fouthese

Quo Vadis ?

il y a 1 an
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fouthese il y a 2 mois

" La croyance en l'IA, "un symptôme RUGISSANT de la BÊTISE ambiante" | Slobodan Despot "



" Dans cet extrait, l'éditeur et écrivain suisse d'origine serbe Slobodan Despot explore les fondations philosophiques de la modernité occidentale, qui s'exprime aujourd'hui à travers l'intelligence artificielle et le transhumanisme, mais aussi ce qu'il appelle la "bêtise rugissante" des élites. "

17 novembre 2023

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fouthese il y a 2 mois

" BULLETIN de Liaison - L'HEURE DU BILAN mai 2024 "

VIDÉO

https://www.bitchute.com/video/r0H_c8NFyFU/

19 mai 2024

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fouthese il y a 2 mois

21 juin 2024

" Instruction : long suicide numériquement assisté "

https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2024/06/smart-prison.webp

" « J’ai commencé à voir il y a une dizaine d’années une baisse assez évidente de l’attention. Les élèves ont été abîmés dans leur façon de se concentrer. Je l’ai vu chez de bons élèves qui posaient des questions et alors même qu’on répondait, au bout d’une seconde ou deux, ils ne regardaient même plus le prof. Donc c’est d’abord un problème de concentration qui ensuite donne lieu à une difficulté à lire, qui ensuite entraîne une crise du langage. »
David Cayuela, professeur de lettres.

Une fois n’est pas coutume, car c’est à France-Info (1) que l’on doit la publication salvatrice, il y a de cela une quinzaine de jours, de ce témoignage saisissant d’un enseignant du Gard pointant du doigt ce qui menace bel et bien de devenir à court terme, rien de moins qu’un problème de santé publique bien qu’il ne soit pour le moment que l’occasion d’une vague inquiétude timidement relayée, murmurée avant d’être aussitôt balayée par une actualité impérieuse, aussi foisonnante que tragique.

Avant donc qu’elle ne se change en résignation, il s’agirait que le corps enseignant de manière urgente, presque systématique, se mobilise comme un seul homme pour décrire la détresse, le sentiment d’impuissance aussi qui peut le saisir face à une hyper-vigilance digitale de nos élèves venue, non pas étoffer ou encore diversifier, mais littéralement corrompre, phagocyter la vigilance « traditionnelle » : celle de l’esprit, celle du temps long ; celle de l’écrit.

Il me semble pourtant que Paul Eluard ne commence pas son poème Liberté par : « Sous une vidéo Tik-Tok / Sous un lien YouTube / Entre un BeReal et deux notifications / Je regarde ton nom. », mais par : « Sur mes cahiers d’écolier / Sur mon pupitre et les arbres / Sur le sable, sur la neige / J’écris ton nom. »

Ainsi, un peu comme ces ballons qui participent tant à l’ambiance et au succès des fêtes foraines, on dispose d’une jeunesse dont l’attention semble gonflée à l’hélium ; tellement volatile, qu’aucune ficelle humaine, aussi solide, aussi impliquée soit-elle ne semble plus en mesure de la retenir. À chaque transition, à chaque difficulté, elle menace de casser, de vous échapper pour s’envoler vers des cieux plus enchanteurs que votre voix, que votre présence qui décidément ne suffisent plus ; ces cieux numériques qui comme autant de sirènes, promettent de résumer en quelques images et en moins de deux minutes (le tout sans effort bien sûr) un interminable cours de 2h. Ce cours d’abord pensé puis écrit par vos soins, pour eux.

On ne peut dès lors plus compter que sur une personnalité atypique, à l’humour ravageur, provocateur peut-être, pour parvenir à lester cette attention fuyante ; une écume d’attention plutôt tant elle est fragilisée et de toute part convoitée. Le combat pour la conserver est épuisant et le rapport de force, clairement inégal au point de créer chez les plus jeunes d’entre-nous, encore vulnérables, chez les profs les plus sincères souvent, une souffrance au travail inadmissible.

En mathématiques, puisque je n’ai de légitimité que dans cette discipline, les conséquences de cette attention en lévitation permanente, additionnées à la dévastatrice réforme Blanquer (dont il osera néanmoins et sans honte aucune assurer la promotion en août 2024 avec la parution chez Albin-Michel d’un ouvrage d’autosatisfaction : La Citadelle) sont tragiques et toujours terriblement sous-estimées, quand elles ne sont pas niées.

En rasant les sections, en dynamitant le concept de classe tout en organisant la promotion de ce Grand Oral grotesque (coeff 10 contre 8 pour l’épreuve de philosophie, mais on n’est plus à une provocation près), J.M. Blanquer et ses acolytes ont détruit le lycée ne permettant plus à l’enseignement secondaire de jouer son rôle de tremplin vers le supérieur (N.B : ci-joint un lien tout à fait légal pour les retardataires : https://grand-oral-maths.com/categorie-produit/sujets-rediges/ 4,90 euros le Grand Oral, ce n’est pas cher même si une jeune fille m’a très justement fait remarquer que cela l’était quand même plus que ChatGPT… Cet esprit éminemment pratique nous laisse songeurs.). "

La suite de l'article ici:

https://echelledejacob.blogspot.com/2024/06/instruction-long-suicide-numeriquement.html

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fouthese il y a 2 mois

" L’abolition de l’homme, de C.S. Lewis "

7 août 2015

" Quel est donc cet homme aboli dont parle Lewis dès le titre de son livre, « L’abolition de l’homme » ?

Alors que les hommes sont en guerre, que l’Europe est sous la botte nazie, et que l’on ignore encore qui, de la liberté ou de la tyrannie, sortira vainqueur de l’apocalypse, un homme, écrivain et professeur, un Irlandais habitant en Angleterre, donne une série de cours sur l’éducation à l’université de Durham en février 1943.

Cet homme, Clives Staples Lewis, plus connu comme C. S. Lewis, est horrifié par la lecture d’un manuel scolaire. Celui-ci, sous des aspects pédagogiques, tend à supprimer la notion même de morale universelle. Et cette idée, présente dans un manuel à destination de la jeunesse, blesse tant l’auteur, qu’il se décide à en faire le point de départ de son cours, donnant ainsi trois brèves conférences, publiées par la suite sous le titre, L’abolition de l’homme.

L’abolition de l’homme, de C.S. LewisAlors que les hommes sont en guerre, que l’Europe est sous la botte nazie, et que l’on ignore encore qui, de la liberté ou de la tyrannie, sortira vainqueur de l’apocalypse, un homme, écrivain et professeur, un Irlandais habitant en Angleterre, donne une série de cours sur l’éducation à l’université de Durham en février 1943.

Cet homme, Clives Staples Lewis, plus connu comme C. S. Lewis, est horrifié par la lecture d’un manuel scolaire. Celui-ci, sous des aspects pédagogiques, tend à supprimer la notion même de morale universelle. Et cette idée, présente dans un manuel à destination de la jeunesse, blesse tant l’auteur, qu’il se décide à en faire le point de départ de son cours, donnant ainsi trois brèves conférences, publiées par la suite sous le titre, L’abolition de l’homme.

L’homme aboli, ce pourrait être cet Allemand vitrifié par la pensée nazie, ou ce Russe, déshumanisé par le communisme ; mais non, l’homme aboli c’est n’importe quel homme qui rejette toute idée de morale universelle, et ce que perçoit et dénonce Lewis, c’est qu’il se trouve aussi dans les démocraties qui se battent pour la liberté.

L’abolition de l’homme, par C.S. Lewis

Le texte a été écrit en 1943, et on le croirait sorti d’une plume d’hier. Il trouve sa source et sa motivation dans un manuel scolaire anglais des années 1940, et il pourrait être né de l’inquiétude d’un contemporain sur la tournure des événements actuels. Ce texte est bref, 90 pages, mais il dit tout, tout ce qu’est l’actuelle vision de l’homme. Il devrait être lu par tous les professeurs soucieux de donner un esprit à leurs élèves, il devrait être médité par tous les parents, désireux de transmettre une âme à leurs enfants. Ce texte parle d’éducation, il parle de morale, et il parle de l’homme.

L’orientation nouvelle de l’éducation

L’abolition de l’homme, de C.S. LewisAlors que les hommes sont en guerre, que l’Europe est sous la botte nazie, et que l’on ignore encore qui, de la liberté ou de la tyrannie, sortira vainqueur de l’apocalypse, un homme, écrivain et professeur, un Irlandais habitant en Angleterre, donne une série de cours sur l’éducation à l’université de Durham en février 1943.

Cet homme, Clives Staples Lewis, plus connu comme C. S. Lewis, est horrifié par la lecture d’un manuel scolaire. Celui-ci, sous des aspects pédagogiques, tend à supprimer la notion même de morale universelle. Et cette idée, présente dans un manuel à destination de la jeunesse, blesse tant l’auteur, qu’il se décide à en faire le point de départ de son cours, donnant ainsi trois brèves conférences, publiées par la suite sous le titre, L’abolition de l’homme.

L’homme aboli, ce pourrait être cet Allemand vitrifié par la pensée nazie, ou ce Russe, déshumanisé par le communisme ; mais non, l’homme aboli c’est n’importe quel homme qui rejette toute idée de morale universelle, et ce que perçoit et dénonce Lewis, c’est qu’il se trouve aussi dans les démocraties qui se battent pour la liberté.

L’abolition de l’homme, par C.S. Lewis

Le texte a été écrit en 1943, et on le croirait sorti d’une plume d’hier. Il trouve sa source et sa motivation dans un manuel scolaire anglais des années 1940, et il pourrait être né de l’inquiétude d’un contemporain sur la tournure des événements actuels. Ce texte est bref, 90 pages, mais il dit tout, tout ce qu’est l’actuelle vision de l’homme. Il devrait être lu par tous les professeurs soucieux de donner un esprit à leurs élèves, il devrait être médité par tous les parents, désireux de transmettre une âme à leurs enfants. Ce texte parle d’éducation, il parle de morale, et il parle de l’homme.
L’orientation nouvelle de l’éducation

Lewis n’a rien d’un réactionnaire moisi, et s’il rechigne sur les évolutions morales de son époque, ce n’est pas par nostalgie du passé, c’est par souci de révéler de très grands maux. Son ouvrage n’a rien de politicien. Il n’évoque jamais l’actualité, la guerre, les combats, à tel point que si l’on ignorait la date de rédaction, on pourrait croire ce texte rédigé dans son cottage, à l’ombre de la paix et de sa tasse de thé.

Pour autant, Lewis a des idées claires sur l’instruction de la jeunesse. Il est essentiel pour lui de bannir la relativité des idées morales, et de fournir à la jeunesse des idées solides, afin que celle-ci puisse affronter la vie. Dans cette optique, il lui apparaît de tout premier ordre de former le cœur, ce qui passe par l’acquisition de sentiments. Vouloir faire des hommes durs, des hommes sans cœur, c’est soumettre la jeunesse à la tyrannie des propagandes futures.

« Faire dépérir la sensibilité de nos étudiants fera d’eux des proies encore plus faciles pour les propagandes à venir. Car il faut bien que la nature affamée se venge, et un cœur endurci n’est pas une protection infaillible contre un cerveau ramolli. »

La sensibilité marche de concert avec l’esprit. Bannir la première de l’éducation, c’est condamner la raison à être faible et à manquer de capacité. Les hommes munis de cœur auront un bon cerveau. Glosant sur une citation d’Aristote dans l’Éthique à Nicomaque, il rappelle que “Le but de l’éducation est d’apprendre aux gens à aimer et à haïr, ce qu’il convient d’aimer et de haïr”. Pour être d’accord avec cela encore faut-il être persuadé que le relativisme moral n’a pas de légitimité, et qu’il y a des choses bonnes et des choses mauvaises par elles-mêmes. Or, la stabilité morale, c’est justement ce que l’éducation nouvelle refuse. Ce thème nous est aujourd’hui familier, et l’on découvre –non sans une certaine stupeur- qu’il était déjà présent à l’époque de Lewis. On devine alors l’historien et spécialiste de la littérature médiévale quand il distingue les deux types d’éducation, au prise l’une avec l’autre pour l’hégémonie sur les esprits.

« Là où l’ancienne éducation initiait, la nouvelle ″conditionne″. Avec l’ancienne, on traitait les élèves comme les oiseaux traitent leurs petits pour leur apprendre à voler ; dans la nouvelle, on les traite plutôt comme un éleveur traite ses jeunes volailles, pour des raisons dont elles ignorent tout. En un mot, l’ancienne éducation était une sorte de propagation, des hommes transmettant la force de leur humanité aux hommes, la nouvelle n’est que propagande. »

Propagation ou propagande ? Il fallait un certain sens de la provocation pour avancer cette dialectique en pleine guerre mondiale. La propagande, c’est-à;-dire l’éducation chargée d’engraisser les hommes sans vouloir les rendre capables de voler, n’est pas seulement le propre des régimes que l’Angleterre combat. Et la propagation, c’est-à;-dire la transmission des savoirs et l’élévation vers l’humanisation, est une fonction essentielle de l’éducation qui se fait ranger au placard. Entre l’instruction limitée à l’accumulation des savoirs, et l’éducation uniquement tournée vers le développement des sentiments, il y a un parallèle commun. La première crée des esprits, la seconde modèle des animaux, mais aucune ne forme un homme.

« La tête gouverne les entrailles par l’intermédiaire du cœur, le siège, comme Alain de Lille nous le dit, de la magnanimité, des émotions organisées en sentiments stables par des habitudes bien entraînées. Le cœur, la magnanimité, le sentiment, tels sont les indispensables agents de liaison entre l’homme cérébral et l’homme viscéral. On peut sans doute même dire que c’est cet élément médiateur qui fait de l’homme un homme ; car par son intellect, il est simplement esprit et par ses appétits, simplement animal . »

Cette nouvelle éducation modifie donc la conception de l’homme.

« Les professeurs ne façonnaient pas l’homme selon un modèle choisi. Ils transmettaient ce qu’ils avaient reçu ; l’enseignant initiait le jeune né;ophyte au mystère de l’humain qui les recouvrait l’un et l’autre de sa majesté […] Cela change désormais. Les valeurs ne sont plus que de simples phénomènes naturels. Dans le cadre du conditionnement, on s’efforce de produire chez l’élève des jugements de valeur […] Ils [les pédagogues] savent comment produire une conscience et décident quel genre de conscience ils veulent produire. Eux-mêmes se situent en dehors, au-dessus . »

Produire des consciences en fonction des nécessités du moment, et pour des orientations bien précises, telles semblent être les volontés de ces nouveaux professeurs.

« Les conditionneurs vont par conséquent devoir choisir quel genre de Tao artificiel ils veulent produire dans l’espèce humaine, pour des raisons qui leur sont propres. Ils pousseront les autres à agir, ils seront créateurs de motivations. Mais d’où tireront-ils eux-mêmes leurs motifs d’agir ? »

Voilà une question qui est pertinemment posée. S’il s’agit de transmettre la morale naturelle, il est facile de la trouver et de la propager. Mais si l’on veut bâtir une nouvelle morale, sur quoi celle-ci va-t-elle reposer, et comment est-il possible de la justifier ? Car si l’on refuse toute valeur, comment faire perdurer le système ? Les premiers vont enseigner des valeurs, parce qu’ils ont été formés avec l’ancienne morale qu’ils ont aboli. Malgré eux ils sont conditionnés par elle et vont la transmettre. Mais ces valeurs se délitent à chaque génération, et arrive un moment où les nouvelles générations n’ont plus été élevées dans cette morale, qui est notamment la morale de la transmission. Et si la valeur de la transmission n’est plus transmise, comment peut-on justifier de transmettre quelque chose aux autres ?

« Ce n’est pas que ce soit des hommes mauvais ; ce ne sont plus des hommes du tout. En sortant du Tao, ils ont sauté dans le vide. Ceux qui leur sont soumis ne sont pas non plus nécessairement des gens malheureux. Ils ont perdu toute humanité ; ce sont des produits fabriqués. La conquête finale de l’homme s’avère être l’abolition de l’homme. »

La disparition de la morale conduit nécessairement à la disparition de l’homme lui-même.
La disparition de la morale

Morale, le mot fait peur. Pourquoi ? Parce que morale est devenue synonyme de restriction et d’interdiction, alors même que c’est elle qui assure la liberté. Oui, sans morale, pas de liberté possible. Et la disparition de l’une rend Lewis inquiet sur la pérennité de l’autre. Si, dans l’éducation, le cœur et le sentiment ont été rejetés, que reste-t-il pour fonder la morale ? L’instinct. Et voilà l’homme qui retombe dans ses travers animaux, alors même que l’on pensait que le combat contre les sentiments allait l’en délivrer. Et si c’est l’instinct qui gouverne, alors la morale est réduite aux volontés des personnes. Chacun son instinct, donc chacun sa morale. Chacun sa morale, cela porte un nom ; c’est le relativisme. “Si rien n’est obligatoire en soi, rien n’est obligatoire du tout .” Et voilà comment une conception erronée de l’éducation donne une compréhension faussée de ce qu’est la morale.

Ainsi, devient moral ce qui est voulu, ce qui est guidé par l’instinct. Et l’homme bâtit sa propre morale, sans se demander si celle-ci est fondée sur la raison et si elle repose sur la justice. L’homme veut donc créer une nouvelle éthique, mais a-t-il ce pouvoir ? “D’où est-ce que le Novateur tire cette autorité de prendre et de choisir ce qui lui convient ? ” s’interroge Lewis. Et plus loin de répondre :

« La loi naturelle n’est pas un système de valeurs possible parmi beaucoup d’autres. C’est la seule source de tous les jugements de valeur. Si on la rejette, on rejette toute valeur. Si on conserve une seule valeur, on la conserve tout entier. (. . .) La rébellion des nouvelles idéologies contre la loi naturelle est une rébellion des branches contre l’arbre : si les rebelles réussissaient, ils découvriraient qu’ils se sont détruits eux-mêmes. L’intelligence humaine n’a pas davantage le pouvoir d’inventer une nouvelle valeur qu’il n’en a d’imaginer une nouvelle couleur primaire ou de créer un nouveau soleil avec un nouveau firmament pour qu’il s’y déplace. »

Non, la morale ne dépend pas d’une volonté humaine, la morale est une découverte, une compréhension de ce qu’est l’homme, la morale fait partie de la nature même de l’homme, l’on ne peut donc pas la modifier, à moins de vouloir modifier l’homme. Ce fixisme moral ne signifie pas qu’il n’y a pas d’évolution possible, mais les évolutions, ou les améliorations, doivent venir de la morale elle-même, et non pas de l’extérieur. Ce sont plutôt des approfondissements que des créations. Le rejet du concept de valeur amène les sceptiques à vouloir trouver de nouvelles normes, alors même qu’ils ont rejeté les anciennes. Cette attitude n’a pas beaucoup de sens.

L’homme aboli

Quel est donc cet homme aboli dont parle Lewis dès le titre de son livre ? C’est l’homme qui a perdu le combat mené contre la nature, un combat perdu dans la victoire. C’est là que l’historien se fait jour, et qu’il comprend le drame qui se tisse en Europe depuis plusieurs siècles. L’homme a en effet la capacité de plier la nature à sa volonté, il a, grâce au développement technique, la possibilité que celle-ci lui soit ordonnée, et l’homme cherche de plus en plus à s’en affranchir. Or maîtriser la nature et la mettre au service de l’homme est une chose, mais cette situation aboutit, paradoxalement, au contrôle de l’homme.

« Si les rêves de certains planificateurs scientifiques se réalisent, la conquête humaine de la nature sera synonyme de domination de quelques centaines d’individus sur des milliards d’êtres humains. Dans ce cas, il n’y a et ne peut y avoir d’augmentation du pouvoir de l’homme. Tout nouveau pouvoir conquis par l’homme est aussi un pouvoir sur l’homme. Tout progrès le laisse à la fois plus faible et plus fort. Dans chaque victoire, il est à la fois le général qui triomphe et le prisonnier qui suit le char triomphal. » "

La suite de l'article ici:

https://www.contrepoints.org/2015/08/07/217031-l-abolition-de-lhomme-de-c-s-lewis

Modifié il y a 2 mois, le samedi 22 juin 2024 à 10:50

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fouthese il y a 2 mois

" Curées de campagne 1 : Macron joue avec des grenades l Pierre Yves Rougeyron "



20 juin 2024

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fouthese il y a 2 mois

ET:

" Un ex-enseignant détruit les pseudo-résistants de l’Éducation Nationale "

VIDÉO

" Les inspecteurs de l’Éducation Nationale entrent en résistance contre l’extrême-droite.

Avec Jean-Paul Brighelli Normalien et agrégé de lettres, Animateur du blog « Bonnet d’âne » hébergé par Causeur, Auteur du livre à succès : « La fabrique du crétin » (réédité récemment chez Archipoche) (L’Archipel), et dernièrement de « L’école à deux vitesses » (L’Archipel).

« J’emmerde la communauté éducative. Si demain il y a des enseignants qui ne veulent pas enseigner l’orthographe et la grammaire, il y a des places chez les flics ! » "

https://nouveau-monde.ca/un-ex-enseignant-detruit-les-pseudo-resistants-de-leducation-nationale/

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fouthese il y a 2 mois

ET:

" Guerre de l’information : comment se protéger des fakes et des bots, surtout lorsqu’ils sont lancés par le Pentagone
Nous vivons à l'ère de la guerre de l'information, où les fausses nouvelles et les bots sont utilisés pour influencer l'opinion publique et semer la discorde. Mais saviez-vous que parfois, ces tactiques sont utilisées par des agences gouvernementales, comme le Pentagone ? Voici quelques conseils pour se protéger contre les fakes et les bots, même lorsqu'ils sont soutenus par des acteurs puissants. "

20 juin 2024

" Une enquête de Reuters a révélé que le Pentagone a mené une opération psychologique clandestine utilisant de faux comptes sur les réseaux sociaux pour semer le scepticisme sur le vaccin chinois Sinovac aux Philippines. Cette campagne de désinformation, menée par des militaires, visait à influencer l’opinion publique en réponse à la prétendue désinformation de la Chine. Comment se protéger de ces fakes-news lancées par les plus hautes institutions gouvernementales ?

#Psyop Nous sommes dans une guerre d’information et on doit se blinder contre les fakes & les bots.
Le Pentagone a fait une opération psychologique clandestine qui a utilisé des faux comptes pour promouvoir le scepticisme sur le vaccin #Covid chinois.https://t.co/HGgxb4cHR5 ⬇️1/5

— Momotchi (@mmtchi) June 15, 2024


Tout d’abord, il est important de vérifier les sources d’information avant de partager des nouvelles ou des informations. Recherchez des sources fiables et réputées, et méfiez-vous des sites web ou des comptes de médias sociaux qui ont été créés récemment ou qui ont peu de followers. Les bots et les fakes sont souvent créés pour diffuser de fausses informations, il est donc important de faire preuve de prudence et de scepticisme.

Ensuite, soyez conscient des tactiques utilisées pour manipuler l’opinion publique. Les bots et les fakes peuvent être utilisés pour amplifier des messages ou des idées, en créant l’illusion d’un soutien populaire ou d’un consensus. Ils peuvent également être utilisés pour discréditer des individus ou des groupes en diffusant de fausses informations à leur sujet. Soyez conscient de ces tactiques et méfiez-vous des messages qui semblent trop beaux pour être vrais ou qui visent à susciter une réaction émotionnelle.

Enfin, rappelez-vous que même les agences gouvernementales peuvent utiliser des tactiques de désinformation pour atteindre leurs objectifs. Le Pentagone, par exemple, a été impliqué dans des campagnes de propagande secrètes pour discréditer les vaccins chinois pendant la pandémie de COVID-19. Bien qu’il soit important de se méfier des informations provenant de sources étrangères, il est également important de se rappeler que les gouvernements peuvent également utiliser des tactiques de désinformation pour influencer l’opinion publique. Soyez donc vigilant et faites preuve de discernement dans votre consommation d’informations ! "

https://lemediaen442.fr/guerre-de-linformation-comment-se-proteger-des-fakes-et-des-bots-surtout-lorsquils-sont-lances-par-le-pentagone/

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fouthese il y a 2 mois

ET:

" Une université demande au personnel d’enseigner que la blancheur et l’hétérosexualité sont un problème "

PUBLIÉ 19 JUIN 2024

" Les professeurs d’histoire de l’université de Liverpool ont été invités à « problématiser » la blancheur et l’hétérosexualité dans leurs séminaires. Le Telegraph en parle.

Ce conseil a été donné dans un document d’orientation sur la manière de « diversifier » et de « décoloniser » le programme d’enseignement de l’histoire, envoyé cette semaine aux universitaires de Liverpool, qui fait partie des prestigieuses universités du groupe Russell.

Mais hier soir, les critiques ont fustigé ces recommandations, les qualifiant d’« idéologiquement motivées » et de « source de division ».

Dans le rapport, intitulé « History Curriculum Diversity Audit », le personnel est encouragé à « réfléchir de manière créative » à la façon dont il peut intégrer les questions de race et de genre dans les sujets qu’il enseigne.

En donnant des exemples de la manière dont ils peuvent le faire, le guide leur demande de réfléchir : « Un module qui enseigne exclusivement les relations raciales peut-il faire davantage pour problématiser et décentrer la blancheur ? »

L’« audit de diversité » note également l’absence d’« histoire queer » dans les enseignements sur le genre, tout en soulignant qu’il n’y a pas de séminaires « problématisant l’hétéronormativité » – un terme qui fait référence au fait de considérer l’hétérosexualité comme la norme.

Ailleurs, le rapport indique aux professeurs d’histoire qu’il ne suffit pas d’inclure plus de femmes BAME (Black, Asian and Minority Ethnic) ou de chercheurs non binaires dans leurs listes de lecture.

Il leur est également demandé de discuter de la diversité des listes de lecture avec leurs étudiants pour chaque module enseigné.

Le personnel enseignant est également informé qu’il est « essentiel » de faire de leurs séminaires des « espaces sûrs », car des sujets tels que la race et le sexe peuvent être à la fois « émotionnels » et « difficiles » pour les étudiants.

Par ailleurs, les chefs de département sont invités à mettre en place une formation obligatoire sur « l’enseignement inclusif » pour tous les universitaires afin de les aider à « se sentir plus à l’aise pour entamer et gérer de telles conversations ».

Et nous sommes sur le point d’élire un gouvernement travailliste ! Que Dieu nous vienne en aide. "

https://www.anguillesousroche.com/education/une-universite-demande-au-personnel-denseigner-que-la-blancheur-et-lheterosexualite-sont-un-probleme/

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fouthese il y a 2 mois

ET:

" PIERRE-YVES ROUGEYRON : "EMMANUEL MACRON VEUT RENDRE LE PAYS INGOUVERNABLE" "



" Pierre-Yves Rougeyron est politologue et souverainiste. Pour OMERTA, il revient sur les résultats des élections européennes et sur l’avenir de la politique française après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Il évoque également sur notre plateau les semaines qui arrivent avec les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. "

Il y a 21 heures

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fouthese il y a 2 mois

" Contrôle du climat et armes à énergie dirigée : réalités et défis – entretien avec le Pr Tritto "

21 juin 2024

" Nous recevons une nouvelle fois le professeur Joseph Tritto, chirurgien et scientifique de renom, il est l’auteur du livre "La chimère qui a changé le monde"

VIDÉO

Depuis de nombreuses années, des questions récurrentes se posent autour des ondes, des théories du complot s'y mêlent. Le professeur Tritto, expert en microchirurgie, nanotechnologies, et microbiologie, explique comment les ondes ont été historiquement utilisées pour le bénéfice des populations et détaille également leurs dangers. Depuis les rayons X, en passant par les infrarouges et les ondes électromagnétiques ou la 5G, le Pr Tritto aborde également les technologies plus récentes comme les armes à énergie dirigée utilisées dans le cadre d’enjeux gé;opolitiques ou du contrôle du climat.

"La manipulation du climat par des technologies comme HAARP est une question complexe qui nécessite une approche scientifique rigoureuse et transparente.

En analysant l'évolution de la médecine énergétique et la médecine traditionnelle, le Pr Tritto démontre la convergence possible entre ces disciplines et l'importance de comprendre l'impact des ondes sur la biologie humaine. "

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/controle-du-climat-et-armes-energie-dirigee-realites-et-defis

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fouthese il y a 2 mois

" Macron dissout l'Assemblée ! | Avec Pierre-Yves Rougeyron et Didier Maïsto "



" La "Majorité Présidentielle" vient de souffrir une défaite historique aux élections européennes, lesquelles ont pourtant mobilisé davantage d'électeurs français que toutes les précédents depuis 1994. La liste "besoin d'Europe" amplement soutenue par le pouvoir n'est pas parvenue à atteindre la moitié du suffrage du Rassemblement National (31,37% avec 30 sièges) et ne dépasse le lui-même si dépassé Parti Socialiste que de 0,77%. Bref, une débandade.

Dans ce contexte Emmanuel Macron a fait part de sa détermination à dissoudre l'Assemblée Nationale, convoquant des législatives dans un délai sans précédent dans l'Histoire de la Cinquième République, notamment pour empêcher toute velléité de reformer la si dangereuse NUPES, et se choisir un Premier Ministre de cohabitation idéal, d'ailleurs déjà tout désigné par Libération: Jordan Bardella

Eliminer Attal, adouber Edouard Philippe, griller Bardella? Nous faisons le point des intentions d'Emmanuel Macron avec Pierre-Yves Rougeyron et Didier Maïsto "

10 juin 2024

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fouthese il y a 2 mois

" Au secours ! Mon avatar ne me lâche plus ! "



" Décidément ! Cette fois mon avatar va trop loin ! Passe encore de voir des gramophones et des billards dans tous les films, mais là il a dépassé les limites ! J'en peux plus ! Il me nargue sans arrêt, il essaie de me rendre fou. Il veut me faire craquer mais je ne comprends vraiment pas pourquoi !!! Il me parle de trucs que je comprends même pas !
Qu'il m'oublie !!!!! "

21 juin 2024

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fouthese il y a 2 mois

Mon capitaine met les " pieds dans le plat " !

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" La grenade dégoupillée par Macron explosera-t-elle ? "



" Je vous livrerai mes analyses et sentiments en rapport avec la drôle de polarisation politique orchestrée pour contraindre et soumettre les Français à une impasse politique contre leurs intérêts : poursuite de la dissolution avec LFI, poursuite du dépeçage avec Renaissance, risque de guerre civile avec le RN. "

Diffusée en direct le 17 juin 2024

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fouthese il y a 2 mois

Existentiel ( ? )

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" Un Homme Qui Dort (1974) "



16 mai 2012

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fouthese il y a 2 mois

" Gros scandale en France : 5 journalistes du service public sanctionnés pour avoir appelé à voter contre le RN "

22 juin 2024

" Dans le service public, la retenue et l’impartialité doivent toujours être de mise, surtout lorsque la France traverse une période politique aussi périlleuse que celle qu’elle connaît en ce moment. Et les journalistes qui seraient tentés de défier ce devoir de réserve risquent de le payer très cher.

C’est du moins ce qui est arrivé à cinq journalistes de France TV qui viennent d’être mis en retrait pour avoir signé une tribune contre l’extrême-droite. C’est en tout cas ce qui a été révélé par plusieurs sources ce 21 juin, dont le média français Le Parisien qui en sait un peu plus.

En effet, d’après ce média, les cinq journalistes concernés ne traitent plus de sujets en lien avec les élections législatives. Leur mise en retrait va durer jusqu’au 08 juillet. Leur tort : avoir signé une tribune de 90 médias appelant à faire front contre l’extrême-droite qui, selon eux, menace « la liberté de presse ».

Ainsi, dans un courrier de France Télévisions adressé à ces 5 journalistes, le message est très clair : « cet appel au vote s’avère incompatible avec le traitement de la campagne électorale sur l’ensemble des supports de France Télévisions. Il en va de l’image de l’impartialité des rédactions de France Télévisions », précise-t-on. "

https://lecourrier-du-soir.com/gros-scandale-en-france-5-journalistes-du-service-public-qui-ont-appele-a-voter-contre-le-rn-sanctionnes/


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