desmotspassent (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mislead"Citation de "desmotspassent"[quote login="mislead"
Hello Miss-L,
la part de confusion dans mon propos reflète l'opacité extrême de la réalité puisque je ne peux pas m'appuyer sur des études plus poussées que celles que tu me donnes à lire.Elles sont tellement superficielles que leur utilité n'a qu'une valeur...journalistique – celle d'attirer un peu l'attention du « grand public ».Que des généralités qui à mon niveau ne servent à rien parce que j'ai les mains dans le cambouis et qu'il est épais – tellement épais que je ne distingue rien dedans qui me permettrait un début de cohérence dans mes observations et mes réflexions ( mais je peux aussi admettre qu'au final je suis trop stupide pour appréhender ce que je tente de cerner et d'éclaircir ).Et lorsque je dis « dedans »,j'entends par là la capacité à pénétrer dans l'esprit d'un jeune,de pouvoir le sonder !
Bon,malgré tout je vais essayer d'amener autrement le problème: et là j'affirme qu'un grand nombre de ces jeunes que je côtoie chaque jour sont intellectuellement ( et parfois ) psychologiquement DÉTRAQUÉS !!! Or ces jeunes n'entrent dans aucune des catégories évoquées dans les textes que tu me soumets ! - Et chacun l'est d'une façon différente donc il me serait impossible de tenter de faire une synthèse au terme d'un long travail d'enquête.En précisant que la plupart sont scolarisés et provenant de divers lycées ( général ou technique ). - Je peux encore le dire autrement: avec beaucoup d'entre eux,en tant qu'observateur on se trouve placé quelque part entre l'autisme et la stupidité et entre ces deux termes parfois chez tel ou tel apparaît de la culpabilité.C'est dire l'ampleur du problème. - Mais,malheureusement,présenter les choses de cette façon c'est encore rester à un certain niveau de généralité.Car au détraquement intellectuel s'ajoute une immaturité ahurissante ! Et après cette tentative de cerner la complexité du problème,impossible de faire autrement que de dérouler la très longue chaîne des situations pédagogiques par lesquelles sont constatées ces différentes façons d'être que j'essaie de décrire à grands traits.Tous mes collègues comme tous mes confrères font le même constat,et l'impuissance à y remédier est commune pour tous.Pendant que,les années passant,le phénomène s'aggrave et s'étend ! Il a débuté il y a environ quatre ans.On pourrait presque dire qu'à ce moment-là il y eut un « avant » et un « après » de la jeunesse lycéenne – c'est dire l'ampleur du choc ! Et les gens de terrain comme je le suis nous ne disposons pas des outils intellectuels ( si tant est qu'ils existent – ce dont nous doutons ! ) pour appréhender un pareil désastre et mettre en place des façons d'enseigner appropriées – à dieu ne plaise ! 
Quant à Brighelli,je ne te ferai pas l'injure de te poser la question de savoir si tu n'as pas utilisé le Ninternet pour découvrir son parcours professionnel ( beaucoup de vidé
intéressantes chez Youyou par ailleurs... ) et ses réflexions afférentes.
Lui aussi se voit contraint de demeurer à un certain niveau de généralité puisque d'emblée l’interview est placée à ce niveau du fait qu'un journaliste n'entend rien aux subtilités auxquelles il ne saurait être rompu... - A chacun ensuite de creuser,s'il le veut et quand il le peut...
Enfin bref ! - comme dirait dmp... 
Bonsoir DMP, Les informations que j'ai posé ne sont pas des études, n'en n'ont pas cette prétention, ni moi non plus d'ailleurs. Ce sont des données "officielles" mises à disposition pour tous lecteurs. Elles permettent seulement dans un premier temps, de "situer" , préciser la définition " d'élève en difficulté". Ceci afin de ne pas faire d'amalgames. Elles peuvent te sembler superficielles mais éventuellement utiles à d'autres.
Comme je pense que le second lien n'est pas inintéressant dans ce qu'il propose. Pas que ce genre d'initiative soit une finalité , (du tâtonnement) mais elle a le mérite de montrer des personnes qui essayent de s'investir, de s'impliquer dans des projets pédagogiques, seul le temps pourra nous dire si cela apporte un plus.
Je te cite: " Que des généralités"...
Les facteurs sociaux, culturels, économiques, religieux sont une réalité et peuvent influencer directement sur le comportement de l'enfant. Evidemment, ils ne peuvent à eux seuls être les facteurs de l'échec scolaire ni des troubles du comportement, comme la cause ne peut être imputée à l'ensemble du "corps" enseignants.
Pour en revenir à ton commentaire "aucuns jeunes n'entrent dans aucune catégorie".. . Il n'est pas question de les faire rentrer dans des petites cases, le phénomène est bien plus complexe et individuel à chaque enfant. Pour pouvoir le catégoriser il faudrait connaître chaque parcours de vie (privé/personnel) en détail depuis son début, et tu le dis toi même il n'y a pas de dialogue. Par conséquent, je ne crois pas qu'il soit possible de les positionner dans une affirmation. (Les informations publiques ne sont qu'une indication. )
..."Les années passant, le phénomène s'aggrave"...
Les conséquences de la léthargie des politiques en la matière, le manque de solutions efficaces, réformes cohérentes, de donner les moyens d'agir , avec tout ce que cela comporte comme structures, équipe pédagogique, éducateurs, psychologues...
..."Des jeunes psychologiquement détraqués, stupides, autistes"...
Que dire face à ces mots. Je ne suis pas à ta place et je ne suis pas confrontée à la même situation. D'une certaine façon Je peux comprendre le désarroi, d'une autre ce sont des propos très sombres et sans appel. Cela laisse peu de place à une autre vision ou d'aborder le problème sous un autre angle.
Reste "Brighelli", tu ne veux pas m'injurier mais tu me le dis quand même. Et je te réponds , brièvement, car j'ai déjà donné une explication à ce sujet. Tu poses une vidéo , il serait judicieux, logique de la présenter, ainsi que son principal intervenant, nous expliquer dans quel contexte est pratiqué l'interview en quoi elle apporte un plus pour toi. Alors peut être cela donnerait envie à certains (es) d'aller plus loin dans la recherche. Pour ma part j'ai fait mon opinion.
Tu l'as précisé par la suite en réponse à mon commentaire:
" superficiel dans sa généralité, mais ce n'est pas de sa faute car"...
Oh! La vilaine et idiote journaliste qui n'y a pas compris les subtilités. Je dois dire que comme elle j'ai du en manquer. 
Que rajouter...Bien le discours de Brighelli! D'excellentes références intellectuelles, c'est du plus bel effet, "vidéotesquement" parlant.
Au final, Statu-Quo.
Hello Miss-L,
je vais à ce que je considère comme étant l'essentiel dans ton propos.Mais libre à toi de me reprendre sur les sujets que tu as soulevés et que je n'aborde pas dans cette présente intervention.
Je te rejoins à propos de l'aspect pédagogique sauf sur un point: toutes ces équipes pédagogiques ayant pour finalité de remettre « sur les rails » les jeunes en perdition sont des structures lourdes dont l'efficacité ne saurait être garantie.Mais « On » aurait pu s'en épargner la création si « l’Éducation Nationale » n'avait pas été depuis des décennies abandonnée à – et devenue le terrain de chasse privé de - tous les apprentis-sorciers qui déclarèrent péremptoirement en leur temps révolutionner la façon d'enseigner. - A présent il faut essayer de réparer les pots cassés à partir des réflexions d'apprentis-sorciers annexes et d'un genre nouveau.
Une question aurait dû être posée il y a plus de quarante ans en arrière: les enfants peuvent-ils être des cobayes destinés à valider de nouvelles « théories » ? Car le jeu de massacre empire et je suis en première ligne puisque enseignant – avec toutefois cette différence que les jeunes qu'on remet entre mes mains sont flingués à vie ! Du moins si les études menées sur les processus psycho-cognitifs sont validés par des expériences sérieuses prouvant qu'à partir de dix-huit ans les « jeux sont faits » et donc que le psychisme deviendra invariant.Et une fraction croissante de ces jeunes sont des cas très lourds sur lesquels un enseignement rationnel n'a que très peu de prise
.Ils ne sont aptes qu'à des travaux rudimentaires,en-deçà de la plupart des activités professionnelles autres que celles,manuelles,basiques,telles que balayeur de caniveau. - Mais je pose la question: en faut-il 100.000 supplémentaires à chaque année qui passe ! Et pourtant tel sera leur destin.Sans oublier qu'ils seront combien à devenir parents ( il faut bien que la chair exulte ! ) alors qu'ils ne seront jamais structurés pour l'être !
Pour donner une idée de l'ampleur des dégâts il faudrait ici soumettre une quantité conséquente d'anecdotes afin d'entrevoir ne serait-ce qu'un peu dans quel tunnel le pays France s'engouffre et court à sa perte.Mais je ne veux pas le faire parce que je ne suis pas masochiste;je ne tiens pas à entendre une fois de plus les gémissements silencieux de ma cervelle confrontée à l'insurmontable.C'est bête,très égoïste,mais je tiens à préserver ma santé mentale.En d'autres termes: une fois,pas deux.
Sinon,non ! Je n'ai pas ( délibérément ou non ) cherché à t'injurier. - Simplement j'ai usé d'une figure de rhétorique. - D'abord je n'insulte pas facilement - et d'autant plus dans un lieu public.Ensuite,lorsque je croise une personne disposée à bavarder en faisant preuve d'objectivité,c'est pour moi un plaisir.J'ajoute que je vois en toi une interlocutrice « coriace » et j'apprécie.Je méprise la facilité dans les affaires qui me paraissent importantes.Tu cherches à comprendre,moi aussi.Ma charge ici consiste à diminuer autant que faire se peut les différences concrètes qui nous font maintenir loin l'un de l'autre.C'est réalisable sauf que ça demande du temps et de la bonne volonté.
« Mais il est tard » Madame,il faut que j'aille dormir.
A tout à l'heure -peut-être ! - pour de nouvelles « aventures »…
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