Y'a longtemps !
J'me disais aussi : il est malade ?
Et il dira, une fois de + que c'est moi qui le colle !
Et il fait encore une projection en me qualifiant de concierge !
Tu l'as vu le faciès de celui que tu appelles l'ancêtre et qui est, en apparence, plus jeune que toi ?
Je parie qu'il est plus classe que le tien !
De plus, je ne pense pas qu'il cherche des soutiens ici contrairement à toi !
Citation de alexinette
un très bon docu que j'ai vu sur ARTE !!!!!!!!!!!
tout le monde devrait le voir !!!!!!!!!
===========================================
Bonsoir Alexinette,
encore un pouce bleu pour ta contribution !
Je l'avais déjà visionné en 2019, mais il est toujours on ne peut plus d'actualité, surtout lorsque tu mets en perspective son contenu avec le déroulement de l'invasion Russe en Ukraine, sa médiatisation, le jeu des parties et des acteurs, le mot est bien adapté, de ce conflit. On le voit ici aussi sur smail, tout ce jeu d'influences de la propagande pro poutine diffusée sur les réseaux sociaux !
Il en existe toute une série d'autres diffusés sur Arte ou France 5, décryptant les raisons de la présence dans l'espace médiatique, qu'elles soient pécuniaires, égotiques, idéologiques où s’intensifie la guerre de désinformation ... comme ceux - ci :
- Propaganda - La fabrique du consentement durée Arte 53mn09
- Propagande - L'art de vendre des mensonges
- Propagande, les nouveaux manipulateurs
avec d'autres d'une même série , la fabrique du mensonge
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Pizzagate Hillary face au complot
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Paul Horner le roi des fake news
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Alex Jones la machine a haine
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Fake news sur ordonnance
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Terroristes en reseaux
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Terroristes en reseaux
Cela permet de se faire une idée de la complexité du monde dans lequel nous vivons et les difficultés que nous avons pour ne pas nous laisser abuser par les informations diffusées de toutes parts dans les médias et réseaux sociaux. Rester vigilants c'est le minimum à attendre dans notre société qui a basculé depuis quelques années dans une société de la désinformation !
Modifié il y a 2 ans, le jeudi 10 mars 2022 à 10:18
« Point de situation des opérations en Ukraine 9 mars J+13 1100 »
« Situation générale : peu de changement. L’avancée russe piétine avec une proportion de forces russes disponibles engagées dans les progressions (Kiev, Mykolaev, Zaporijjia) de plus en plus faible. S’approche-t-on d’un point culminant clausewitzien ?
Situations particulières Ouest : inchangé. Recherche d’information sur la situation de la « colonne de 65 km ». Où est-ce précisément (axe Aljaksandraŭka-Korosten/malyv/Ivankiv ?) ? Est-ce la 35eArmée ? Est-elle toujours bloquée par la destruction de ponts ? Quel est son état ?
Kiev : toujours concentration très progressive des forces. 36eArmée toujours engagée dans les faubourgs Nord-Ouest de Kiev, faible progression. 41eA contourne blocage de Chernihiv par l’Ouest (parc national Mizhrichynskyi) pour aller au contact Nord de Kiev, mais faibles forces
La 1ère Armée blindée de la garde (ABG) cherche à s’emparer de Brovary (20 km Est de Kiev) mais éprouve des difficultés. 1/4 seulement de sa capacité de combat se trouve sur ce point, le reste est face à Sumy et sur l’axe Sumy-Brovary.
Est : situation incertaine, mais peu de changements. Une brigade de la 6eA (ex-état-major face aux pays baltes) a pris le combat région Kharkiv à son compte. Une brigade renvoyée à Belgorod pour recomplétèrent (y compris humain). Début donc d’un système de rotation pour durer.
Sud-Est : inchangé. Siège de Marioupol absorbe des forces importantes de la 58eA + 49eA (?). Stratégie générale « assiéger et affamer » mais assauts partiels. Besoin de s’emparer rapidement de Marioupol afin de retrouver des ressources pour pousser vers Zaporijjia.
Blocage à Mykolayev. Forces russes insuffisantes et forte résistance ukrainienne. L’attaque d’O dessa est nettement retardée.
La question des forces ukrainiennes : (8 brigades ?) au Sud-Est de la route E105 entre Kharkiv et Dnipropetrovsk risque de se poser rapidement. Faut-il défendre à tout prix la ligne au risque de l’encerclement ? Faut-il se replier (difficilement) et franchir le Dniepr ?
Peu de points de franchissement, Kaniv -Krementchouk-Dnipropetrovsk et possibilité d'une défense solide sur le fleuve mais en abandonnant l’Est du pays aux Russes. Dans les 2 cas : défaite tactique en restant ou abandon de l'Est, les conséquences stratégiques sont importantes.
Notes : Interrogation sur les capacités de renforcements russes. Quel est le degré d’engagement russe ? Au moins les 2/3 des unités de combat terrestres russes doivent être engagées, mais peut-être plus.
La capacité de renforcement en unités d’active est limitée. Les réserves réellement opérationnelles étaient en cours de réorganisation et leurs capacités sont limitées.
Feu de tout bois en faisant appel à la Rosgvardia (Garde nationale de maintien de l’ordre) et notamment troupes Tchétchènes, mais aussi Liga (ex-Wagner) + mercenaires étrangers (syriens ?). Besoin d’infanterie et notamment d’infanterie fiable au combat dans région Kiev.
Interrogation sur le choix de la date de l’offensive russe dans la plus mauvaise période météo de l’année pour l’engagement d’importantes forces mécanisées (froid mais dégel, boue, pluies à venir).
Question des cessez-le-feu : les Ukrainiens ont tous le souvenir de la tragédie d’Ilovaïsk en août 2014. Les forces ukrainiennes encerclées dans la ville par les Russes ont reçu l’autorisation d’évacuer la ville par un corridor, puis ont été massacrées lorsqu’on elles l’ont fait.
Question de la signature politique de l’aide militaire. Des matériels dont le franchissement de la frontière depuis un pays de l’OTAN est décelé (par ex. depuis un AWACS pour des avions venant de Pologne) peut être interprété comme une agression de l'OTAN contre les forces russes
Ce que personne ne veut tant le risque d'escalade est grand. Préférence donc pour l’ « aide à faible signature », armement léger, logistique, équipements divers.
Théorie Emploi de l’arme nucléaire tactique : Les ANT sont des armes nucléaires de faible portée et de faible puissance (relative) développées surtout dans les années 1950-1960 et destinées à être utilisées comme super artillerie contre des forces ennemies sur le champ de bataille
Leur emploi s’est révélé rapidement très problématique, tant d’un point de vue opérationnel (difficulté à combattre efficacement entouré de champignons atomiques) que politique. Une arme nucléaire tactique reste une arme nucléaire.
C’est l’arme taboue par excellence, son emploi entre puissances nucléaires entrainerait immédiatement une escalade vers le thermonucléaire, ce dont personne ne veut.
Les ANT sont donc devenues dans les années 1970 des armes nucléaires comme les autres, dont l’emploi ne peut être décidé que par l’échelon politique dans le haut du spectre de l’escalade, et selon les règles de la dissuasion mutuelle.
Cela y compris pour les Soviétiques qui n’envisagent plus l'emploi de l'arme nucléaire en premier dans les plans d’attaque de l’Europe occidentale. Les moyens conventionnels modernes sont de toute manière suffisants et plus pratiques d'emploi.
Malgré les difficultés, Américains au Vietnam et Russo-soviétiques face à la Chine en 1969, en Afghanistan ou en Tchétchénie, n’ont jamais osé utiliser des armes nucléaires, même de puissance réduite.
En résumé : l’emploi de l’arme nucléaire en Ukraine par les Russes n’aurait guère d’intérêt tactique tout en provoquant une indignation générale qui stimulerait l’ardeur ukrainienne, refroidirait l’appui de la Chine et susciterait aussi sans aucun doute des remous en Russie. FIN »
Une autre carte de situation au 7 mars, plus lisible, concernant les efforts russes en Ukraine, avec cette volonté de contrôler tout le sud de l’Ukraine pour interdire l’accès aux mers chaudes d’Azov, du port de Marioupol au sud Est et de la mer Noire au sud jusqu’au port d’O dessa, donc plus d’accès commercial ni logistique / militaire par la mer !
On voit très bien les efforts (en hachuré) au sud ouest pour contrôler jusqu'à la transnistrie, une région autonome de la Moldavie, situe dans la partie est du pays, tout le sud de l'Ukraine jusqu'à l'accès à la mer, l'encerclement de Kiev et de la poche de résistance ukrainienne près du Donbass dans l'est du pays !
La prise de contrôle des centrales nucléaires, des centrales électriques, de l’accès à l’eau potable et au gaz, sont stratégiques pour les russes pour débuter le siège des grandes villes, surtout pendant cette période « hivernale ».
Le portrait de Libé de l'auteur des points de situation, historien et ancien Colonel de l'Armée française.
« Michel Goya, au mili maître » par Guillaume Gendron
publié le 9 mars 2022 à 17h07
Article réservé aux abonnés
Guerre entre l'Ukraine et la Russie dossier
« Avec sa double casquette de colonel et d’historien, l’expert cathodique au parcours atypique analyse en direct l’impensable guerre en Ukraine.
Du virus aux chars russes. Sur les plateaux des chaînes d’info, les épidémiologistes ont laissé place aux maîtres de guerre. En quelques jours, le colonel retraité Michel Goya, barbe soigneusement taillée, ancre de marine au revers, est devenu un familier du téléspectateur horrifié, avec ses analyses au cordeau comme remède au flip nucléaire.
Le gradé ne sort pas de nulle part : les fana-mili hyperconnectés compulsent depuis une décennie la Voie de l’épée, le blog de leur «Pépère», comme Goya s’autodésigne sur Twitter.
Le stratège y publie de longues autopsies de batailles, des «retex» dans le jargon militaire, de la boucherie de 1914-1918 à l’enlisement français au Sahel. Mais aussi, c’est son côté geek, des considérations érudites sur l’infanterie des Marcheurs blancs dans Game of Thrones et le jihad des Fremen dans Dune.
Le quasi-sexagénaire reçoit dans le salon de son appartement d’Asnières-sur-Seine. Dans la bibliothèque, quelques volumes de Manchette, Ellroy et Pamuk dans une mer de c… »
Depuis le banissement des chaines de propagande de l'Etat russe, RT et Sputnik, le basculement vers les autres canaux, réseaux sociaux et influenceurs s'intensifie comme, l'exemple donné par Libération avec L'ancien sénateur UDI Yves Pozzo di Borgo, depuis 2012, fait partie des relais de la propagande prorusse en France. , mais il est loin d'être le seul, sur smail, ce réseau est aussi très actif !
IRL, Influence des radicalités en ligne
« Désinformation en ligne: la Russie contre-attaque » Article réservé aux abonnés
Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
par Maxime Macé et Pierre Plottu
publié le 9 mars 2022 à 6h00
[i]« Il n’y a pas que sur le front des opérations militaires que la Russie fait face à une résistance déterminée. Avec le bannissement de RT et Sputnik par les Européens, la guerre de la propagande, qui se joue principalement sur Internet, vire ainsi à la bérézina pour un Vladimir Poutine qui pensait sans doute pouvoir s’appuyer sur cet outil de désinformation bien installé (la chaîne YouTube de RT France cumulait un demi-milliard de vues avant d’être rendue indisponible). Privé de ces organes stratégiques pour peser sur l’o pinion publique, Moscou a dû trouver un plan B qui se met déjà en place, a pu constater Libération. Une nouvelle recette qui mixe sites internet, influenceurs et vidéo s virales.
Après les fameuses «guerres contre le terrorisme» ou «contre la drogue» américaines, la Russie lance désormais la «guerre aux fakes [news]». War on Fakes en anglais. C’est le nom d’un nouveau site qui vient d’apparaître en ligne et qui est disponible en cinq langues : anglais, français, espagnol, chinois et arabe, mais pas en russe. Une caricature de fact-checking mais entièrement dédiée à diffuser le narratif…
Pour les lecteurs intéressés par le sujet, de nombreuses brèves stratégiques et notes de mémoire sont disponibles sur le site de l'IRSEM, l'iInstitut de recherche stratégique de l'Ecole militaire.
Citation de valentin14vanves
===========================================
Bonsoir Alexinette,
encore un pouce bleu pour ta contribution !
Je l'avais déjà visionné en 2019, mais il est toujours on ne peut plus d'actualité, surtout lorsque tu mets en perspective son contenu avec le déroulement de l'invasion Russe en Ukraine, sa médiatisation, le jeu des parties et des acteurs, le mot est bien adapté, de ce conflit. On le voit ici aussi sur smail, tout ce jeu d'influences de la propagande pro poutine diffusée sur les réseaux sociaux !
Il en existe toute une série d'autres diffusés sur Arte ou France 5, décryptant les raisons de la présence dans l'espace médiatique, qu'elles soient pécuniaires, égotiques, idéologiques où s’intensifie la guerre de désinformation ... comme ceux - ci :
- Propaganda - La fabrique du consentement durée Arte 53mn09
- Propagande - L'art de vendre des mensonges
- Propagande, les nouveaux manipulateurs
avec d'autres d'une même série , la fabrique du mensonge
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Pizzagate Hillary face au complot
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Paul Horner le roi des fake news
- La fabrique du mensonge - Saison 1 - Alex Jones la machine a haine
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Fake news sur ordonnance
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Terroristes en reseaux
- La fabrique du mensonge - Saison 2 - Terroristes en reseaux
Cela permet de se faire une idée de la complexité du monde dans lequel nous vivons et les difficultés que nous avons pour ne pas nous laisser abuser par les informations diffusées de toutes parts dans les médias et réseaux sociaux. Rester vigilants c'est le minimum à attendre dans notre société qui a basculé depuis quelques années dans une société de la désinformation !
merci pour l'info valentin !!!!!! je vais aller voir ça !!!!!!!!!!
Citation de alexinette
merci pour l'info valentin !!!!!! je vais aller voir ça !!!!!!!!!!
Bonsoir Alexinette,
de rien, ce sont des documentaires à visionner absolument pour mieux comprendre le monde de la désinformation dans lequel nous vivons.
Un monde de désinformation renforcé depuis maintenant quelques années par les mauvais usages des nouvelles technologies, de l'IA, les logicels de plus en plus perfectionnés générant des identités virtuelles difficilement différenciables du monde réel (vidéo s audio photos), véhiculé par les réseaux sociaux, bots et faux comptes diffusant de la propagande ou des fakeNews ...
On pourrait dire que c'est un kit de survie à l'attention de celles et ceux préférant éviter de se faire manipuler tous les jours !
Modifié il y a 2 ans, le vendredi 18 mars 2022 à 02:29
« Point de situation des opérations en Ukraine 8 mars J+12 1345 »
« Résumé des opérations :
ralentissement de la progression russe par l’entrave des poches de résistance sur la frontière (Chernihiv, Sumy, Kharkiv) et l’élongation des axes logistiques.
Assaut de Kiev « progressif » au fur et à mesure de l’arrivée même partielle des armées russes. Bataille des villes périphériques à l’Ouest et à l’Est. Pression croissante de feux sur la ville à attendre.
Ralentissement à l’Est de l'Ukraine et attente de la chute de Marioupol/Kharkiv pour avoir suffisamment de forces pour attaquer l’axe Kharkiv-Zaporijjia. Effort sur Mikolayev au Sud-Ouest, mais forces insuffisantes ensuite pour siège d’O dessa.
Situations particulières : Ouest : groupement aéroporté russe Sud-Ouest de la Biélorussie (98e Division aéroportée (DA) + 31e Brigade assaut aérien (BAA) + brigade motorisée). Force de surveillance et couverture ? Possibilité de raid aéroporté dans l’Ouest ukrainien ?
En revanche, pas de poussée apparente vers le Sud (Jytomir) ou stoppée par forces ukrainiennes.
Recherche position de la 35e Armée russe.
Kiev-Ouest : attaque de la 36e A (à moins qu’il ne s’agisse de la 35e A, incertitude) à l’Ouest de Kiev + 76e DA entre réservoir de Kiev et route Ouest vers Korosten, route solidement tenue par forces ukrainiennes.
Assaut avec 6 groupements tactiques (= bataillons blindés/méca/art, GTIA) sur les villes périphériques Ouest de Boucha et Irpin. Résistance ukrainienne en recul.
Kiev-Nord : 41e A toujours entravée par résistance de Chernihiv, contournement par l’Ouest et avancée d’une force réduite (4 GTIA ?) à 40 km Nord de Kiev. Probable assaut sur Chernihiv et poche adjacente de Nizhym dans les jours qui viennent.
Kiev-Est : Effort de la 1ère ABG (et non de la 20e A apparemment) renforcée (20 GTIA identifiés) vers Kiev. Combat pour Brovary à 20 km Est Kiev. Avance entravée par la résistance de Sumy à la frontière et le harcèlement ukrainien le long de l’axe Sumy-Brovary.
Est : combat pris en compte par l’état-major de la 6e A et peut-être 20e A (incertitude sur cette armée). Siège (pression par le feu, sans assaut) de Kharkiv, jonction des forces avec 8e A de Louhansk. Reconnaissances vers Poltava et/ou Dnipro, mais forces insuffisantes.
Sud-Est : 58e A et 49e A (?) encerclent Marioupol, qui fixe au moins 7 GTIA. Effort 58e A vers Zaporijjia mais forces insuffisantes. Attente de la chute de Marioupol pour relancer l’effort sur l’axe Zaporijjia-Kharkiv. Menace sur les 10 brigades ukrainiennes dans la région.
Sud-Ouest : combat pour Mikolayev avec 3 GTIA + infiltration 7e DA vers Nord-Ouest. Forces insuffisantes pour l'instant pour siège suivant d'Odessa.
Notes : Il y a la guerre visible des drapeaux et des tâches rouges qui avancent (campagne russe de conquête) et la guerre invisible des chiffres (campagne ukrainienne de freinage et d’usure).
Entre 100 et 200 soldats russes tués /jours + 3 à 4 fois plus de blessés graves. A ce rythme, l’armée russe en Ukraine est exsangue en trois mois.
Remplacement des pertes à venir par conscrits et réservistes. Il faut s’attendre à une diminution de la qualité du moral et des compétences des troupes russes, avant peut-être des mesures d’adaptation si l’armée russe anticipe un combat long.
Pertes matérielles : 900 véhicules terrestres perdus selon Oryx, dont 143 chars (= moitié du potentiel français) et 282 véhicules de combat d’infanterie. 11 avions et 11 hélicoptères. Chiffres inférieurs à la réalité. A ce rythme, le potentiel matériel sera aussi largement entamé
Pertes humaines ukrainiennes difficiles à estimer. Sans doute du même ordre, peut-être un peu inférieures. Mais potentiel humain beaucoup plus important.
Pertes matérielles prouvées inférieures à celles des Russes : 272 véhicules perdus, dont 46 chars et environ 90 véhicules d’infanterie. Rapport 1 pour 3 en véhicules de combat. Mais distorsion possible puisque les Ukrainiens communiquent plus sur les pertes russes que l’inverse.
Transition progressive d’une armée régulière « classique » en infanterie urbaine + partisans sur les arrières. L’armée régulière est condamnée à fondre au fur et à mesure des pertes au combat + capture dans zones conquises sans avoir une capacité de compensation équivalente
L’infanterie légère est de son côté de mieux en mieux équipée (70 000 missiles antichars-antiaériens ?). Le potentiel d’usure est considérable. L’enjeu est celui de l’élévation des compétences de cette armée improvisée, et de sa capacité à combattre dans zones occupées.
Fin »