressivité ou agressivité contre soi allant jusqu’aux
tentatives de suicide), conduites addictives, absentéisme à répétition,…Ces
comportements peuvent s’exprimer dans et hors l’Ecole, de façon bruyante ou,
a contrario, trop silencieuse (inhibition). Ils sont très souvent associés à l’échec
scolaire, mais pas toujours de façon linéaire au plan chronologique.
c) Les élèves « difficiles » : ceux-là n’arrivent pas à intégrer la norme scolaire
(rythme, discipline, droits et devoirs de la vie en collectivité), même si leurs
aptitudes à l’apprentissage sont réelles. Toutefois, ils sont plus ou moins
difficiles selon leurs interlocuteurs à l’Ecole : la plus ou moins grande
expérience professionnelle, la disponibilité, la capacité d’écoute, le
positionnement institutionnel, les valeurs déontologiques peuvent être facteurs
de banalisation comme de dramatisation des situations.

L’analyse de la situation d’un élèves qui « dérange », l’identification de solutions,
nécessitent une expertise multiple
En effet, qu’il s’agisse de situations d’élèves en décrochage scolaire, d’élèves présentant des
comportements à risque ou d’élèves difficiles, le dénominateur commun est la complexité des
déterminants qui génèrent ces situations. C’est ainsi que sont en jeu des facteurs sociaux,
culturels, économiques, religieux, … qu’il convient de ne pas occulter au risque de passer
complètement à côté de la problématique de fond et de n’aboutir qu’à des solutions partielles
ou inadaptées.
Le diagnostic de ces situations ne peut donc se contenter d’une seule vision, qu’elle soit
sociale, pédagogique, médicale, etc.

http://back.ac-rennes.fr/gdossier/projacad7/responsab/comsuivi.pdf

Autre lien (initiatives)
http://www.education.gouv.fr/cid83896/des-initiatives-innovantes-contre-le-decrochage-dans-les-academies.html



Hello Miss-L,

la part de confusion dans mon propos reflète l'opacité extrême de la réalité puisque je ne peux pas m'appuyer sur des études plus poussées que celles que tu me donnes à lire.Elles sont tellement superficielles que leur utilité n'a qu'une valeur...journalistique – celle d'attirer un peu l'attention du « grand public ».Que des généralités qui à mon niveau ne servent à rien parce que j'ai les mains dans le cambouis et qu'il est épais – tellement épais que je ne distingue rien dedans qui me permettrait un début de cohérence dans mes observations et mes réflexions ( mais je peux aussi admettre qu'au final je suis trop stupide pour appréhender ce que je tente de cerner et d'éclaircir ).Et lorsque je dis « dedans »,j'entends par là la capacité à pénétrer dans l'esprit d'un jeune,de pouvoir le sonder !

Bon,malgré tout je vais essayer d'amener autrement le problème: et là j'affirme qu'un grand nombre de ces jeunes que je côtoie chaque jour sont intellectuellement ( et parfois ) psychologiquement DÉTRAQUÉS !!! Or ces jeunes n'entrent dans aucune des catégories évoquées dans les textes que tu me soumets ! - Et chacun l'est d'une façon différente donc il me serait impossible de tenter de faire une synthèse au terme d'un long travail d'enquête.En précisant que la plupart sont scolarisés et provenant de divers lycées ( général ou technique ). - Je peux encore le dire autrement: avec beaucoup d'entre eux,en tant qu'observateur on se trouve placé quelque part entre l'autisme et la stupidité et entre ces deux termes parfois chez tel ou tel apparaît de la culpabilité.C'est dire l'ampleur du problème. - Mais,malheureusement,présenter les choses de cette façon c'est encore rester à un certain niveau de généralité.Car au détraquement intellectuel s'ajoute une immaturité ahurissante ! Et après cette tentative de cerner la complexité du problème,impossible de faire autrement que de dérouler la très longue chaîne des situations pédagogiques par lesquelles sont constatées ces différentes façons d'être que j'essaie de décrire à grands traits.Tous mes collègues comme tous mes confrères font le même constat,et l'impuissance à y remédier est commune pour tous.Pendant que,les années passant,le phénomène s'aggrave et s'étend ! Il a débuté il y a environ quatre ans.On pourrait presque dire qu'à ce moment-là il y eut un « avant » et un « après » de la jeunesse lycéenne – c'est dire l'ampleur du choc ! Et les gens de terrain comme je le suis nous ne disposons pas des outils intellectuels ( si tant est qu'ils existent – ce dont nous doutons ! ) pour appréhender un pareil désastre et mettre en place des façons d'enseigner appropriées – à dieu ne plaise ! :o(

Quant à Brighelli,je ne te ferai pas l'injure de te poser la question de savoir si tu n'as pas utilisé le Ninternet pour découvrir son parcours professionnel ( beaucoup de vidé;os intéressantes chez Youyou par ailleurs... ) et ses réflexions afférentes.
Lui aussi se voit contraint de demeurer à un certain niveau de généralité puisque d'emblée l’interview est placée à ce niveau du fait qu'un journaliste n'entend rien aux subtilités auxquelles il ne saurait être rompu... - A chacun ensuite de creuser,s'il le veut et quand il le peut...

Enfin bref ! - comme dirait dmp... :o)[/quote]

bonjour à tous!
Très intéressée par ce sujet , je repasserai ce soir...
mais je commencerai par le savoir et la connaissance et je suis d'accord misslead , différent et en même temps l'un ne va pas sans l'autre ... le savoir étant , je dirais le contenant du second ..l'acquisition d'un savoir passe par une assimilation, une compréhension de façon procédurale pour aboutir à la connaissance de ce dit savoir ... c'est ainsi que je le comprend ..
Il existe plusieurs sortes de savoirs , ceux je dirai qui tiennent à des concepts ou idées mais aussi ceux dits d'expériences , résultant du vécu, d'apprentissages , d'acquisitions ( savoirs faire, savoirs être ..) le tout est possible grâce à nos capacités cognitives d'appréhender ces savoirs et pouvoir du coup être dans la connaissance ...de même , lors de la prise de connaissance d'une information nous devons tenir compte de qui vient l'information, car un terme , peut avoir plusieurs sens ... un sociologue, un psychologue , un professionnel en marketing par exemple n'y mettrons pas obligatoirement le même sens ...
je vous souhaite une très bonne journée et à plus :o)

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "mislead"Citation de "gorf"Citation de "desmotspassent"

* :-$1


Yo DM!

Et Vive la Mariée! Ollé!....


Gorf....:-D




Yo! Avec ou sans dot?

Hi ML

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

+1

Bonjour Gorf ! biz

Hop !



Bonjour M.
...

et hop-hop!






+ 01 Bizzzzzzzzzzzzzzzzz....

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 25 mars 2016 à 08:22

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

"- Je peux encore le dire autrement: avec beaucoup d'entre eux,en tant qu'observateur on se trouve placé quelque part entre l'autisme et la stupidité et entre ces deux termes parfois chez tel ou tel apparaît de la culpabilité." DMP


Voilà là la mise en conditions pour une entrée réussie ds le monde de la délinquance .... c 'est juste la porte à côté, suffit d ' ouvrir....

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

http://www.la-croix.com/France/Nadia-Remadna-meres-banlieues-2016-01-21-1200732797

et voilà une dame qui mérite respect et surtout soutien....

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

Ce qui est évident, c 'est que l ' "on peut s 'en servir".... ce qui l ' est moins, c 'est " comment ça marche?"...

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

réussir à faire se se désintéresser de la compréhension du fonctionnement des choses, en rendant ceux qui s 'en servent dépendants (ds le sens - aussi - addictif du terme) de ces mêmes choses,.... et voilà de nouveaux esclaves sous la main

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

... et de la chair à canon...

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "desmotspassent"Citation de "ellesmele"http://forum-jepapote.forumactif.org/

Hello Ellesmele,

je suis un peu fatigué de déménager de Forum en Forum...
Alors pour l'instant je vais rester chez les établissements Smail...
Enfin tant que son Administrateur ne mettra pas les clefs de son Forum sous la porte ! :o) ( Lol )
( Mais bon,justement: je retiens l'adresse - en cas où ! :-( )
Merci tout de même ! :o)[/quote]

pas mieux..

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

.../..."En somme, on y allait bien pour intimider et pour montrer que l'état de droit était bel et bien suspendu".../...

Paroles de flic.

tiré d 'un article du monde....

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

Photo de gorf
gorf (clôturé) il y a 8 ans

@+ les gens, le post.......

Photo de desmotspassent
desmotspassent (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "cecil28"Citation de "desmotspassent"Citation de "mislead"Citation de "desmotspassent"Citation de "mislead"

Bonsoir cécil, je fais une réponse groupée.
Tu as bien résumé ma pensée, j'y apporterai, cependant, une précision. Il me semble utile de faire un distinguo entre connaissance et savoir. Dans ce but, je te pose la fin du paragraphe dans le texte que j'ai précité.

c/c
...Mais devenir moins ignorant, donc plus «connaissant», ne veut pas nécessairement dire plus «savant». Ces deux mots, souvent employés comme synonymes, ne représentent cependant pas les mêmes choses. La connaissance se situe selon moi sur le plan de la conscience, reflétée par les attitudes et par conséquent associée à l'éducation, alors que le savoir se situe tant qu'à lui sur le plan de la science, associé à l'enseignement.

**********************
J'ai parfois croisé des personnes dites instruites, donc supposées détentrices
d'un savoir et pourtant ignorantes de bien des connaissances. Il est bien entendu que la connaissance dans cette approche est relative à un vécu, une expérience, une analyse possible des événements, un regard humain sur le monde qui nous entoure. (comme tu l'as également noté dans ton com) .
Effectivement, il serait réducteur de penser que cette seule connaissance n'est possible qu'à travers l'accès au savoir. ( moyens mis en oeuvre/ outils/ supports...)
Suggestion que tous les individus seraient formatés dès le départ. Tous égaux?
Cela serait ne pas prendre en compte d'autres paramètres tels que: sociaux, éducationnels, culturels, environnementaux , et ce, dès l'enfance. Un enfant (qui deviendra l'adulte de demain) en échec scolaire manque t-il d'intelligence? Est-ce un "pitre"? ou simplement un fainéant? ...Je ne le pense pas pour les raisons que j'ai cité précédemment.
Evitons les schémas simplistes , il y a des réalités qui sont évidentes, Pensons , instruisons! oui! Mais en gardant une tolérance, une ouverture d'esprit.

Les disparités une réalité:

http://media.education.gouv.fr/file/etat21/20/1/EE-2011-niveau-etudes-milieu-social_199201.pdf


Hello Miss-L,

certes,mais il ne faut pas omettre deux choses: la curiosité et le goût d'apprendre – qualités essentielles et décisives par lesquelles tout un chacun va se construire.Et c'est un apprentissage sans fin puisqu'il y a toujours à apprendre et alors elles concernent les deux termes de ladite « classification » que tu reprends à ton compte.Or il se trouve que dans mon domaine d'activité depuis quelques années on observe une stérilisation de ces deux qualités chez un très grand nombre de jeunes, induisant une sorte de culpabilité chez eux.Et la plupart d'être porteurs d'un sentiment diffus envers eux-mêmes qu'ils paraissent incapables d'expliquer pour des raisons inconnues de moi.Et qu'un pareil nombre de jeunes soient dans cette « disposition » d'esprit ne peut pas être dû au hasard… Comme mes confrères qui s'impliquent j'essaie de comprendre ce phénomène mais nous nous heurtons à chaque fois à un « mur » dont le jeune est le « support » forcément involontaire.Ce phénomène est forcément une conséquence,mais sa cause est insaisissable.Ma position dans la « chaîne » de l'enseignement est d'une nature telle que je n'ai pas accès à ce qui se déroule en amont.Alors je multiplie les conjectures pour tenter de comprendre afin d'y remédier mais dans la plupart des cas c'est peine perdue puisqu'il est impossible d'établir un dialogue.Il y a un problème mais toutes les données ne sont pas accessibles,alors on est comme confinés dans du bancal permanent.

Quelqu'un,en amont - mais ça reste encore trop vague pour pouvoir travailler efficacement sur mon terrain.

Bonsoir DMP, j'ai visionné la vidéo, je ne suis pas convaincue , cela par dans tous les sens. Mais d'où sort ce monsieur? Sur quelles bases concrètes avance t-il ses propos?
Je pense que ça ne répond en rien aux questionnements du (des) parent "moyen" (terme à ne pas considérer péjorativement), divers protagonistes. Il est utile de rester accessible et compréhensible.
Tous les enfants ont au départ une curiosité naturelle et une envie d'apprendre.
Les programmes d'enseignement sont conçus pour un groupe sans tenir compte de l'individualité de l'enfant, ses capacités, ses aptitudes, son temps d'apprentissage, sa compréhension, sa personnalité...Je ne cherche pas à faire le "procès" des enseignants, il y en a des très bons comme d'autres le sont moins. Manque de structures, d'effectifs, classes surchargées... Une partie de ton message est confus, je perçois ton incompréhension...Pour rester sur une note positive, Il reste néanmoins des actions qui sont mises en place (je mets le lien) et j'ai retenu quelques passages intéressants d'un rapport de l'académie (Rennes) sur l'échec scolaire.

(cc)
les élèves « en difficulté » : il s’agit d’enfants, d’adolescents présentant des
comportements à risque : comportements violents (violences verbales,
physiques, hétéro - agressivité ou agressivité contre soi allant jusqu’aux
tentatives de suicide), conduites addictives, absentéisme à répétition,…Ces
comportements peuvent s’exprimer dans et hors l’Ecole, de façon bruyante ou,
a contrario, trop silencieuse (inhibition). Ils sont très souvent associés à l’échec
scolaire, mais pas toujours de façon linéaire au plan chronologique.
c) Les élèves « difficiles » : ceux-là n’arrivent pas à intégrer la norme scolaire
(rythme, discipline, droits et devoirs de la vie en collectivité), même si leurs
aptitudes à l’apprentissage sont réelles. Toutefois, ils sont plus ou moins
difficiles selon leurs interlocuteurs à l’Ecole : la plus ou moins grande
expérience professionnelle, la disponibilité, la capacité d’écoute, le
positionnement institutionnel, les valeurs déontologiques peuvent être facteurs
de banalisation comme de dramatisation des situations.

L’analyse de la situation d’un élèves qui « dérange », l’identification de solutions,
nécessitent une expertise multiple
En effet, qu’il s’agisse de situations d’élèves en décrochage scolaire, d’élèves présentant des
comportements à risque ou d’élèves difficiles, le dénominateur commun est la complexité des
déterminants qui génèrent ces situations. C’est ainsi que sont en jeu des facteurs sociaux,
culturels, économiques, religieux, … qu’il convient de ne pas occulter au risque de passer
complètement à côté de la problématique de fond et de n’aboutir qu’à des solutions partielles
ou inadaptées.
Le diagnostic de ces situations ne peut donc se contenter d’une seule vision, qu’elle soit
sociale, pédagogique, médicale, etc.

http://back.ac-rennes.fr/gdossier/projacad7/responsab/comsuivi.pdf

Autre lien (initiatives)
http://www.education.gouv.fr/cid83896/des-initiatives-innovantes-contre-le-decrochage-dans-les-academies.html



Hello Miss-L,

la part de confusion dans mon propos reflète l'opacité extrême de la réalité puisque je ne peux pas m'appuyer sur des études plus poussées que celles que tu me donnes à lire.Elles sont tellement superficielles que leur utilité n'a qu'une valeur...journalistique – celle d'attirer un peu l'attention du « grand public ».Que des généralités qui à mon niveau ne servent à rien parce que j'ai les mains dans le cambouis et qu'il est épais – tellement épais que je ne distingue rien dedans qui me permettrait un début de cohérence dans mes observations et mes réflexions ( mais je peux aussi admettre qu'au final je suis trop stupide pour appréhender ce que je tente de cerner et d'éclaircir ).Et lorsque je dis « dedans »,j'entends par là la capacité à pénétrer dans l'esprit d'un jeune,de pouvoir le sonder !

Bon,malgré tout je vais essayer d'amener autrement le problème: et là j'affirme qu'un grand nombre de ces jeunes que je côtoie chaque jour sont intellectuellement ( et parfois ) psychologiquement DÉTRAQUÉS !!! Or ces jeunes n'entrent dans aucune des catégories évoquées dans les textes que tu me soumets ! - Et chacun l'est d'une façon différente donc il me serait impossible de tenter de faire une synthèse au terme d'un long travail d'enquête.En précisant que la plupart sont scolarisés et provenant de divers lycées ( général ou technique ). - Je peux encore le dire autrement: avec beaucoup d'entre eux,en tant qu'observateur on se trouve placé quelque part entre l'autisme et la stupidité et entre ces deux termes parfois chez tel ou tel apparaît de la culpabilité.C'est dire l'ampleur du problème. - Mais,malheureusement,présenter les choses de cette façon c'est encore rester à un certain niveau de généralité.Car au détraquement intellectuel s'ajoute une immaturité ahurissante ! Et après cette tentative de cerner la complexité du problème,impossible de faire autrement que de dérouler la très longue chaîne des situations pédagogiques par lesquelles sont constatées ces différentes façons d'être que j'essaie de décrire à grands traits.Tous mes collègues comme tous mes confrères font le même constat,et l'impuissance à y remédier est commune pour tous.Pendant que,les années passant,le phénomène s'aggrave et s'étend ! Il a débuté il y a environ quatre ans.On pourrait presque dire qu'à ce moment-là il y eut un « avant » et un « après » de la jeunesse lycéenne – c'est dire l'ampleur du choc ! Et les gens de terrain comme je le suis nous ne disposons pas des outils intellectuels ( si tant est qu'ils existent – ce dont nous doutons ! ) pour appréhender un pareil désastre et mettre en place des façons d'enseigner appropriées – à dieu ne plaise ! :o(

Quant à Brighelli,je ne te ferai pas l'injure de te poser la question de savoir si tu n'as pas utilisé le Ninternet pour découvrir son parcours professionnel ( beaucoup de vidé;os intéressantes chez Youyou par ailleurs... ) et ses réflexions afférentes.
Lui aussi se voit contraint de demeurer à un certain niveau de généralité puisque d'emblée l’interview est placée à ce niveau du fait qu'un journaliste n'entend rien aux subtilités auxquelles il ne saurait être rompu... - A chacun ensuite de creuser,s'il le veut et quand il le peut...

Enfin bref ! - comme dirait dmp... :o)


bonjour à tous!
Très intéressée par ce sujet , je repasserai ce soir...
mais je commencerai par le savoir et la connaissance et je suis d'accord misslead , différent et en même temps l'un ne va pas sans l'autre ... le savoir étant , je dirais le contenant du second ..l'acquisition d'un savoir passe par une assimilation, une compréhension de façon procédurale pour aboutir à la connaissance de ce dit savoir ... c'est ainsi que je le comprend ..
Il existe plusieurs sortes de savoirs , ceux je dirai qui tiennent à des concepts ou idées mais aussi ceux dits d'expériences , résultant du vécu, d'apprentissages , d'acquisitions ( savoirs faire, savoirs être ..) le tout est possible grâce à nos capacités cognitives d'appréhender ces savoirs et pouvoir du coup être dans la connaissance ...de même , lors de la prise de connaissance d'une information nous devons tenir compte de qui vient l'information, car un terme , peut avoir plusieurs sens ... un sociologue, un psychologue , un professionnel en marketing par exemple n'y mettrons pas obligatoirement le même sens ...
je vous souhaite une très bonne journée et à plus :o)


Hello Cecil,

Qu'on puisse apporter des améliorations à la définition de certains termes, ou encore que les définitions soient personnalisées si c'est jugé utile,je n'y vois aucun inconvénient dans le cadre d'une discussion.C'est même un plus quand l'on n'a pas forcément en tête les définitions conventionnelles sans que ça nuise à une discussion dès lors que les définitions apportées sont acceptées par tous les protagonistes.
Mais mon propos n'est pas là.
Ce n'est même pas l'acquisition des connaissances/savoirs que je vise.C'est la nature des informations transmises qui vont faire qu'un esprit va être altéré – en « bien » ou en « mal » selon les connaissances/savoirs communément admis par lesquels une communauté humaine perdure en conservant le plus possible son intégrité initiale ( à une échelle temporelle de 100 ans pour fixer un ordre de grandeur ).
Il y a environ six ans je discutais avec une amie journaliste des changements importants déjà observables à l'époque et,à tort ou à raison j'avais conclu cet entretien en disant que j'assistais à un véritable et formidable bouleversement anthropologique – carrément ! Elle en contesta le bien-fondé mais n'apporta aucun argument.Ce qu'elle oubliait dans le feu de la discussion c'est qu'elle était beaucoup plus jeune que moi au point de pouvoir être ma fille,et donc il lui était impossible d'embrasser tout le vécu dont j'avais été ou un témoin ou un acteur ( indépendamment de mes dires et de mes actes antérieurs à sa date de naissance… ). - Incompréhension tout à fait naturelle quand j'essaie de discuter avec un jeune d'aujourd'hui bien entendu.Et ce phénomène existe aussi avec mes jeunes collègues puisque je suis le plus ancien aussi bien quant à l'âge biologique que quant à l'ancienneté professionnelle.
Or depuis 4 ou 5 ans j'observe une accélération de cette dégradation rendant impropres à une saine compréhension du monde les générations montantes,et je voudrais en connaître la ou les causes(s) exacte(s).Je ne tiens pas à pondre une théorie explicative à partir de mon expérience au jour le jour.Une théorie n'est fondée que si ce qu'elle dit est reproductible,vérifiable,confirmé à l'infini.Or on est bien obligé de constater qu'en matière de sciences humaines toutes celles produites depuis plusieurs décennies ont fait faillite et...ont été immédiatement remplacées par d'autres ayant la même prétention d'expliquer intégralement « l'Homme ». - Une vision prométhéenne à laquelle je n'adhère pas.

Beau week-end prolongé ! :o)

Photo de desmotspassent
desmotspassent (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "gorf""- Je peux encore le dire autrement: avec beaucoup d'entre eux,en tant qu'observateur on se trouve placé quelque part entre l'autisme et la stupidité et entre ces deux termes parfois chez tel ou tel apparaît de la culpabilité." DMP


Voilà là la mise en conditions pour une entrée réussie ds le monde de la délinquance .... c 'est juste la porte à côté, suffit d ' ouvrir....


Hello Gorf,

Lorsque ces jeunes en ont fini avec la formation dispensée,j'ignore ce qui les attend mais c'est facile à deviner.Le travail qu'ils « réussirent » à fournir est d'une telle médiocrité qu'un long séjour à Pôle Emploi leur assurera une vie de béatitudes bêtifiantes à même de les maintenir benoîtement dans un état d'assistés chroniques.Parmi eux il est probable que certains feront carrière dans la petite ou grande délinquance,pendant que certaines demoiselles se feront un « plaisir » d'arpenter un périmètre prédéfini de trottoir en 2 x 8.Car il faut bien trouver une « activité » par laquelle avoir son steak quotidien…
Il m'arrive d'être en contact avec les gens de Pôle-Emploi.J'y ai 2 « entrées » et quelquefois j'entends leurs gémissements d'impuissance pendant que nos politiciens de tout bord y vont de leurs effets d'annonces pour pallier à tous les vices pédagogiques mis en place en amont par leurs bons soins.Le serpent qui se mord la queue - cherchons l'erreur…
Ceci étant,ne soyons pas dupes: la robotisation et l'informatique ont détruit une grande partie des emplois dans plusieurs secteurs d'activité.Ici aussi il y a un « avant » et un « après ».Ces deux modalités du travail sont le résultat de la voracité financière qui a pour buts affichés son auto-engendrement,son accroissement,sa pérennisation,les moyens de son évolution,son acceptation par tout être en âge d'entrer dans la servitude monnayée.Dans le traité de Lisbonne il est clairement dit qu'un nombre infime de serfs lors des années à venir suffira pour l'entretien et le fonctionnement de la « Machine ».Alors à quoi bon lorsqu'on est un politicien-idéologue conséquent de s'investir dans des antiennes républicaines d'un autre âge,devenues d'ailleurs obsolètes diront quelques-uns, et « avantageusement » remplacées par des jeux de cirque médiatiques pouvant apporter le temps d'une émission « gloire » et « fortune » aux impétrants si lourdement lestés d'un bagage linguistique parfaitement accessible à n'importe quel berger allemand correctement dressé !
« Dresser » - le mot est lâché ! - Et j'en prends l'entière responsabilité.Dans mes réflexions de ces derniers mois souvent il m'est venu à l'esprit lorsque je considérais en quoi mon travail d'enseignant avait évolué;je cherchais le mot le plus approprié pour le requalifier.Et à force de tâtonnements l'évidence est apparue: il ne s'agit plus d'enseignement mais de dressage ! Et il ne faut pas voir là une simple métaphore afin de montrer grossièrement mon activité… Je parle concret ! - Le « produit »,une fois finalisé,se trouve riant et souriant sur l'écran des téléviseurs. - Enfin,dans sa version la plus soft,la plus présentable. Car derrière ce « brillant » pimpant,lustré,macèrent des obscurités dont tu as la difficile charge…

J'essaie d'ouvrir une porte mais elle est solidement cadenassée…:-(


Participants

Photo de morganna Photo de marianneee Photo de jipemo Photo de mahai Photo de mephilto Photo de rado29 Photo de spartac2 Photo de rienousipeu Photo de rickeman Photo de audeladici Photo de sibelius Photo de madoureva Photo de jaune-d-oeuf Photo de kemoua Photo de abdelbenito Photo de ttrickster Photo de gurgle Photo de full Photo de fouthese Photo de iseult Photo de felix547 Photo de arno35000 Photo de valentin14vanves Photo de hgvbhnjdzij Photo de alanhy67 Photo de oqui Photo de choupa24 Photo de arthur_rambo Photo de oki-nawak Photo de burbigo3