fouthese

Fadaises & autres Foutaises

il y a 5 ans
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fouthese il y a 4 ans

" Couvre-feu "

_



" J'étais dehors à 21h02... "

Chez Youyou

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fouthese il y a 4 ans

" Les portes tournantes : un conflit d'intérêt ? "

_



12 août 2016

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fouthese il y a 4 ans

À propos de " conflits d'intérêts " parmi des toubibs de " haut rang " de la macronie dont Valentin se fait l'ardent défenseur,il suffit de lire ce long article remettant les pendules à l'heure:

" Chronique Covid N°24 – « Les conflits d’intérêts pendant la crise Covid : Ils n’ont pas disparu, quelques exemples à l’attention des députés, des journalistes et du grand public, pour ne pas passer à côté » ".

Publié le 08/09/2020 à 11:53 -

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-covid-ndeg24-les-conflits-dinterets-pendant-la-crise-covid-ils-nont-pas

N'en doutons pas: Valentin ( forumeur ) sortira enchanté de la lecture de ce passionnant article ! :-$

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fouthese il y a 4 ans

Sont complotistes chez France-Soir ? :-$

Merdum ! :-(

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arthur_rambo il y a 4 ans

salut mon pote..

pour sortir..

des polémiques ...(.victor..)

qui t'assaillent sans fin..

parlons..

et tu seras d'accord avec moi...

sur la suprématie du machisme ..

dans les relations humaines....

Modifié il y a 4 ans, le vendredi 30 octobre 2020 à 00:33

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valentin14vanves il y a 4 ans

Citation de fouthese Sont complotistes chez France-Soir ? :-$

Merdum ! :-(


Ben oui crétin ! Où sont passés les vrais journalistes ? Les 4 derniers ont été viré ! CQFD



Et qui on retrouve/retrouvait chez "Bon sens" Foutaise ? Des conspirationnistes comme Trotta, Perronne, Henrion-Caude qui a quitté pour raisons personnelles comme Wonner ! Raisons personnelles comme dirait l'autre Mdr ! :-) CQFD


C’est le cas notamment de Xavier Azalbert, désigné comme directeur de publication du site de l’association, et qui est également celui du site FranceSoir.fr. Cet homme d’affaires, qui dirige plusieurs dizaines de sociétés, avait en effet racheté l’ancien journal, avant de licencier ses quatre derniers journalistes.

Depuis plusieurs mois, le site a pris fait et cause pour Didier Raoult et son protocole, et publie de nombreux articles et chroniques dénonçant la politique du gouvernement face à l’épidémie.

Quitte à laisser libre cours parfois à des théories fumeuses et certaines contre-vérités, comme l’a relevé CheckNews à plusieurs reprises.



_https://www.liberation.fr/france/2020/10/16/la-deputee-martine-wonner-quitte-l-association-bonsens-qu-elle-venait-de-cofonder_1802627


Ce qu'est devenu France-soir :



«... Les quatre journalistes titulaires entamaient alors une grève et avaient cessé d’alimenter leur site d’information en continu, dernier héritier du journal à grand tirage. »



« Ballotté entre une série d’hommes d’affaires aux projets flous, le titre est finalement acquis, en 2014, par Xavier Azalbert.

Il le transforme en un site gratuit, alimenté essentiellement par des reprises de dépêches Agence France-Presse.

Les journalistes déploraient leurs conditions de travail, sources d’un mal-être massif. Ils réclamaient l’application de la convention collective dédiée, « des recrutements », « l’égalité salariale » entre les hommes et les femmes et « l’arrêt des pressions sur les équipes ».
»
Le Monde avec AFP




C'est quoi réclamer l'arrêt des pressions sur les équipes ? :-\




_https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/10/18/les-journalistes-de-france-soir-licencies-pour-motif-economique_6016107_3236.html


Cet article que tu cites c'est un tissu de mensonges une manipulation sur des liens d"intérêts qu'ont certains médecins Que l'article transforme en conflit d'intérêt pour tenter de discréditer le Conseil scientifique et les Prs. anti Raoult, que Raoult a utilisé abondamment pour vendre sa potion magique !

Ces subtilités liées aux liens d'intérêt je les ai déjà expliquées dans un post plus ancien, mais j'y reviendrait !


:-$

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valentin14vanves il y a 4 ans

Citation de fouthese Sont complotistes chez France-Soir ? :-$

Merdum ! :-(


Ben oui crétin, toi le journaliste philosophe politique lanceur d'alerte autoproclamé ... tu devrais le savoir depuis le temps ! Des preuves ?



« Russiagate » : « France Soir » confirme sa dérive complotiste
Par Élie Guckert | 20 octobre 2020 | Actualité



«En cherchant à prouver que le « Russiagate » n’est qu’une « fake news », le site France Soir démontre surtout qu’il a basculé dans le complotisme le plus échevelé. »


« Soyez vigilants : ce site web ne respecte pas plusieurs principes journalistiques de base. »


L’appréciation de Newsguard – entreprise américaine qui s’est donné pour mission de mesurer la « crédibilité » et la « transparence » des sites d’actualité – est sans appel.

« Le site de France Soir, un ancien grand journal national qui a été relancé en ligne en 2015

a publié des allégations non fondées sur la pandémie de Covid-19. »


En juin dernier, ce sont les Décodeurs du Monde qui épinglent le site pour sa présentation trompeuse d’un graphique censé prouver que le confinement aurait augmenté la mortalité de la pandémie. Puis CheckNews, en août, au sujet d’un autre article erroné traitant là encore du Covid-19.

Autrefois considéré comme un grand titre de la presse française, France Soir a été racheté par la société de Xavier Azalbert en 2014.

En 2019, après deux mois de grève, il licencie tous les journalistes de sa rédaction, ce qui ne l’empêche pas de continuer à alimenter son site depuis.

La chroniqueuse de France Inter, Sonia Devillers, se demandait alors « France Soir est-il encore un média ? ».

Le site de Xavier Azalbert est en tout cas devenu un incontournable sur la scène complotiste française.



Contacté plusieurs fois par téléphone puis par mail, Xavier Azalbert n’a pas donné suite






https://www.conspiracywatch.info/russiagate-france-soir-confirme-sa-derive-complotiste.html?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-du-02122019_107



A écouter :

lundi 21 octobre 2019

par Sonia Devillers


« France Soir est-il encore un média ?
»


2 minutes




https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-m/l-edito-m-21-octobre-2019

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valentin14vanves il y a 4 ans

« En juin 2020, NewsGuard (en)46,47 déclasse le média France-Soir, notamment pour avoir publié des « allégations non fondées sur la pandémie de COVID-19 »48.


En réponse, le directeur de la publication Xavier Azalbert publie un article intitulé : « NewsGuard un site qui pratique la désinformation selective et ciblée à des fins commerciales ? » [sic]49.

Le même mois, la rubrique les Décodeurs du Monde critique France-Soir pour sa fausse démonstration de l'effet du confinement sur la mortalité de la pandémie50.

Une annonce de France-Soir fin juillet 2020 sur l'épidémie en Mayenne est aussi contredite par le service CheckNews de Libération ;

l'auteur « bénévole » de la chronique de France-Soir reconnait son erreur51. »



https://fr.wikipedia.org/wiki/France-Soir

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fouthese il y a 4 ans

Je me fais le plaisir ( gourmand ) de poster à nouveau cette vidéo.

" Hervé Moreau : "La France est à deux doigt de déposer le bilan "

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" Avec Hervé Moreau, Capitaine de Gendarmerie, en poste au sein de la base de défense de Creil en qualité d’officier de liaison gendarmerie, publie "Vérité d’un capitaine “ aux éditions Guy Bouliane. " - citation

176 525 vues
•27 oct. 2020

Chez Youyou

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fouthese il y a 4 ans

" Quand la gouvernance perd la raison ".

Texte intégral ( citation ):

" Comment expliquer depuis le début de la crise sanitaire une telle persévérance dans l’erreur ? On s’en souvient, à l’arrivée de l’épidémie dans notre pays, l’impréparation était manifeste. Le pouvoir a été pris de court en dépit de la rumeur grandissante qui avait accompagné, les semaines précédentes, l’évènement. Pénurie de masques censés en pleine invasion virale limiter les transmissions interhumaines, pas de tests non plus lesquels pourtant s’imposaient pour gérer efficacement la pandémie selon la formule dépister-isoler-traiter. A cela il faut ajouter l’encombrement des services de réanimation dû, on ose l’exprimer aujourd’hui, à une gestion calamiteuse du pool de lits disponibles dans le pays, dont ont été exclus à l’époque les hôpitaux et cliniques privés. Cette pagaye tragique, vu les 32000 décédés de l’épidémie, a été présentée sous la forme d’un cataclysme qui frappait le pays et auquel un gouvernement courageux s’efforçait de faire face en faisant feu de tout bois pour protéger une population en danger. Et l’on a fait jouer la corde sensible de la solidarité en offrant à l’admiration générale l’engagement des soignants au péril de leurs vies. Bien sûr il fallait se garder d’entrer plus avant dans les causes du drame vécu dans les hôpitaux, une situation où nous avaient conduit des décennies de politique hospitalière à l’incurie criante et dont aucun gouvernement n’avait pris la mesure.

Que dire en outre du confinement imposé plusieurs semaines dans le pays en pleine pandémie ? Était-il justifié au regard des retombées économiques et sociales dramatiques qui en résulteraient ? De quelles preuves disposait-on de son efficacité à freiner l’expansion de la virose ? A vrai dire aucune, étant donné l’absence de toute évaluation scientifique de cette mesure à ce jour. Elle nous a pourtant été assénée comme une évidence. Et l’on a commencé à voir poindre, avec les contrôles de police, l’émergence d’un pouvoir discrétionnaire, lequel, au nom de la protection de la santé des Français, faisait l’apprentissage d’une toute-puissance fort peu démocratique. Les voix discordantes ont été étouffées dans le brouhaha médiatique savamment orchestré. En la circonstance toute opposition est apparue exotique sinon déplacée et les opposants eux-mêmes volontiers stigmatisés et voués aux gémonies. Cet unanimisme, bien que de plus en plus érodé aujourd’hui, persiste néanmoins, entretenu par des informations sur l’épidémie déversées sans nuances et convergeant toujours vers la dramatisation

J’ajouterai que l’affaire de l’hydroxychloroquine n’a fait qu’ajouter à la confusion qui caractérise cette période. A la face du public s’est étalée une querelle absconse entre scientifiques ou plus précisément entre diverses têtes pensantes, généralement parisiennes et bien vues du pouvoir, et le virologue marseillais Didier Raoult, tenant de cette proposition thérapeutique, en conjonction avec un antibiotique l’azithromycine, pour juguler l’attaque virale à ses débuts. A la faveur de cette polémique, d’une intensité à peine croyable, se sont dessinés les contours d’un pouvoir de l’ombre, décidé à mener l’affaire sanitaire à sa guise et ne supportant aucune critique. Tout récemment, l’affaire a encore rebondi avec le refus opposé par l’agence du médicament à une demande du Professeur Raoult d’une utilisation large de l’hydroxychloroquine contre la covid-19. Pourquoi tant de hargne, j’oserais dire de haine, dans un débat qui aurait pu en rester là, d’autant que le produit concerné, de par son ancienneté et son innocuité reconnue, ne méritait pas tant d’honneurs ? Encore une fois on ne peut s’empêcher d’y voir la marque d’une gouvernance intolérante, imbue d’elle-même, et pourquoi pas ? sous influence.

Une conséquence évidente de cette querelle qui a abouti à l’absence de toute proposition thérapeutique face au virus est que les médecins généralistes ont été dessaisis de toute prise en charge des sujets infectés, leur travail se limitant au diagnostic de la maladie et à l’envoi des cas inquiétants à l’hôpital. Pour la première fois dans l’histoire des épidémies dans notre pays, les omnipraticiens n’ont pas exercé leur fonction de premiers soins mais ont uniquement servi de relais d’information sur la maladie et d’avant-postes des hôpitaux. L’absence de traitement initial voulu et imposé par les autorités n’a jamais été mis en doute et l’on s’est bien gardé de questionner sa part de responsabilité dans la mortalité associée à la pandémie.

Autre point : très vite, alors même que l’épidémie arrivait dans le pays, a été instillée dans les esprits la peur, une peur d’autant plus angoissante qu’elle était censée liée à un mal effroyable, lequel n’en était qu’à ses débuts et allait continuer à faire parler de lui longtemps. Si bien que la fin de la crise fin mai, attestée par une mortalité au plus bas, a quasiment été passée sous silence. On le sentait, les autorités restaient sur le pied de guerre, aux aguets, rien de rassurant n’est venu de leurs propos mais bien au contraire de constantes mises en garde, tout restait à craindre, le pire était peut-être à venir. Une deuxième vague, annoncée dès avril sur le ton entendu de ceux qui connaissent le problème, pouvait se manifester à tout moment, l’automne prochain étant l’horizon privilégié. L’été a été vécu sous la menace d’annonces de mesures restrictives rendant l’avenir particulièrement inquiétant. L’étau néanmoins était quelque peu desserré même si le port du masque s’est alors introduit dans les usages.

Et nous voilà, en cet automne, effectivement soumis à une nouvelle chape de plomb qui menace de s’alourdir encore. Le couvre-feu imposé dans la majorité des régions risque de céder de nouveau la place à un confinement en bonne et due forme. Pourquoi ? parce que, à la faveur de tests de dépistage, à la fiabilité incertaine et déployés de manière frénétique (plus d’un million par semaine, du jamais vu) le nombre de contaminés ainsi dépistés chaque jour, entre parenthèses pour la plupart asymptomatiques, n’a cessé de croitre, dépassant les 30000, ce qui a alimenté dans les médias la litanie quotidienne de chiffres alarmistes, disséqués dans des forums complaisants sur le thème “je vous l’avais bien dit“. On parle de regain de mortalité et de risque d’encombrement dans les services de réanimation. S’agit-il pour autant d’un nouveau départ de l’épidémie ? On en est loin. Même en hausse, la mortalité quotidienne reste très en deçà de mars dernier. Il a été évoqué dans la réactivation virale un tournant saisonnier. Il parait vraisemblable que l’on a affaire à un mutant du coronavirus de départ.

Alors faut-il pour autant déployer un arsenal de guerre tel qu’un couvre-feu de plusieurs semaines voire pire ensuite ? Et tout ça contre un virus dont la léthalité est au mieux de 0.3%, et vraisemblablement moins si l’on en juge par des estimations récentes de l’OMS ? sans compter que les victimes sont dans leur immense majorité très âgées et/ou affectées de comorbidités sévères, donnée qui peut conduire simplement à des mesures de protection ciblées. Pour le reste, donner libre cours à la circulation du virus n’a rien d’une option insensée si l’on veut parvenir, ce faisant, à une immunité grégaire, comme cela s’est passé en Suède. Et l’on s’obstine chez nous, à l’image de postures internationales délirantes, dans une politique sanitaire qui, au nom d’une soi-disant protection des vies, met en danger les soubassements sociaux et économiques du pays et compromet gravement l’avenir. Où est la raison dans tout cela ? L’apparence est celle d’une démission en rase campagne de la pensée politique qui navigue à vue au gré des fluctuations de la circulation virale et obéit aux injonctions dramatisantes d’experts droits dans leurs bottes. La chose est incroyable et surtout pitoyable. Pourtant nous en sommes apparemment là, et bien là.

Le pouvoir serait ainsi passé aux mains de la médecine et de ses clercs et engagé par le fait dans une démarche faisant fi de tous les clignotants au rouge qui s’allument dans la société. On a peine à le croire compte tenu de ce qu’a été la mandature Macron jusqu’alors, laquelle s’est exercée verticalement, peu soucieuse des oppositions de toutes sortes. Alors nos gouvernants ne seraient-ils pas en fin de compte partie prenante de ce qui se joue aujourd’hui ? Ils pourraient avoir fait leurs et assumer les recommandations de scientifiques, se contentant de raboter à la marge lesdites sanctions pour les rendre moins indigestes. Et tout atteste que l’action gouvernementale a bien incorporé une certaine vision de l’épidémie et fait jouer à fond les leviers de l’information pour alimenter un récit tragique. A savoir que le coronavirus est partout, s’immisçant chaque jour davantage dans la cohorte des sujets en réanimation et dans celle des décès. En l’occurrence, aux dires de certains témoignages, un test positif suffit même pour que soit assignée à la virose la cause de tous les maux, moyen de grossir les chiffres de morbi mortalité.

Mais alors pourquoi persévérer dans une orientation qui met à mal le pays et risque donc pour nos politiques de se payer cher ? Il y a certes le principe de précaution, régi par la peur, dont l’actuelle politique est un reflet caricatural. S’ajoute l’effet de contagion, lié à la situation en Europe où la posture alarmiste règne en maitre. Et puis ce choix tel qu’il est, par sa logique propre, a toute chance d’entretenir une perpétuelle course en avant. Cependant la situation actuelle n’a pas que des inconvénients. Ainsi la petite musique des vaccins s’amplifie peu à peu dans l’attente de la bonne nouvelle. Conclura qui voudra. Mais aussi le pays, par le fait de l’état d’exception, est sous cloche, les mouvements d’humeur n’ont pas leur place, les soubresauts de la société sont amortis, il n’y a plus de place pour l’expression de revendications quelles qu’elles soient, au fond nos gouvernants ont une société sous contrôle et au nom de la sacrosainte urgence sanitaire peuvent s’en donner à cœur joie. Je ne dis pas que réside là un ferment de l’action gouvernementale présente. Mais que cette idée ait germé au fil du temps dans les têtes pensantes du pouvoir, après tout pourquoi pas ? Auquel cas on ne serait pas près de voir siffler la fin de la partie.

J’avais parlé en son temps de délire sanitaire. On n’y est plus que jamais. Un vent de folie continue de souffler. Face à cette dérive insensée, il est urgent que se fasse entendre dans les médias avec plus de force une autre version de la crise, version dont les éléments s’enracinent dans la connaissance ancienne des épidémies et non dans les projections fantasmatiques d’une récit construit. Il ne suffit plus de crier dans le désert. La tournure actuelle des évènements impose d’entrer dans l’arène et de faire passer au plus grand nombre un message de bon sens, parfaitement étayé, éclairant sur la dérive suicidaire actuelle. Arrêter un pays parce qu’un coronavirus continue de circuler est une folie aux conséquences incalculables. Je crains malheureusement que nos édiles ne soient pas plus prêts aujourd’hui qu’hier à entendre d’autres voix que les leurs. ".

Auteur
Paul TOUBOULMédecin
Publié le 28 octobre 2020

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co281393/quand-la-gouvernance-perd-la-raison

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fouthese il y a 4 ans

Allez hop j'envoie !

« La bourgeoisie pourrit tout ce qu'elle touche politiquement »

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" Complotistes...,
complotismes......,"
tout ça...

Chez Youyou

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valentin14vanves il y a 4 ans

Ben foutaise ! Pas de commentaires à propos de ton nanar favori France Soir ! C'est grandeur et déchéance d'arriver à récupérer un titre qui a eu ses heures de gloire pour en arriver à ça ! Les fondateurs doivent se retourner dans leur tombe ! :-\


Les maux te manquent à ce point ? :-)



« C à dire S14 : Reconfinement : est-il déjà trop tard ? »

diffusé le jeu. 29.10.20 à 17h30 - disponible jusqu'au 05.11.20
magazines - 9 min - tous publics

présenté par : Mélanie Taravant




« La France reconfinée dans quelques heures... Les mesures annoncées hier par le président de la République, et précisées par le Premier ministre, sont-elles suffisantes ?» 
Quel est leur "mode d'emploi" ?
Les hôpitaux vont-ils tenir le choc ?


 
Bertrand Guidet, Chef du service réanimation à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, sur le plateau pour répondre à toutes nos questions.: « »


https://www.france.tv/france-5/c-a-dire/c-a-dire-saison-14/2023257-reconfinement-est-il-deja-trop-tard.html

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fouthese il y a 4 ans

" Chronique Covid N°25 – « Les conflits d’intérêts pendant la crise Covid : Comment ont-ils été pris en compte par les missions d’enquêtes parlementaires ? » - deuxième épisode ! :-$

Il n'y a pas de repas gratuit. :-$

Extrait:

" A contrario, et bien qu’elle s’en dénie, la jeune Professeure Karine Lacombe, est l’archétype du PU-PH confit de conflits d’intérêts

Principale intervention de la Professeure Karine Lacombe devant la mission d’enquête de l’assemblée nationale le 25 juin 2020 à propos des conflits d’intérêts en médecine :

« Les liens d’intérêts, alors vraiment, vous avez employé le terme de conflits d’intérêts. Le conflit d’intérêts c’est une notion qui existait il y a vingt, vingt-cinq ans, qui a énormément fait de mal à la science. Je suis issue d’une époque ultérieure. Les liens d’intérêts, c’est un dispositif qui a été voté par le législateur. Ce n’est pas à vous que je vais rappeler les Lois. La Loi anti-cadeau, vous savez la Loi anti-Cadeau, l’Ordonnance 2017-49 du 19 janvier 2017 qui est relative aux avantages offerts par les personnes qui fabriquent et commercialisent les produits, etc, etc… Cette Loi extrêmement importante parce qu’elle interdit aux professionnels de santé et aux étudiants, mais moi je me place plutôt sur les professionnels de santé, de recevoir des avantages illicites de la part des industriels du secteur de la santé. Il y a des dérogations. Ces dérogations, elles sont de trois types. La rémunération, l’indemnisation ou le défraiement d’activité de recherche, de valorisation de la recherche, d’évaluation scientifique, de conseils, prestations de services, etc, etc…dès lors que la rémunération est proportionnée au service rendu. Les avantages perçus pour les étudiants en médecine, je n’en parle pas. Et l’hospitalité offerte eux médecins dans des manifestations à caractère exclusivement professionnel et scientifique. Et ça, c’est ce que l’on appelle des liens d’intérêts. D’ailleurs, vous les connaissez ces liens d’intérêts, puisque le législateur a fait en sorte que tout soit transparent. Tout est dans la base de Transparence que vous connaissez tous. Tout le monde est allé la consulter. Il faut savoir que les liens d’intérêts sont régis de façon très stricte par les professionnels de santé, les industriels, le Conseil de l’ordre et les employés des professionnels de santé. Je vais vous parler pour ma part. Donc, je suis professeure des universités, je suis payée par le Ministère de l’enseignement supérieur, et je reçois des émoluments de l’hôpital. Je ne suis pas un salarié de l’hôpital. Je ne suis pas un salarié de la fonction publique hospitalière. Donc, je reçois des émoluments. Quand un industriel me demande une prestation, le type de prestations qui sont dans la base de données Transparence sont en gros de deux types. Ça peut être des prestations d’experts, et certains ont confondu « board » avec « conseil d’administration. Un « board » n’est pas un conseil d’administration. Ça l’est peut-être dans le monde de la finance, mais ça ne l’est pas dans le monde de la médecine. Donc, je peux être interrogée en tant qu’expert et on peut me demander en tant qu’experte professeure, de faire de l’enseignement à l’occasion d’une conférence, qui en général est retranscrite libre de droits et qui est organisée par l’industrie. Dans le cadre de ces deux activités, je peux revenir sur chacune d’elles, nous avons des frais ; Tout professionnel, par exemple quelqu’un qui travaille dans la banque, Quelqu’un qui fait des missions de consulting etc…, à partir du moment où il est mandaté par la personne qui le paye pour faire cette mission, a son repas pris en charge, éventuellement son transport, et éventuellement son hôtel. C’est ce qu’on appelle des avantages en nature. Mais, ce sont des avantages en nature dans le cadre d’une mission. Si ensuite je reviens sur la façon dont ces liens d’intérêts sont encadrés par la Loi. Quand un professionnel de l’industrie me propose une prestation, que ce soit d’experte ou de conférencière, nous rédigeons un contrat. Ce contrat est envoyé à mon employeur qui est l’université. Je demande un cumul d’activité à l’université. L’université donne son accord ou pas. Ce sur quoi l’université se base pour donner son accord, c’est qu’elle regarde la rémunération. La rémunération est fixe, elle n’est pas libre. Cette rémunération est un montant brut en général horaire. Et l’université dit « OK », le travail qui est demandé correspond bien à 2 heures, 3 heures, 4 heures de travail, je donne mon autorisation de cumul. Ensuite, cette autorisation de cumul est validée par l’hôpital. L’hôpital donne son autorisation et ensuite, cette convention, avec l’autorisation de ces deux institutions, est envoyée au conseil de l’ordre, et le conseil de l’ordre, en dernier ressort, son avis est consultatif, mais il dit oui, j’autorise, ou non, je n’autorise pas. Et ensuite, le législateur a fait en sorte que toutes ces données soient dans une base de transparence [1]. Donc je pense que le lien d’intérêts en France est vraiment très encadré. Pourquoi, il est important lorsqu’on est un scientifique d’avoir des liens d’intérêts ? Et non pas des conflits ? Ça, j’insiste bien. Et je pense que maintenant, en tout cas dans les domaines d’expertise dans lesquels je travaille, il n’y a plus de conflits d’intérêts. Pourquoi c’est important d’avoir un lien d’intérêts ? Parce que il y a des molécules innovantes, des molécules innovantes qui sont développées par des biotechs, des startups, qui ensuite n’ont pas les moyens de commercialiser [2], alors de continuer le développement de ces molécules par ce que vous parliez tout à l’heure de l’hépatite C, et pour développer un médicament innovant dans l’hépatite C, qui a été une vraie révolution dans l’hépatite C, par ce que ça a permis de guérir des patients qui par ailleurs avaient des infections chroniques avec beaucoup de comorbidités, maintenant tout le monde connait ce terme, eh bien il a fallu des milliards et des milliards, de dollars, d’euros, pour développer ce médicament. Evidemment, une boite de biotech, de startup, n’a pas l’argent pour faire ça, ce développement. Donc souvent, ces molécules sont rachetées par des industriels. Ensuite, ces industriels vont développer ces médicaments. Le fait d’avoir, de travailler en collaboration avec les industriels, nous permet nous avant que le médicament ne soit mis sur le marché d’avoir accès à ces traitements innovants pour nos patients. Par exemple, je reviens sur l’hépatite C, nous avons pu avoir accès à de nombreux médicaments innovants qui ont permis de guérir l’hépatite C. Alors, je m’arrête sur les conflits d’intérêts. On pourra y revenir si vous le souhaitez. »



[1] Drôlement transparente la base transparence santé. Pour Karine Lacombe, sur 150 conventions déclarées, 105, soient 70%, sont sans montant ! Donc, puisque ses 35 conventions avec montant lui ont rapporté 64.543 €, par simple règle de 3, il se pourrait qu’elle ait perçu au total 276.613 € pour les 150… (Voir le tableau dans la chronique précédente ici)



[2] Lapsus révélateur ?



Cette jeune infectiologue est sur un nuage doré ou rose, à 10.000 mètres d’altitude en orbite autour de la Lune, dans un déni total des conflits d’intérêts, que procurent pourtant les liens d’intérêts. Un parfait exemple de dissonance cognitive ! En effet, sa manière de banaliser les liens d’intérêts derrière leur existence administrative et réglementaire (dans la base transparence santé), comme si tout cela était normal, sans prise de conscience du caractère massif de ses liens d’intérêts, de surcroit en les opposant aux conflits d’intérêts, alors qu’il n’y a pas lieu de les distinguer (voir la définition donnée par Jean-Sébastien Borde dans ma chronique précédente ici), témoigne d’une démarche de réduction de la dissonance entre le fait d’être influencée par les firmes dans ces décisions thérapeutiques et celui d’accepter leurs cadeaux.


Un article remarquable de la revue indépendante Prescrire, « Le repas : un cadeau particulièrement influent » (Rev Prescrire 2018 ; 38 (416) : 456-462), détaille les mécanismes de l’influence et de la persuasion utilisé par le marketing qui exploite finalement des situations et réactions psychologiques courantes (réciprocité, cohérence, conformité, sympathie, autorité, rareté, dissonance cognitive). Il explique que « le fait d’accepter un cadeau ou un repas lors d’une réunion de « formation », créé un inconfort psychologique du fait d’une discordance entre la pensée, « je travaille pour les patients » et les actes « Je mange aux frais d’un labo ». Or, souvent, cet inconfort est résolu en alignant ses pensées sur ses actes et non le contraire. En pratique, cela veut dire que nombre de professionnels de santé vont se convaincre qu’ils sont venus à cette séance de formation continue, non pas pour le repas, mais parce que le sujet médical est intéressant ».

Retour à la réalité, ci-dessous, le détail « tous montants » (avantages perçus, conventions signées et rémunérations) de ce qui a été déclaré dans la base transparence santé par les 6 firmes pharmaceutiques les plus généreuses à son égard :



karine_lacombe_confit_de_conflits_dinterets_par_labos.jpg

Question du député Boris VALLAUD portant sur les conflits d’intérêts : « Plusieurs questions sur le lien d’intérêts, conflits et conflits d’intérêts, faut dire que la nuance n’a pas été vraiment faite dans ce qui nous a été dit hier (audition du Pr Didier Raoult, voir plus haut dans ma chronique). J’aimerais savoir quelle appréciation vous portez sur la compétence et l’indépendance dans la crise, du conseil scientifique et de ses membres ? de la HAS ? de la Haute Autorité de Santé et de l’agence du médicament ? Et je voudrais savoir si avoir un lien d’intérêts prédispose à avoir des préférences pour tel ou tel traitement ? développé par l’industrie avec laquelle on aurait ces liens d’intérêts ? Ça c’est ma première question



Réponse du Pr Karine LACOMBE aux questions du député Boris VALLAUD :

« Sur les liens d’intérêts du conseil scientifique, de la HAS et de l’agence du médicament, je suis quelqu’un de profondément humain. Nous avons été devant une crise sanitaire majeure où nous avons vu arriver des personnes à l’hôpital sur leurs 2 jambes, sans oxygène, avoir de l’oxygène à 4 litres à midi, être intubés ventilés le soir et pour certains, décéder le lendemain. Je crois que cela nous a appris beaucoup d’humilité et je ne peux pas croire que dans une situation sanitaire aussi exceptionnelle, il y ait eu de la part du conseil scientifique, de la HAS ou de l’agence du médicament, volonté de ralentir l’arrivée sur le marché de médicaments, que ce soient des médicaments « repositionnés » ou de médicaments innovants, simplement par ce qu’il y avait un laboratoire aussi puissant puisse-t-il être et il faut faire attention à l’image qu’on peut en avoir, les géants au pieds d’argile, on connait tous. Donc, je n’arrive pas à croire, je n’ai aucune preuve, c’est mon cœur qui parle, je n’ai aucune preuve qu’il n’y a pas eu de sous-mains, etc… Ce qu’on pourrait dire, les conflits d’intérêts, les financements occultes etc…Donc, je me prononce en tant que médecin, qui a été en contact avec certains membres du conseil scientifique, évidemment avec la HAS, l’agence du médicament comme tout médecin qui avait des responsabilités en tant que recherche, et je n’ai jamais eu le sentiment qu’un médicament était plus favorisé qu’un autre, mais au contraire. On nous a poussé à monter les essais nécessaires pour montrer que certains médicaments étaient efficaces et peut être plus que la prise en charge standard. Et d’ailleurs, dans l’essai Discovery, il y avait un bras « hydroxychloroquine » [3], comme il y a un bras « remdésivir », comme il y a un bras « lopinavir », etc. »



Nous sommes encore au pays des « bisounours »



[3] Par ailleurs, il me semble me souvenir que l’hydroxychloroquine n’avait initialement pas été incluse dans l’essai Discovery. En effet, nous apprenions le 22 mars que « après d’âpres débats entre scientifiques » un bras hydroxychloroquine avait été rajouté par l’INSERM, coordonnateur de l’essai à l’époque (ici)

Au député Boris VALLAUD, qui souhaitait savoir si les liens d’intérêts prédisposaient les médecins à avoir des préférences de médicament, puisque la Pr Karine Lacombe, ne lui a pas répondu, je vais répondre à sa place.



Cher Monsieur le Député, parmi les très nombreux travaux à avoir démontré et confirmé indiscutablement cet état de fait, je vous recommande la lecture de l’étude suivante : « Pharmaceutical Industry-Sponsored Meals and Physician Prescribing Patterns for Medicare Beneficiaries » publiée en août 2016 dans le JAMA Internal Medicine, l’une des meilleure revue médicale (en accès libre ici)



Ce travail mené chez près de 280.000 médecins américains, a recherché parmi 4 classes médicamenteuses les plus prescrites en cardiologie et dans la dépression, à savoir, les statines, les bétabloquants cardio-sélectifs, les antihypertenseurs du système rénine angiotensine, les inhibiteurs de la recapture sélective de la sérotonine, et plus précisément la molécule la plus prescrite et la plus promue dans chaque classe, rosuvastatine, nébivolol, olmésartan, et desvenlafaxine, l’effet sur la prescription d’une invitation au restaurant par le laboratoire les commercialisant.



Car, oui, Monsieur le député, aux USA, les chercheurs ont accès et depuis beaucoup plus longtemps que chez nous, non seulement aux avantages perçus, conventions, rémunérations des médecins dans le « Sunshine Act » (leur transparence.sante.gouv.fr), mais aussi aux prescriptions individuelles des médecins (Seule l’assurance maladie y a accès en France). Ils ont ainsi pu démontrer que les médecins qui s’étaient vu offrir un seul repas d’une valeur inférieur à 20 $ (16,85 €) avaient accru leur prescription de 18% pour la rosuvastatine (Crestor®) par rapport aux autres statines, de 70% pour le nébivolol versus autres bétabloquants cardiosélectifs, 52% pour l’olmésartan et de 118% pour la desvenlafaxine. Des repas supplémentaires ou d’un valeur de plus de 20 $ étaient associés à une augmentation plus forte des prescriptions.



jama_intern_med_pharmaceutical_industry-sponsored_meals_and_physician_prescribing_patterns_06-2016.jpg

A ce propos, Monsieur le Député, il faut savoir que la HAS ne considère toujours pas les invitations au restaurant, repas, hospitalité, comme des liens d’intérêts majeurs, et pas même les prises en charge dans les congrès (inscription, déplacement, repas, hôtel…) et cela contre l’avis de son propre comité déontologique qui avait été sollicité en 2014, par son président, à l’époque le Pr Jean-Luc HAROUSSEAU (ici)

D’ailleurs, je pense que compte-tenu des coûts exorbitants de certains médicaments aujourd’hui, la solidarité nationale serait fortement gagnante si elle demandait aux hôpitaux de prendre en charge sur leurs budgets les prises en charge des PU-PH dans les congrès plutôt qu’ils ne soient financés par les firmes pharmaceutiques. Le coût annuel de ces prises en charge par PU-PH étant très marginaux par rapport aux dépenses médicamenteuses générées par leurs prescriptions sous influences…

J’espère Monsieur le Député que lors des prochains débats à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la discussion du PLFSS 2021, vous pourrez prendre des mesures afin de colmater cette vulnérabilité de l’expertise dans les rangs de la HAS

Sachez que j’en serai un observateur attentif…

Question de la députée Martine WONNER, elle-même médecin psychiatre :

« Non pas les conflits d’intérêts avec les laboratoires, mais peut être les liens d’intérêts et notamment avec le laboratoire Gilead, puisque la presse ce matin-même évoque des sommes conséquentes reçues de ce laboratoire et peut être d’autres. Qu’avez-vous fait de ces sommes ? »

Réponse du Pr Karine LACOMBE à Martine WONNER :



« Mes liens d’intérêts, j’ai expliqué le principe des liens d’intérêts. Combien ils étaient encadrés par la Loi. Je ne sais pas, je n’ai pas regardé les médias ce matin, Ce que je peux vous dire, c’est que l’encadrement de mes liens d’intérêts est extrêmement strict, il n’y a pas d’enrichissement personnel ? Par ce que c’est ce que l’on peut soupçonner avec les conflits d’intérêts. Il n’y a pas de financements occultes. La base de transparence est là pour le prouver. Il n’y a pas non plus d’enrichissement personnel. Tout le travail qui a fait l’objet de rémunérations est un travail effectivement fait. Quand je prépare, juste pour vous donner un ordre d’idée, quand je prépare une conférence, le laboratoire va me demander de faire une demi-heure de conférence, derrière, il y a 7 heures de travail. 7 heures de travail, que je fais le soir, que je fais le week-end [4]. Quand on me demande de participer à une réunion d’experts ou d’apporter une expertise, j’ai des documents à relire, un avis intellectuel à porter et un regard scientifique à porter sur ces documents. C’est en général 4 à 5 heures de travail. Là aussi fait le soir et le week-end. Donc, il est normal quand on fournit un travail qu’on ait une rémunération. A la valeur du travail que l’on fait, cette rémunération est encadrée, déclarée et en toute transparence ».



[4] Je voudrais être sûr d’avoir bien compris. Par exemple, je note sur Transparence santé, une convention passée entre Gilead et la Pre Karine Lacombe, signée le 1er juin 2017, pour un contrat d’« intervenant à une manifestation / orateur » le 8 juin 2017, à Paris, pour une « réunion médicale », sans que n’ait été déclaré le nom de la manifestation (Voir ci-dessous) et avec un montant de convention de 1.306 €. Considérons qu’il s’agit d’un net [5]. Admettons qu’elle ait travaillé 7 heures, soit une journée complète. En comptant 21 jours ouvrés par mois en moyenne, à ce tarif, si Karine Lacombe travaillait à 100% comme orateur pour les labos, elle toucherait 329.112 € par an. Le cumul d’activité dont parle Karine Lacombe est donc beaucoup plus lucratif que le salaire qui lui est versé par l’université, augmenté des émoluments qu’elle reçoit de l’hôpital…



Comme elle ne répond pas à la question de l’usage qu’elle a fait de ces sommes, on est en droit de se poser la question de l’enrichissement personnel au travers de ce type d’activité, par rapport à un PU-PH qui refuserait les faveurs des firmes pharmaceutiques…



[5] Selon un « questions / réponses » publié par les laboratoires Janssen sur une page de leur site web (ici), exposant leur méthodologie de publication des liens d’intérêts, il est bien spécifié en réponse à la question « les montants apparaissent-ils bruts ou nets ? » que « Les liens d’intérêt du type honoraires, dons, subventions, partenariats ou autres supports financiers apparaissent tels qu’effectivement versés » (Le site Transparence santé est très avare d’informations de ce type)



convention_gilead_karine_lacombe_01-06-2017-orateur-paris-08-06-2017-1306_euros.jpg



Propos (critiqués plus tard par David HABID et Éric CIOTTI) et question du député Julien Borowczyk, lui-même médecin, sur les conflits d’intérêts :

« Pour en revenir aux liens d’intérêts ou conflits d’intérêts, d’abord je crois qu’il faut que l’on soit un petit peu humble partout, vous l’êtes en tant que médecin, il faut que nous le soyons en tant qu’élus, puisque nous aussi nous sommes confrontés à des lobbies, et donc je crois que c’est important que nous soyons capables de faire la part des choses. Sur ces liens d’intérêt moi, vous avez été questionnée sur le conseil scientifique, je crois, c’est une de mes questions, ne pas avoir entendu parler d’études sur le remdésivir, pas beaucoup, en tout cas beaucoup moins que sur l’hydroxychloroquine finalement, je voulais avoir votre avis là;-dessus ? »





Question du député Jean-Jacques GAULTIER, lui-même médecin biologiste :

« Le doute dans la population, ce qui sème le doute aussi chez les médecins, chez les élus, chez tout le monde, les essais cliniques, on a parlé du fiasco du Lancet..., de Discovery…, Et puis, les conflits d’intérêts, ou les liens d’intérêts, qui sèment le doute. On a parlé de Gilead, d’Abvvie, Tout ça ce sont des labos, de l’industrie pharmaceutique en lien avec le remdésivir, l’opinavir, ritonavir, tout traitement potentiel, molécule candidate et alternative à l’hydroxychloroquine. Donc, vous pouvez très bien comprendre le doute qui est semé par rapport à ces liens avec l’industrie pharmaceutique. Le président du haut conseil de santé publique (HCSP) a lui-même reconnu avoir subi des pressions et avoir signé un avis qu’il a qualifié d’absurde. Ce qui est quand même un comble. Comprenez qu’il est quand même difficile pour un conseil, difficile pour un arbitre d’être rémunéré par une des équipes, même si c’est un autre moment, même si c’est pour une autre prestation, même si c’est légitime, même si c’est légal ».

Questions et interventions député David Habib, sur les conflits d’intérêts « Je voudrais d’abord dire à notre collègue Julien Borowczyk qui a parlé de possibilité pour chacun d’entre nous d’être soumis, ah, il n’est plus là, d’être soumis à des conflits d’intérêt, euh, non ! Il y a des règles, il y a des règles, alors ce n’est pas à vous que je le dis. Sanofi est né dans ma commune. Alors, je suis très fier, je n’ai jamais manger avec un dirigeant de Sanofi… Voilà. Et la question des conflits d’intérêts, je le dis pour notre commission et la qualité de notre commission, je crois que c’est la confiance que l’on doit avoir dans le travail de la présidente et du rapporteur. C’est ça qui nous permettra d’évoluer. Pour le moment, on a à essayer de définir ce qui s’est passé. Il y a une phrase que vous avez dite qui m’a interpelé. Vous avez dit, la science a été malmenée en France. Immédiatement, j’ai envie de vous de demander, et ailleurs ? Est-ce que c’est un débat hexagonal, comme tous les débats que la France peut connaître ? Sur l’éducation, sur la philosophie. Il y a quelque chose, une particularité française. Moi, je souhaiterais que vous puissiez nous éclairer là;-dessus et que l’on essaye de comprendre. Par ce que ce qui est évident c’est qu’on avait tous confiance dans le personnel médical. Philippe Vigier vous a posé la question, en vous disant, aujourd’hui on est tous, il n’y a pas que la science qui est malmenée, on est tous les français malmenés. Par ce qu’on a vu un milieu complètement émietté, complètement éclaté. Madame la Professeure, quand vous dites il avait le temps médiatique, mais le meilleur moyen de résister à ce temps médiatique, c’est de ne pas aller sur les plateaux. Et je ne comprends pas qu’Olivier Véran n’ait pas rappelé à un moment donné à l’ensemble des médecins qui sont libres, mais qui ont aussi peut être des obligations d’éthique, qu’ils sont mieux dans leurs hôpitaux que sur les chaînes de télévision. Je voudrais revenir sur un point, la captation de la parole médicale, aussi on a ce sentiment-là. »



Le Pr Karine LACOMBE, très expéditive, car elle estime manifestement qu’elle a déjà suffisamment répondu sur les conflits d’intérêts :

« Vous parlez de doutes sur les liens d’intérêts Gilead, Abbvie, je pense que j’ai déjà pas mal répondu à cette question quand j’ai expliqué ce qu’était un lien d’intérêts, et quand même Madame, je suis revenu sur les sommes et l’absence d’enrichissement. Peut-être juste pour le temps (?) »

Éric CIOTTI, rapporteur général de la mission d’enquête :

« David Habib l’a fait tout à l’heure, mais moi aussi je m’étonne des propos de notre collègue Borowczyk et qui concernent les conflits d’intérêts et je pense que ses propos et en tout cas ne concernaient pas les parlementaires en général, même si le propos qu’il a tenu pouvait le concerné et ne nous concerne pas dans le cadre auquel nous sommes soumis ».



Brigitte Bourguignon, Députée et Présidente de la mission d’enquête « Bien, il aura l’occasion de répondre quand il sera là »

Karine LACOMBE affirme s’être battue contre GILEAD pour faire baisser le prix des antiviraux à action directe dans l’hépatite C chronique et le VIH, en tant que bénévole chez Médecins du Monde en Asie :



« L’hépatite C, écoutez, je connais bien cette thématique, puisque j’ai été aux côtés de Médecins du Monde. J’ai travaillé longtemps comme bénévole pour Médecins du Monde dans les pays asiatiques pour le VIH et les hépatites virales, et j’ai été des combats avec le « Medicines patent pool » avec Médecins du Monde pour l’accès aux traitements de l’hépatite C, à des prix, en particulier l’accès aux génériques à des prix les plus faibles possibles et l’accès aux génériques et la cassure du monopole de Gilead sur les traitements de l’hépatite C. Donc, vous parlez à une convaincue. Et je ne crois pas dans mon discours, mais je m’excuse si ça a été le cas, avoir dit que le laboratoire était merveilleux dans tout ce qu’il a fait. Et actuellement, le traitement de l’hépatite C, c’est 17.000 euros avec des médicaments d’un autre laboratoire et bien inférieur à 40.000 euros avec les médicaments du laboratoire Gilead »



Il aurait été intéressant de s’avoir ce qu’elle prescrit dans ces conditions ?



Commentaires de la députée Valérie RABAULT qui contredit ce qu’a dit Karine LACOMBE sur les négociations de prix de sofosbuvir en France avec GILEAD SCIENCES :



« Ce n’est pas une question mais un commentaire. Je ne connais rien en médecine, mais sur les finances publiques, j’ai quelques connaissances. Sur l’hépatite C, je ne partage pas du tout le récit que vous avez fait de ce qui s’est passé. Un traitement à l’hépatite C, c’est 67.000 euros, il y a 3 boites à prendre et ça coûte la bagatelle de 1 milliard d’euros, un peu plus d’ailleurs, aux finances publiques de la sécurité sociale. La négociation avec le laboratoire américain ne s’est pas du tout passée comme ce que vous avez dit. Pas du tout. Ça a été un bras de fer épouvantable, ça a été un bras de fer où la France s’est retrouvée toute seule avec les italiens. L’Allemagne a fait son marché de son côté. Par ce qu’elle avait des excédents budgétaires. Et donc, je ne crois pas que quoique ce soit des liens qui pouvaient exister a fait que le prix a baissé, bien au contraire. Un traitement, c’est 67.000 euros. Et pour avoir été bien au courant de la négociation, au tout départ de la négociation en 2016, je peux vous dire qu’il n’y a aucun cadeau qui a été fait à la France. »

Pour conclure, mais on y reviendra :

Au total, les liens d’intérêts ou conflits d’intérêts, une seule et même notion, constituent une sérieuse menace pour la validité des résultats de la recherche clinique et peuvent altérer fréquemment la pertinence des choix diagnostiques, thérapeutiques dans la pratique médicale courante, en ville comme à l’hôpital, chez de très nombreux professionnels de santé, au détriment des patients et des assurés sociaux.



La transparence sur ses liens d’intérêts est très incomplète (exemple des montants de conventions massivement sous-déclarés)



Quels contrôles et quelles sanctions l’Etat est-il capable d’opérer au regard des obligations auxquelles sont tenus des entreprises du monde de la santé ?

Mais surtout la gestion des liens d’intérêts est quasiment inexistante.

Quel journaliste, quel parlementaire prend la peine de demander aux professionnels de santé qu’il interview ou auditionne de déclarer ses liens d’intérêt en préalable à sa prise de parole ?

La Loi est quasiment jamais respectée dans ce domaine

Combien utilise la base de données transparence pour se renseigner ou vérifier ?

Combien de professionnels de santé le font spontanément ?

Comment des agences sanitaires comme la Haute Autorité de Santé, peuvent-elles encore ne pas considérer les repas offerts et les prises en charge des PU-PH dans les congrès comme des conflits d’intérêts majeurs ?

Que font les universités, les hôpitaux, les agences régionales de santé, pour prendre à bras le corps cette problématique qui menace la qualité, la pertinence et la soutenabilité des soins ?

L’indépendance de l’expertise sanitaire est-elle hors de notre portée ?

Auteur(s): François Pesty pour FranceSoir

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Publié le 14/09/2020 à 12:11

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

" Didier Raoult: «Le monde occidental est un monde terrifié» "

_



" Dr Didier Raoult, directeur IHU Méditerranée Infection, était l'invité de Radio Classique - Le Figaro ce jeudi 22 octobre. Il a critiqué la gestion de crise des pays occidentaux qui est influencée par le fait que « le monde occidental est un monde terrifié, qui a peur ». "

204 381 vues
•22 oct. 2020

Chez Youyou

Photo de valentin14vanves
valentin14vanves il y a 4 ans

« N'en doutons pas: Valentin ( forumeur ) sortira enchanté de la lecture de ce passionnant article ! »  :-$


Enchanté oui ! ... c’est le mot dans le bons sens du terme ! CQFD


Encore une fois de la manipulation pour faire croire aux gogos qu’un lien d’intérêt c’est un conflit d’intérêt ! C'est ce que Raoult essaie de nous faire croire pour discréditer ses détracteurs et sauver sa peau en accusant de complotisme la terre entière !

Tu captes la différence Foutaise ? :-$



Tu parles de conflit Conflit d’intérêt ? Tu me fais bien rire Foutaise

Phlippe Douste Blazy, Renaud Muselier administrateurs de l’IHUde Marseille, qui viennent dans les médias défendre Raoult et l’efficacité de l’Hydroxychloroquine , dont le dernier à dit qu’il n’y avait pas de mort de l’hydroxychlroroquine à l’IHU de Marseille !
L'IHU de Marseille a comme partenaire Sanofi Aventis, il y a déjà un problème à ce niveau !

C’est quoi ? sinon non pas un lien d’intérêt ... mais un conflit d’intérêt puisque dans les médias, sans les entendre dans ce cas préciser au début de leur intervention dans les médias... qu'ils sont administrateurs de l’IHU de Marseille.


Tout comme Xavier Azalbert , le directeur de la publication de France Soir et patron du site France soir qui est impliqué directement pour soutenir Raoult, et qui publie les articles sur son site sans le préciser clairement !


Et Wonner qui est intervenue lors de la commission d’enquète alors quelle soutient ouvertement Raoult !


Ce que dit la Pr. Karine Lacombe c'est qu'elle a des liens d'intérêt et pas de conflit éponyme lors de son audition par la commission Parlementaire !

Et ce qui confirme ce que je disais à propos de l'anarque orchestrée au départ par Raoult pour discréditer ses o pposants scientifiques et pr. de médecine en faisant croire que les personnes qu'il accuse ont des conflits d'intérêt ce qui est illégal alors qu'il ont des liens d'intérêts autorisés par la législation, ce qui est une pratique courante de nombreux scientifiques ayant une notorité dans leur domaine ! CQFD



« Réponse du Pr Karine LACOMBE à Martine WONNER : »


« Le conflit d’intérêts c’est une notion qui existait il y a vingt, vingt-cinq ans, qui a énormément fait de mal à la science. Je suis issue d’une époque ultérieure.

Les liens d’intérêts, c’est un dispositif qui a été voté par le législateur. Ce n’est pas à vous que je vais rappeler les Lois. La Loi anti-cadeau, vous savez la Loi anti-Cadeau, l’Ordonnance 2017-49 du 19 janvier 2017 qui est relative aux avantages offerts par les personnes qui fabriquent et commercialisent les produits, etc, etc…

Cette Loi extrêmement importante parce qu’elle interdit aux professionnels de santé et aux étudiants , mais moi je me place plutôt sur les professionnels de santé, de recevoir des avantages illicites de la part des industriels du secteur de la santé. Il y a des dérogations.

Ces dérogations, elles sont de trois types.

La rémunération,

l’indemnisation ou le défraiement[u] d’activité de recherche, de valorisation de la recherche, d’évaluation scientifique, de conseils, prestations de services, etc, etc…dès lors que la rémunération est proportionnée au service rendu.


Et l’hospitalité offerte eux médecins dans des manifestations à caractère exclusivement professionnel et scientifique. »



« Et ça, c’est ce que l’on appelle des liens d’intérêts. »



« D’ailleurs, vous les connaissez ces liens d’intérêts, puisque le législateur a fait en sorte que tout soit transparent.

Tout est dans la base de Transparence que vous connaissez tous. Tout le monde est allé la consulter.
Il faut savoir que les liens d’intérêts sont régis de façon très stricte par les professionnels de santé, les industriels,




« Donc, je suis professeure des universités, je suis payée par le Ministère de l’enseignement supérieur, et je reçois des émoluments de l’hôpital. Je ne suis pas un salarié de l’hôpital. Je ne suis pas un salarié de la fonction publique hospitalière. Donc, je reçois des émoluments. »

Quand un industriel me demande une prestation, le type de prestations qui sont dans la base de données Transparence sont en gros de deux types. « »


Ça peut être des prestations d’experts, et certains ont confondu « board » avec « conseil d’administration. Un « board » n’est pas un conseil d’administration. Ça l’est peut-être dans le monde de la finance, mais ça ne l’est pas dans le monde de la médecine.

Donc ,je peux être interrogée en tant qu’expert et on peut me demander en tant qu’experte professeure, de faire de l’enseignement à l'o ccasion d’une conférence, qui en général est retranscrite libre de droits et qui est organisée par l’industrie.


Dans le cadre de ces deux activités, je peux revenir sur chacune d’elles, nous avons des frais ; Tout professionnel, par exemple quelqu’un qui travaille dans la banque, Quelqu’un qui fait des missions de consulting etc…, à partir du moment où il est mandaté par la personne qui le paye pour faire cette mission, a son repas pris en charge, éventuellement son transport, et éventuellement son hôtel. C’est ce qu’on appelle des avantages en nature. Mais, ce sont des avantages en nature dans le cadre d’une mission. [/b]



Si ensuite je reviens sur la façon dont ces liens d’intérêts sont encadrés par la Loi. Quand un professionnel de l’industrie me propose une prestation, que ce soit d’experte ou de conférencière, nous rédigeons un contrat. Ce contrat est envoyé à mon employeur qui est l’université. Je demande un cumul d’activité à l’université. L’université donne son accord ou pas. Ce sur quoi l’université se base pour donner son accord, c’est qu’elle regarde la rémunération. La rémunération est fixe, elle n’est pas libre. Cette rémunération est un montant brut en général horaire. Et l’université dit « OK », le travail qui est demandé correspond bien à 2 heures, 3 heures, 4 heures de travail, je donne mon autorisation de cumul. Ensuite, cette autorisation de cumul est validée par l’hôpital. L’hôpital donne son autorisation et ensuite, cette convention, avec l’autorisation de ces deux institutions, est envoyée au conseil de l’ordre, et le conseil de l’ordre, en dernier ressort, son avis est consultatif, mais il dit oui, j’autorise, ou non, je n’autorise pas.

Et ensuite, le législateur a fait en sorte que toutes ces données soient dans une base de transparence [1].

Donc je pense que le lien d’intérêts en France est vraiment très encadré.


Pourquoi, il est important lorsqu’on est un scientifique d’avoir des liens d’intérêts ? Et non pas des conflits ?


Ça, j’insiste bien. Et je pense que maintenant, en tout cas dans les domaines d’expertise dans lesquels je travaille, il n’y a plus de conflits d’intérêts. Pourquoi c’est important d’avoir un lien d’intérêts ? Parce que il y a des molécules innovantes, des molécules innovantes qui sont développées par des biotechs, des startups, qui ensuite n’ont pas les moyens de commercialiser [2], alors de continuer le développement de ces molécules par ce que vous parliez tout à l’heure de l’hépatite C, et pour développer un médicament innovant dans l’hépatite C, qui a été une vraie révolution dans l’hépatite C, par ce que ça a permis de guérir des patients qui par ailleurs avaient des infections chroniques avec beaucoup de comorbidités, maintenant tout le monde connait ce terme, eh bien il a fallu des milliards et des milliards, de dollars, d’euros, pour développer ce médicament.





J'espère ceux qui s'interrogent vont bien comprendre la différence et pas croire tes âneries ! CQFD


Ecoutez Olivier Véran répondre aux accusations de Raoult envers le conseil scientifique !

Comme je l'ai déjà démontré avec les avis du Conseil Scientifique et Véran le confirme, il ne peut pas y avoir de conflit d'intérêt puisque ce Conseil n'a donné aucun conseil ni aucun avis à promos des différents traitements sauf de relater les résultats de certaines études, pour conclure qu'il n'y a à ce jour aucun traitement efficace Remdesivir, Kaletra, hydroxychlroroquine ...




« Véran répond à Raoult sur le remdesivir et les conflits d'intérêts »

26/06/2020 10:31 CEST



« Didier Raoult a accusé des membres du Conseil scientifique d'avoir des liens avec les laboratoires Gilead qui fabriquent le remdesivir.»


https://www.huffingtonpost.fr/entry/veran-reponse-raoult-conflit-interet_fr_5ef5a7b9c5b6acab283fb9b3


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