fouthese

Fadaises & autres Foutaises

il y a 5 ans
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fouthese il y a 4 ans

Même époque...

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fouthese il y a 4 ans

" Non, le peuple n’est pas une masse brutale et ignorante

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l’islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean-Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy… De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales ? Libération a sollicité trois philosophes: Jacques Rancière (lire ci-dessous) qui critique la notion même de populisme. Enzo Traverso qui s’inquiète de la montée de l’islamophobie et Bernard Stiegler qui analyse le «populisme industriel» né du passage de la démocratie de l’écrit à la société de l’image analogique.

«Il ne se passe pas de jour où l’on n’entende dénoncer les risques du populisme. Il n’est pas pour autant facile de saisir ce que le mot désigne. Qu’est-ce qu’un populiste ? A travers tous les flottements du mot, le discours dominant semble le caractériser par trois traits essentiels : un style d’interlocution qui s’adresse directement au peuple par-delà ses représentants et ses notables ; l’affirmation que gouvernements et élites dirigeantes se soucient de leurs propres intérêts plus que de la chose publique ; une rhétorique identitaire qui exprime la crainte et le rejet des étrangers.

Il est clair pourtant qu’aucune nécessité ne lie ces trois traits. Qu’il existe une entité appelée peuple qui est la source du pouvoir et l’interlocuteur prioritaire du discours politique, c’est la conviction qui animait les orateurs républicains et socialistes d’antan. Il ne s’y lie aucune forme de sentiment raciste ou xénophobe. Que nos politiciens pensent à leur carrière plus qu’à l’avenir de leurs concitoyens et que nos gouvernants vivent en symbiose avec les représentants des grands intérêts financiers, il n’est besoin d’aucun démagogue pour le proclamer. La même presse qui dénonce les dérives «populistes» nous en fournit jour après jour les témoignages les plus détaillés. De leur côté, les chefs d’Etat et de gouvernement dits «populistes», comme Silvio Berlusconi ou Nicolas Sarkozy, se gardent bien de propager l’idée «populiste» que les élites sont corrompues. Le terme «populisme» ne sert pas à caractériser une force politique définie. Il ne désigne pas une idéologie ni même un style politique cohérent. Il sert simplement à dessiner l’image d’un certain peuple.

Car «le peuple» n’existe pas. Ce qui existe ce sont des figures diverses, voire antagoniques du peuple, des figures construites en privilégiant certains modes de rassemblement, certains traits distinctifs, certaines capacités ou incapacités. La notion de populisme construit un peuple caractérisé par l’alliage redoutable d’une capacité - la puissance brute du grand nombre - et d’une incapacité - l’ignorance attribuée à ce même grand nombre. Pour cela, le troisième trait, le racisme, est essentiel. Il s’agit de montrer à des démocrates toujours suspects d’«angélisme», ce qu’est en vérité le peuple profond : une meute habitée par une pulsion primaire de rejet qui vise en même temps les gouvernants qu’elle déclare traîtres, faute de comprendre la complexité des mécanismes politiques, et les étrangers qu’elle redoute par attachement atavique à un cadre de vie menacé par l’évolution démographique, économique et sociale. La notion de populisme remet en scène une image du peuple élaborée à la fin du XIXe siècle par des penseurs comme Hippolyte Taine et Gustave Le Bon, effrayés par la Commune de Paris et la montée du mouvement ouvrier : celle des foules ignorantes impressionnées par les mots sonores des «meneurs» et menées aux violences extrêmes par la circulation de rumeurs incontrôlées et de frayeurs contagieuses.

Ces déchaînements épidémiques de foules aveugles entraînées par des leaders charismatiques sont-ils vraiment à l’ordre du jour chez nous ? Quels que soient les griefs exprimés tous les jours à l’égard des immigrés et notamment des «jeunes des banlieues», ils ne se traduisent pas en manifestations populaires de masse. Ce qu’on appelle racisme aujourd’hui dans notre pays est essentiellement la conjonction de deux choses. Ce sont d’abord des formes de discrimination à l’embauche ou au logement qui s’exercent parfaitement dans des bureaux aseptisés. Ce sont ensuite des mesures d’Etat dont aucune n’a été la conséquence de mouvements de masse : restrictions à l’entrée du territoire, refus de donner des papiers à des gens qui travaillent, cotisent et paient des impôts en France depuis des années, restriction du droit du sol, double peine, lois contre le foulard et la burqa, taux imposés de reconduites à la frontière ou de démantèlements de campements de nomades. Ces mesures ont pour but essentiel de précariser une partie de la population quant à ses droits de travailleurs ou de citoyens, de constituer une population de travailleurs qui peuvent toujours être renvoyés chez eux et de Français qui ne sont pas assurés de le rester.

Ces mesures sont appuyées par une campagne idéologique, justifiant cette diminution de droits par l’évidence d’une non-appartenance aux traits caractérisant l’identité nationale. Mais ce ne sont pas les «populistes» du Front national qui ont déclenché cette campagne. Ce sont des intellectuels, de gauche dit-on, qui ont trouvé l’argument imparable : ces gens-là ne sont pas vraiment français puisqu’ils ne sont pas laïques.

Le récent «dérapage» de Marine Le Pen est à cet égard instructif. Il ne fait en effet que condenser en une image concrète une séquence discursive (musulman = islamiste = nazi) qui traîne un peu partout dans la prose dite républicaine. L’extrême droite «populiste» n’exprime pas une passion xénophobe spécifique émanant des profondeurs du corps populaire ; elle est un satellite qui monnaye à son profit les stratégies d’Etat et les campagnes intellectuelles distinguées. L’Etat entretient le sentiment permanent d’une insécurité qui mêle les risques de la crise et du chômage à ceux du verglas ou du formamide pour faire culminer le tout dans la menace suprême de l’islamiste terroriste. L’extrême droite met les couleurs de la chair et du sang sur le portrait standard dessiné par les mesures ministérielles et la prose des idéologues.

Ainsi ni les «populistes» ni le peuple mis en scène par les dénonciations rituelles du populisme ne répondent-ils vraiment à leur définition. Mais peu importe à ceux qui en agitent le fantôme. L’essentiel, pour eux, est d’amalgamer l’idée même du peuple démocratique à l’image de la foule dangereuse. Et d’en tirer la conclusion que nous devons nous en remettre à ceux qui nous gouvernent et que toute contestation de leur légitimité et de leur intégrité est la porte ouverte aux totalitarismes. «Mieux vaut une république bananière qu’une France fasciste», disait un des plus sinistres slogans antilepénistes d’avril 2002. Le battage actuel sur les dangers mortels du populisme vise à fonder en théorie l’idée que nous n’avons pas d’autre choix.»

https://www.liberation.fr/france/2011/01/03/non-le-peuple-n-est-pas-une-masse-brutale-et-ignorante_704326

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fouthese il y a 4 ans

" Agitprop "

" Le terme « propagande » ne porte pas en russe la connotation péjorative qu'il a acquise en français et en anglais. Il signifie « diffusion d'idées ». ".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agitprop

Cette signification convient à bibi. - Me convient.Mais pas " à n'importe quel prix ".
( Qu'on se le dise ! )

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fouthese il y a 4 ans

De l'incommensurable

( Acte I )


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valentin14vanves il y a 4 ans

Citation de fouthese De l'incommensurable

( Acte I )




Bonjour à toutes et à tous

Bonjour Fouthese

Plutôt que du blabla et de de la télé réalité du marseillais (je ne parle pas de cette vidéo ), un voilà du journalisme bien plus sérieux . CQFD

Un documentaire de la 5 suivi d’un débat avec des représentants des premières heures des GJ, de l’avis des représentants un docu très réaliste sur le déroulé du mouvement pendant toute une année.

A regarder absolument pour comprendre la genèse du mouvement avec quelques analyses du politologue Jérôme Fourquet de l’IFOP /

Gilets jaunes La fabrique de la révolte - Spéciale C Politique - 17 11 19

C Pol
36.2K subscribers

«C POLITIQUE GILETS JAUNES : LA FABRIQUE DE LA RÉVOLTE»

«Le 17 novembre 2019 en prime time sur France 5, un an exactement après le premier samedi de manifestation, C POLITIQUE raconte les coulisses et les dates clés de cette révolte. 90 minutes pour décrypter les mécanismes d’un soulèvement inédit, celui d’une France pas habituée à manifester. 90´ pour comprendre la fabrique de la révolte.»

20.50 - DOCUMENTAIRE DE 80'

Un film de Maxime Darquier et Florent Maillet
Réalisé par Maxime Darquier

«Comment est né le mouvement des gilets jaunes loin des radars des médias nationaux bien avant le 17 novembre 2018 ? Quel rôle a joué Internet dans l’émergence de cette révolte ? Comment cette crise s’est installée dans le temps semaine après semaine, samedi après samedi ? Pourquoi les Français ont longtemps soutenu le mouvement malgré les violences ? »

«Qui est le gilet jaune anonyme qui s’est retrouvé seul pour négocier avec le Premier ministre à Matignon ? Pourquoi l’exécutif a tremblé en décembre 2018 et craint que la révolte tourne à la révolution ? Que vient faire Bernard Tapie dans cette histoire ? Pourquoi la politisation du mouvement (avec des listes aux élections européennes) a échoué ? Quel rôle ont joué les violences policières dans la radicalisation d’une partie de la base ? Qui sont ces « ultra-jaunes » qui ont incendié la célèbre brasserie parisienne le Fouquet’s ?»

«Pendant un an, Maxime Darquier est allé à la rencontre des gilets jaunes. De rond-points en manifs, ces femmes et ces hommes lui ont confié les raisons de leur engagement sans éluder les dérives du mouvement. Originaire d’une petite ville rurale du sud-ouest, Maxime Darquier a enquêté sur cette France périphérique, la sienne, d’où la colère est partie. »

22.15 - PLATEAU PRÉSENTÉ PAR KARIM RISSOULI

«A la suite du documentaire, Karim Rissouli retrouvera sur l’un des ronds-points emblématiques de cette lutte, quelques-unes des principales figures de ce mouvement. »

«Ensemble, ils feront le bilan de ce mouvement social inédit et évoqueront les réussites et les échecs et s’interrogeront sur l’avenir de ces actions citoyennes qui contestent la démocratie représentative.»




Et spécialement pour Fouthese :
- Et tu vas toujours nous affirmer que les GJ de la première heure sont tous pacifiques ?
- 1h44mn20 Concernant les propos de Fabrice Schlegel et Jérôme Rodriguez sur le RIC
- 1H45mn 21 sur la culture Politique

Quelques constats :

- Le pragmatisme, l’intelligence et le niveau intellectuel serait plutôt du côté féminin, à par quelques-uns, Mathieu Blavier, Rodriguez...  !
- Concernant la « bousculade » d’Ingrid Levavasseur, à en écouter les propos de quelques femelles, peut-on considérer les femmes plus raisonnables et compréhensives que les mâles sur son initiative d’engagement politique du mouvement ?
- La présence « en masse » plutôt surprenante du sexe faible parmi les black bloc, fichtre les nanas aiment la castagne alors ?

Au fait Fouthese ! L’est passé où Charlie ? :-$ Fouthese recherche Maximo désespérément ? :-$

Modifié il y a 4 ans, le jeudi 21 novembre 2019 à 14:59

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fouthese il y a 4 ans

Citation de valentin14vanves Bonjour à toutes et à tous

Bonjour Fouthese

Plutôt que du blabla et de de la télé réalité du marseillais (je ne parle pas de cette vidéo ), un voilà du journalisme bien plus sérieux . CQFD

Un documentaire de la 5 suivi d’un débat avec des représentants des premières heures des GJ, de l’avis des représentants un docu très réaliste sur le déroulé du mouvement pendant toute une année.

A regarder absolument pour comprendre la genèse du mouvement avec quelques analyses du politologue Jérôme Fourquet de l’IFOP /

Gilets jaunes La fabrique de la révolte - Spéciale C Politique - 17 11 19

C Pol
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«C POLITIQUE GILETS JAUNES : LA FABRIQUE DE LA RÉVOLTE»

«Le 17 novembre 2019 en prime time sur France 5, un an exactement après le premier samedi de manifestation, C POLITIQUE raconte les coulisses et les dates clés de cette révolte. 90 minutes pour décrypter les mécanismes d’un soulèvement inédit, celui d’une France pas habituée à manifester. 90´ pour comprendre la fabrique de la révolte.»

20.50 - DOCUMENTAIRE DE 80'

Un film de Maxime Darquier et Florent Maillet
Réalisé par Maxime Darquier

«Comment est né le mouvement des gilets jaunes loin des radars des médias nationaux bien avant le 17 novembre 2018 ? Quel rôle a joué Internet dans l’émergence de cette révolte ? Comment cette crise s’est installée dans le temps semaine après semaine, samedi après samedi ? Pourquoi les Français ont longtemps soutenu le mouvement malgré les violences ? »

«Qui est le gilet jaune anonyme qui s’est retrouvé seul pour négocier avec le Premier ministre à Matignon ? Pourquoi l’exécutif a tremblé en décembre 2018 et craint que la révolte tourne à la révolution ? Que vient faire Bernard Tapie dans cette histoire ? Pourquoi la politisation du mouvement (avec des listes aux élections européennes) a échoué ? Quel rôle ont joué les violences policières dans la radicalisation d’une partie de la base ? Qui sont ces « ultra-jaunes » qui ont incendié la célèbre brasserie parisienne le Fouquet’s ?»

«Pendant un an, Maxime Darquier est allé à la rencontre des gilets jaunes. De rond-points en manifs, ces femmes et ces hommes lui ont confié les raisons de leur engagement sans éluder les dérives du mouvement. Originaire d’une petite ville rurale du sud-ouest, Maxime Darquier a enquêté sur cette France périphérique, la sienne, d’où la colère est partie. »

22.15 - PLATEAU PRÉSENTÉ PAR KARIM RISSOULI

«A la suite du documentaire, Karim Rissouli retrouvera sur l’un des ronds-points emblématiques de cette lutte, quelques-unes des principales figures de ce mouvement. »

«Ensemble, ils feront le bilan de ce mouvement social inédit et évoqueront les réussites et les échecs et s’interrogeront sur l’avenir de ces actions citoyennes qui contestent la démocratie représentative.»




Et spécialement pour Fouthese :
- Et tu vas toujours nous affirmer que les GJ de la première heure sont tous pacifiques ?
- 1h44mn20 Concernant les propos de Fabrice Schlegel et Jérôme Rodriguez sur le RIC
- 1H45mn 21 sur la culture Politique

Quelques constats :

- Le pragmatisme, l’intelligence et le niveau intellectuel serait plutôt du côté féminin, à par quelques-uns, Mathieu Blavier, Rodriguez...  !
- Concernant la « bousculade » d’Ingrid Levavasseur, à en écouter les propos de quelques femelles, peut-on considérer les femmes plus raisonnables et compréhensives que les mâles sur son initiative d’engagement politique du mouvement ?
- La présence « en masse » plutôt surprenante du sexe faible parmi les black bloc, fichtre les nanas aiment la castagne alors ?

Au fait Fouthese ! L’est passé où Charlie ? :-$ Fouthese recherche Maximo désespérément ? :-$

De l'incommensurable

( Acte I )

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fouthese il y a 4 ans

Bientôt l'Acte II :-)

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fouthese il y a 4 ans

Tu es mon adversaire.
Je suis ton ennemi ( à abattre ).

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fouthese il y a 4 ans

Citation de valentin14vanves "- C’est-à;-dire que je ne souhaite pas que ça tourne au baston... "

Moi non plus ! Sourire
Et pourquoi on discute calmement non !

;-)


Près de 6 mois ont passé.

Manu et son gouvernement sont toujours vivants et physiquement intacts. - C'est dire combien les G-J attentent à la substance vive de la république !
En revanche,en face d'eux,ç'est presque un carnage...

Maintenant,pour l'avenir...,comme tout le monde,je n'en sais rien.

fouthèse un recruteur ! Dans tes fantasmes,pas dans la mienne. - Près de 6 mois prouvent le contraire de tous tes propos dès lors que ça concerne les G-J et/ou bibi.
En revanche,que de noms d'oiseaux pour tenter de me discréditer - à défaut de pouvoir m'envoyer d’abord devant la police,puis devant les magistrats.
En revanche que de propos insultants à l'égard des G-J ! Toute la bassesse humaine réunie.
Tout en masquant tes intentions idéologiques derrière la pseudo objectivité des médias officiels.

Tes c/c,je m'en fous. - Ça et tout le reste.

Fais ce que tu as à faire.
Je fais ce que j'ai à faire.

À bon entendeur,salut.

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evildad (clôturé) il y a 4 ans

"Je vous interroge sur la réalité du droit de manifester en France", @Ugobernalicis (FI) dénonce la gestion "calamiteuse" de la manifestation de samedi à Paris et accuse le Gvt de "gouverner par la peur". #DirectAN #QAG

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evildad (clôturé) il y a 4 ans

Citation de fouthese Je ne sais pas,n'y comprenant rien aux armes...
Donc je te fais confiance pour l'info.

:-(


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evildad (clôturé) il y a 4 ans

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evildad (clôturé) il y a 4 ans

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evildad (clôturé) il y a 4 ans

Citation de fouthese Les républicains ne regardent pas à la dépense lorsqu'il s'agit de se protéger de...etc...

Coût de l'utilisation d'un hélico pour cette fantasmagorie ?
Pendant ce temps à Paris il y en a qui se goinfrent...



Salauds de pauvres.


...


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