" On récapitule.
Tous les ordinateurs avec tous les plans de sécurité des JO ont été volés.
Les voitures officielles se font voler avec tout ce qu'il faut pour passer les barrages.
C'est comme si on avait ou vert les portes d'un asile d'arriérés mentaux pour les mettre au pouvoir. "
" Le transhumanisme comme aboutissement du libéralisme ultime "
2024-06-07
" Le transhumanisme est devenu un sujet central de notre époque. Que représente-t-il ? Que compte-t-il faire de nos vies si on le valide ? Pour comprendre la nouveauté du transhumanisme, il ne faut évidemment pas l&rsquoposer à un prétendu immobilisme de l’homme des temps anciens. L’homme a toujours cherché à améliorer ses conditions de vie. Il a toujours cherché à acquérir plus de puissance, à multiplier son énergie, à inventer des outils pour habiter le monde à sa façon. Nous ne nous contentons jamais du monde tel que nous en avons hérité. Le simple fait de construire un pont est déjà une transformation du monde. Si le transhumanisme n’était que cela — l’intervention sur le monde en fonction de nos objectifs, la création d’outils pour que l’homme soit plus efficace dans ses entreprises, de la selle de cheval à l’automobile et à l’avion en passant par le gouvernail d’étambot — le transhumanisme ne serait pas une nouveauté.
Le problème commence quand nous voulons, non pas seulement améliorer la condition de vie de l’homme, et donner plus d’ampleur à nos projets, mais changer la nature même de l’homme. Natacha Polony remarque que la recherche de création d’un homme nouveau caractérise les totalitarismes.
« Les totalitarismes, par delà leurs innombrables différences, se caractérisent par une dimension eschatologique et la volonté de forger un homme nouveau. C’est exactement ce qui se passe avec le transhumanisme. Cette idéologie repose sur l’idée que l’homme est imparfait, et que le croisement des technologies numériques, génétiques, informatiques et cognitives va permettre de faire advenir une humanité débarrassée de ses scories. »
(entretien, Usbek et Rica, 5 octobre 2018).
Si les totalitarismes du XXe siècle ne disposaient pas (ou peu) de moyens permettant de changer réellement la nature humaine, un fait nouveau est intervenu. C’est l’intelligence artificielle et notamment la culture de l’algorithme. C’est ce qui est né avec l’informatique et dont la puissance a été multipliée par internet. C’est l’interconnectivité de tous les réseaux techniques. Le développement de la numérisation des hommes et du monde a coïncidé avec le triomphe planétaire du libéralisme décomplexé, postérieur au compromis fordiste (un partage des revenus entre salaire et profit relativement favorable au monde du travail, et un État protecteur dit État providence). Or, le libéralisme, c’est la libération des énergies individuelles, de la puissance privée au détriment du commun. Le Hollandais Bernard Mandeville en résumait la vision :
« Le travail des pauvres est la mine des riches. »
(La fable des abeilles ou les fripons devenus honnêtes gens, 1714) "
" Confirmation des informations de @faitsetdocs
dans la vidéo « Alexandra : Personne intersexe, elle explique son opposition à l’idéologie de genre » publiée sur la chaîne @Femelliste_TV
: Françoise Noguès-Macron, présentée comme la mère d’@EmmanuelMacron
, était bien chargée du suivi des trans à l’@Assur_Maladie
. Au passage, cette Alexandra (né.e Emmanuel ou Emmanuelle ) révèle avoir été missionnée par Laurence Auzière pour sauver le soldat « Brigitte »... "
" Réseaux sociaux : la fabrique de l’hostilité politique ? "
Publié: 17 juin 2024
" Depuis quelques années, les réseaux sociaux comme Facebook et X (anciennement Twitter) sont devenus la cible d’accusations nombreuses : facteurs de diffusion de « fake news » à grande échelle, instruments de déstabilisation des démocraties par la Russie et la Chine, machines à capturer notre attention pour la vendre à des marchands de toutes sortes, théâtres d’un ciblage publicitaire toujours plus personnalisé et manipulateur, etc. En atteste le succès de documentaires et d’essais sur le coût humain, jugé considérable, des réseaux sociaux, comme The Social Dilemma sur Netflix.
L’un de ces discours, en particulier, rend les plates-formes digitales et leurs algorithmes responsables de l’amplification de l’hostilité en ligne et de la polarisation politique dans la société. Avec les discussions en ligne anonymes, affirment certains, n’importe qui serait susceptible de devenir un troll, c’est-àire une personne agressive, cynique et dépourvue de compassion, ou de se « radicaliser ».
Des travaux récents en sciences sociales quantitatives et en psychologie scientifique permettent toutefois d’apporter quelques correctifs à ce récit, excessivement pessimiste.
L’importance du contexte sociopolitique et de la psychologie
Pour commencer, plusieurs études suggèrent que si les individus font régulièrement l’expérience de discussions sur des sujets politiques qui deviennent conflictuelles, cette incivilité est en partie liée à des facteurs psychologiques et socio-économiques qui préexistent aux plates-formes digitales.
Depuis quelques années, les réseaux sociaux comme Facebook et X (anciennement Twitter) sont devenus la cible d’accusations nombreuses : facteurs de diffusion de « fake news » à grande échelle, instruments de déstabilisation des démocraties par la Russie et la Chine, machines à capturer notre attention pour la vendre à des marchands de toutes sortes, théâtres d’un ciblage publicitaire toujours plus personnalisé et manipulateur, etc. En atteste le succès de documentaires et d’essais sur le coût humain, jugé considérable, des réseaux sociaux, comme The Social Dilemma sur Netflix.
L’un de ces discours, en particulier, rend les plates-formes digitales et leurs algorithmes responsables de l’amplification de l’hostilité en ligne et de la polarisation politique dans la société. Avec les discussions en ligne anonymes, affirment certains, n’importe qui serait susceptible de devenir un troll, c’est-àire une personne agressive, cynique et dépourvue de compassion, ou de se « radicaliser ».
Des travaux récents en sciences sociales quantitatives et en psychologie scientifique permettent toutefois d’apporter quelques correctifs à ce récit, excessivement pessimiste.
L’importance du contexte sociopolitique et de la psychologie
Pour commencer, plusieurs études suggèrent que si les individus font régulièrement l’expérience de discussions sur des sujets politiques qui deviennent conflictuelles, cette incivilité est en partie liée à des facteurs psychologiques et socio-économiques qui préexistent aux plates-formes digitales.
Les vrais experts ont la parole sur The Conversation.
Dans une étude interculturelle de grande envergure, nous avons interrogé plus de 15 000 personnes via des panels représentatifs dans trente nations très diverses (France, Irak, Thaïlande, Pakistan, etc.) sur leurs expériences des conversations sur Internet. Notre première découverte est que ce sont dans les pays les plus inégalitaires économiquement et les moins démocratiques que les individus sont le plus souvent l’objet d’invectives hostiles de la part de leurs concitoyens sur les réseaux (comme en Turquie ou au Brésil). Ce phénomène découle manifestement des frustrations générées par ces sociétés plus répressives des aspirations individuelles. "