" Comment reconnaître un gros con de droite d'un gros con de gauche -Les côtelettes- B. Blier "
"Le Vieux et Léonce, deux hommes d'un âge certain, discutent de la vie, de la mort, des femmes ou encore du sexe. Tous les deux vont être troublés par l'apparition de Nacifa, leur jeune et nouvelle femme de ménage maghrébine."
" Décoder la «nature perverse» du pouvoir autoritaire en marche
Psychopathologiste et philosophe des systèmes politiques, Ariane Bilheran explique pourquoi tant de «gens bien» finissent par adhérer à des idéologies liberticides. "
Sortie le 6 juil. 2023
" Nous devons accepter les harcèlements résultant des mesures sanitaires – c’est pour notre bien!»
Dans notre vidéo, la psychologue et philosophe Ariane Bilheran tente d’expliquer cette énigme historique: comment tant de «gens bien» peuvent-ils basculer dans la déviance, en adhérant à la maltraitance (voire en y collaborant) infligée aux populations par des régimes autoritaires?
Interrogée par l’anthropologue Jean-Dominique Michel, cette experte internationale de la Psychopathologie du totalitarisme (ouvrage à paraître en septembre 2023 aux éditions Trédaniel) relève que Hannah Arendt elle-même, grande spécialiste des idéologies fascistes, n’a pas répondu à cette question.
Un système parano
Pour Ariane Bilheran, on a affaire hier comme aujourd’hui à une maladie de civilisation, Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont au pouvoir. Pas seulement au niveau politique, mais dans l’ensemble des relations humaines.
Ainsi, le système totalitaire s’attaque à des valeurs cardinales : la différenciation des sexes (avec la flambée de l’idéologie transgenre), l’interdiction du meurtre (avec des campagnes de harcèlement et de diffamation qui «tuent» la réputation des esprits dissidents) et l’interdiction de l’inceste.
Attaques aussi contre l’enfance
Cela se traduit par l’explosion de la pédocriminalité parmi les élites (voir son ouvrage L’Imposture des droits sexuels, 2017). Et d’une manière générale par des attaques contre l’innocence de l’enfance, avec par exemple la diffusion actuelle des programmes de l’OMS pour les droit sexuels des enfants – qui tendent à légitimer la pédophilie.
La perversion qui s’installe au pouvoir fonctionne avec l’inversion accusatoire, affirme Ariane Bilheran : ce sont les sains d’esprit qui sont taxés de psychopathes. Le harcèlement des dissidents est ainsi justifié comme une légitime défense de la société.
Le système pousse une série de gens à devenir pervers à leur tour en rejetant ces «déviants». Ce qui, analyse la docteure en psychopathologie, est en fait pour eux une protection pour ne pas devenir fous. Ne pas vouloir savoir – les faits révélés par les critiques du système – évite l’angoisse de regarder en face ce qui nous arrive.
Les nazis n’ont pas disparu
Contrairement à d’autres observateurs, comme le professeur Matthias Desmet spécialiste de la psychologie de masse («Tout délire totalitaire a pour vocation de s’auto-détruire»), Ariane Bilheran ne se montre guère optimiste sur la possibilité de sortir prochainement de la «transe hypnotique» dans laquelle nous sommes plongés.
Son livre L’Internationale nazie (2022) retrace comment, après 1945, de hauts dignitaires hitlériens, acquittés ou exfiltrés, se sont retrouvés à des postes clés aux Etats-Unis, en Europe, à l’ONU, à l’OTAN. Leurs héritiers reprennent les méthodes du IIIe Reich pour imposer un contrôle numérique et transhumaniste. Non plus seulement en Allemagne, mais au niveau mondial.
Néanmoins Ariane Bilheran comme Jean-Dominique Michel esquissent des moyens de se protéger individuellement et psychiquement face à l’évolution totalitaire qu’ils décrivent dans cette vidéo. "
" Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
12 juillet 2023
" Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
Tribune Juive education 1
Pap Ndiaye à l’Assemblée nationale, le 20 juin 2023.
Le 9 juillet, le ministre de l’Éducation nationale a affirmé que CNews et Europe 1 constituaient une “menace pour la démocratie“. Alors qu’il a réitéré ses propos devant les députés, Samuel Fitoussi s’inquiète des contestations de plus en plus fréquentes des principes de la démocratie libérale.
Selon le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, CNews et Europe 1 font du mal à la démocratie. En février dernier, c’était la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui avait semblé considérer que l’expression d&rsquoinions pourtant partagées par de nombreux Français posait problème, puisqu’elle avait sous-entendu que l’autorisation de diffusion de CNews et C8 ne devait peut-être pas être renouvelée par l’Arcom.
Le 14 mai dernier, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts, avait affirmé que les défilés «néo-nazis» dans les rues (principal problème de notre pays) seraient «la conséquence du fait que sur CNews et dans Valeurs Actuelles, on laisse cette idéologie prospérer.»Admettons qu’il existe un lien entre les discours dans les médias et la violence dans notre pays: ne devrait-on pas interdire de parole les membres de la Nupes? La semaine dernière, la France a connu plus de 12.000 incendies sur la voie publique, 5.000 voitures brûlées, 1.000 bâtiments détruits ou incendiés. Or Jean-Luc Mélenchon a appelé à épargner les «écoles, bibliothèques et gymnases» – donnant implicitement son aval pour le reste, légitimant ainsi les violences sur les forces de l’ordre (808 policiers ont été blessés). Plusieurs députés LFI ont refusé d’appeler au calme, attisé la colère, («la police tue», selon Louis Boyard) ou rendu visite à des émeutiers en garde à vue pour leur apporter un soutien moral. Notons que des bars LGBT ont été pris pour cible par des émeutiers, qui avaient sans doute trop regardé l’heure des Pros sur CNews ou lu d’éditos de Geoffroy Lejeune dans Valeurs Actuelles.
Ajoutons qu’il existe une certaine ironie à voir le débat public focalisé sur quelques médias privés de sensibilité de droite, alors que le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions – à la tête d’une équipe de 450 personnes et d’un budget public de 1 milliard d’euros – est un militant d’extrême-gauche. Il s’agit de Stéphane Sitbon-Gomez, «petit-fils et fils de militants de gauche plus rouge que rose» selon Libération, «enfant de l’écologie politique radicale» selon L’Express, qui a passé treize ans au Parti écologiste, a dirigé en 2012, la campagne présidentielle d’Éva Joly, a critiqué le tournant social-démocrate de François Hollande («on m’a appris qu’un socialiste, ça trahit toujours») et manifesté, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, en faveur d’une VIe République en 2013.
Mais les attaques contre CNews – chaîne avec laquelle on peut, rappelons-le, être en désaccord tout en jugeant l’existence légitime et même souhaitable – sont révélatrices d’un problème plus grave: les règles de la démocratie libérale semblent de plus en plus contestées par ceux qui s’en prétendent défenseurs. Une certaine gauche dénonce la libre expression des idées, tout en bafouant allègrement l’État de droit, participant à des manifestations interdites, affirmant que «la seule issue possible à une colère populaire devient la violence» (Sandrine Rousseau), encourageant l’action violente contre des projets d’infrastructures pourtant validées légalement (bassines de Sainte-Soline), appelant les étudiants à bloquer leur université pour protester contre des lois entérinées par nos institutions.
En réalité, il n’y a aucun paradoxe à voir cette gauche combattre avec véhémence l’expression de certaines opinions tout en affichant une incroyable complaisance à l’égard de la violence physique. À l’origine des deux attitudes: le même refus du paradigme du débat, la (prétendue) justesse des causes justifiant le contournement du processus de délibération démocratique. «La gauche, écrivait Jean-François Revel en 1988, reste fidèle au vieux principe du fanatisme, qu’une cause juste – et quelle cause ne l’est pas aux yeux de ses propres partisans? – autorise des procédés injustes. A-t-elle compris, comprendra-t-elle jamais que la démocratie est le régime où il n’y a aucune cause juste, seulement des méthodes justes?»
Profitons-en pour rappeler pourquoi la liberté d’expression est importante: en appliquant une logique conséquentialiste aux discours et aux opinions (les interdisant en fonction de leur dangerosité – évaluée subjectivement, mais par qui?), nous risquerions de légitimer la censure de voix que la majorité (ou une minorité influente) jugerait subjectivement nuisibles, quand bien même l’expression de ces opinions serait objectivement bénéfique. Tolérer – tout en la contredisant – la désinformation permet par exemple d’éviter que le jour où l’on ne distingue plus le mensonge de la vérité, on ne tolère plus la vérité. Dans Capitalisme et Liberté, Friedman rappelle que de 1933 à 1938, Churchill était interdit de parole à la radio britannique car l’on jugeait son discours dangereux et belliqueux. Il tentait pourtant d’alerter sur la menace nazie.
Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
Selon le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, CNews et Europe 1 font du mal à la démocratie. En février dernier, c’était la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui avait semblé considérer que l’expression d&rsquoinions pourtant partagées par de nombreux Français posait problème, puisqu’elle avait sous-entendu que l’autorisation de diffusion de CNews et C8 ne devait peut-être pas être renouvelée par l’Arcom.
Le 14 mai dernier, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts, avait affirmé que les défilés «néo-nazis» dans les rues (principal problème de notre pays) seraient «la conséquence du fait que sur CNews et dans Valeurs Actuelles, on laisse cette idéologie prospérer.»Admettons qu’il existe un lien entre les discours dans les médias et la violence dans notre pays: ne devrait-on pas interdire de parole les membres de la Nupes? La semaine dernière, la France a connu plus de 12.000 incendies sur la voie publique, 5.000 voitures brûlées, 1.000 bâtiments détruits ou incendiés. Or Jean-Luc Mélenchon a appelé à épargner les «écoles, bibliothèques et gymnases» – donnant implicitement son aval pour le reste, légitimant ainsi les violences sur les forces de l’ordre (808 policiers ont été blessés). Plusieurs députés LFI ont refusé d’appeler au calme, attisé la colère, («la police tue», selon Louis Boyard) ou rendu visite à des émeutiers en garde à vue pour leur apporter un soutien moral. Notons que des bars LGBT ont été pris pour cible par des émeutiers, qui avaient sans doute trop regardé l’heure des Pros sur CNews ou lu d’éditos de Geoffroy Lejeune dans Valeurs Actuelles.
Ajoutons qu’il existe une certaine ironie à voir le débat public focalisé sur quelques médias privés de sensibilité de droite, alors que le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions – à la tête d’une équipe de 450 personnes et d’un budget public de 1 milliard d’euros – est un militant d’extrême-gauche. Il s’agit de Stéphane Sitbon-Gomez, «petit-fils et fils de militants de gauche plus rouge que rose» selon Libération, «enfant de l’écologie politique radicale» selon L’Express, qui a passé treize ans au Parti écologiste, a dirigé en 2012, la campagne présidentielle d’Éva Joly, a critiqué le tournant social-démocrate de François Hollande («on m’a appris qu’un socialiste, ça trahit toujours») et manifesté, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, en faveur d’une VIe République en 2013.
Mais les attaques contre CNews – chaîne avec laquelle on peut, rappelons-le, être en désaccord tout en jugeant l’existence légitime et même souhaitable – sont révélatrices d’un problème plus grave: les règles de la démocratie libérale semblent de plus en plus contestées par ceux qui s’en prétendent défenseurs. Une certaine gauche dénonce la libre expression des idées, tout en bafouant allègrement l’État de droit, participant à des manifestations interdites, affirmant que «la seule issue possible à une colère populaire devient la violence» (Sandrine Rousseau), encourageant l’action violente contre des projets d’infrastructures pourtant validées légalement (bassines de Sainte-Soline), appelant les étudiants à bloquer leur université pour protester contre des lois entérinées par nos institutions.
En réalité, il n’y a aucun paradoxe à voir cette gauche combattre avec véhémence l’expression de certaines opinions tout en affichant une incroyable complaisance à l’égard de la violence physique. À l’origine des deux attitudes: le même refus du paradigme du débat, la (prétendue) justesse des causes justifiant le contournement du processus de délibération démocratique. «La gauche, écrivait Jean-François Revel en 1988, reste fidèle au vieux principe du fanatisme, qu’une cause juste – et quelle cause ne l’est pas aux yeux de ses propres partisans? – autorise des procédés injustes. A-t-elle compris, comprendra-t-elle jamais que la démocratie est le régime où il n’y a aucune cause juste, seulement des méthodes justes?»
Profitons-en pour rappeler pourquoi la liberté d’expression est importante: en appliquant une logique conséquentialiste aux discours et aux opinions (les interdisant en fonction de leur dangerosité – évaluée subjectivement, mais par qui?), nous risquerions de légitimer la censure de voix que la majorité (ou une minorité influente) jugerait subjectivement nuisibles, quand bien même l’expression de ces opinions serait objectivement bénéfique. Tolérer – tout en la contredisant – la désinformation permet par exemple d’éviter que le jour où l’on ne distingue plus le mensonge de la vérité, on ne tolère plus la vérité. Dans Capitalisme et Liberté, Friedman rappelle que de 1933 à 1938, Churchill était interdit de parole à la radio britannique car l’on jugeait son discours dangereux et belliqueux. Il tentait pourtant d’alerter sur la menace nazie.
Ce qui nous amène à une dernière remarque. La leçon la plus importante de l’histoire humaine est peut-être la suivante: nous pouvons collectivement nous tromper; l&rsquoinion dominante au sein de l’élite intellectuelle et culturelle d’une société sera parfois jugée sévèrement par les générations suivantes; les causes pour lesquelles il est de bon ton de militer sont parfois dramatiquement fausses; détenir la certitude d’avoir raison ne signifie pas avoir raison. Alors que l’histoire devrait être une leçon d’humilité nous rappelant le danger de la pensée unique, certains en tirent au contraire une certitude: la politique consiste en un combat contre le mal («l’extrême-droite»). Ce qui mène à des situations où c’est la géographie du spectre politique, plutôt que la situation du pays ou la cohérence d’une opinion, qui dicte les prises de position. Voilà pourquoi Pap Ndiaye peut énoncer cette idée étrange: le pluralisme nuit à la démocratie. Terminons avec Jean-François Revel, qui résumait, d’une formule, la tragédie du débat public contemporain: «Au lieu que l’examen du problème serve à élaborer une politique, ce sont les clivages politiques qui servent de critères à l’analyse du problème.» "
Citation de fouthese
" Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
12 juillet 2023
" Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
Tribune Juive education 1
Pap Ndiaye à l’Assemblée nationale, le 20 juin 2023.
Le 9 juillet, le ministre de l’Éducation nationale a affirmé que CNews et Europe 1 constituaient une “menace pour la démocratie“. Alors qu’il a réitéré ses propos devant les députés, Samuel Fitoussi s’inquiète des contestations de plus en plus fréquentes des principes de la démocratie libérale.
Selon le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, CNews et Europe 1 font du mal à la démocratie. En février dernier, c’était la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui avait semblé considérer que l’expression d&rsquoinions pourtant partagées par de nombreux Français posait problème, puisqu’elle avait sous-entendu que l’autorisation de diffusion de CNews et C8 ne devait peut-être pas être renouvelée par l’Arcom.
Le 14 mai dernier, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts, avait affirmé que les défilés «néo-nazis» dans les rues (principal problème de notre pays) seraient «la conséquence du fait que sur CNews et dans Valeurs Actuelles, on laisse cette idéologie prospérer.»Admettons qu’il existe un lien entre les discours dans les médias et la violence dans notre pays: ne devrait-on pas interdire de parole les membres de la Nupes? La semaine dernière, la France a connu plus de 12.000 incendies sur la voie publique, 5.000 voitures brûlées, 1.000 bâtiments détruits ou incendiés. Or Jean-Luc Mélenchon a appelé à épargner les «écoles, bibliothèques et gymnases» – donnant implicitement son aval pour le reste, légitimant ainsi les violences sur les forces de l’ordre (808 policiers ont été blessés). Plusieurs députés LFI ont refusé d’appeler au calme, attisé la colère, («la police tue», selon Louis Boyard) ou rendu visite à des émeutiers en garde à vue pour leur apporter un soutien moral. Notons que des bars LGBT ont été pris pour cible par des émeutiers, qui avaient sans doute trop regardé l’heure des Pros sur CNews ou lu d’éditos de Geoffroy Lejeune dans Valeurs Actuelles.
Ajoutons qu’il existe une certaine ironie à voir le débat public focalisé sur quelques médias privés de sensibilité de droite, alors que le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions – à la tête d’une équipe de 450 personnes et d’un budget public de 1 milliard d’euros – est un militant d’extrême-gauche. Il s’agit de Stéphane Sitbon-Gomez, «petit-fils et fils de militants de gauche plus rouge que rose» selon Libération, «enfant de l’écologie politique radicale» selon L’Express, qui a passé treize ans au Parti écologiste, a dirigé en 2012, la campagne présidentielle d’Éva Joly, a critiqué le tournant social-démocrate de François Hollande («on m’a appris qu’un socialiste, ça trahit toujours») et manifesté, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, en faveur d’une VIe République en 2013.
Mais les attaques contre CNews – chaîne avec laquelle on peut, rappelons-le, être en désaccord tout en jugeant l’existence légitime et même souhaitable – sont révélatrices d’un problème plus grave: les règles de la démocratie libérale semblent de plus en plus contestées par ceux qui s’en prétendent défenseurs. Une certaine gauche dénonce la libre expression des idées, tout en bafouant allègrement l’État de droit, participant à des manifestations interdites, affirmant que «la seule issue possible à une colère populaire devient la violence» (Sandrine Rousseau), encourageant l’action violente contre des projets d’infrastructures pourtant validées légalement (bassines de Sainte-Soline), appelant les étudiants à bloquer leur université pour protester contre des lois entérinées par nos institutions.
En réalité, il n’y a aucun paradoxe à voir cette gauche combattre avec véhémence l’expression de certaines opinions tout en affichant une incroyable complaisance à l’égard de la violence physique. À l’origine des deux attitudes: le même refus du paradigme du débat, la (prétendue) justesse des causes justifiant le contournement du processus de délibération démocratique. «La gauche, écrivait Jean-François Revel en 1988, reste fidèle au vieux principe du fanatisme, qu’une cause juste – et quelle cause ne l’est pas aux yeux de ses propres partisans? – autorise des procédés injustes. A-t-elle compris, comprendra-t-elle jamais que la démocratie est le régime où il n’y a aucune cause juste, seulement des méthodes justes?»
Profitons-en pour rappeler pourquoi la liberté d’expression est importante: en appliquant une logique conséquentialiste aux discours et aux opinions (les interdisant en fonction de leur dangerosité – évaluée subjectivement, mais par qui?), nous risquerions de légitimer la censure de voix que la majorité (ou une minorité influente) jugerait subjectivement nuisibles, quand bien même l’expression de ces opinions serait objectivement bénéfique. Tolérer – tout en la contredisant – la désinformation permet par exemple d’éviter que le jour où l’on ne distingue plus le mensonge de la vérité, on ne tolère plus la vérité. Dans Capitalisme et Liberté, Friedman rappelle que de 1933 à 1938, Churchill était interdit de parole à la radio britannique car l’on jugeait son discours dangereux et belliqueux. Il tentait pourtant d’alerter sur la menace nazie.
Samuel Fitoussi: “CNews et Europe 1, pour Pap Ndiaye, le pluralisme nuit à la démocratie”
Selon le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, CNews et Europe 1 font du mal à la démocratie. En février dernier, c’était la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui avait semblé considérer que l’expression d&rsquoinions pourtant partagées par de nombreux Français posait problème, puisqu’elle avait sous-entendu que l’autorisation de diffusion de CNews et C8 ne devait peut-être pas être renouvelée par l’Arcom.
Le 14 mai dernier, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts, avait affirmé que les défilés «néo-nazis» dans les rues (principal problème de notre pays) seraient «la conséquence du fait que sur CNews et dans Valeurs Actuelles, on laisse cette idéologie prospérer.»Admettons qu’il existe un lien entre les discours dans les médias et la violence dans notre pays: ne devrait-on pas interdire de parole les membres de la Nupes? La semaine dernière, la France a connu plus de 12.000 incendies sur la voie publique, 5.000 voitures brûlées, 1.000 bâtiments détruits ou incendiés. Or Jean-Luc Mélenchon a appelé à épargner les «écoles, bibliothèques et gymnases» – donnant implicitement son aval pour le reste, légitimant ainsi les violences sur les forces de l’ordre (808 policiers ont été blessés). Plusieurs députés LFI ont refusé d’appeler au calme, attisé la colère, («la police tue», selon Louis Boyard) ou rendu visite à des émeutiers en garde à vue pour leur apporter un soutien moral. Notons que des bars LGBT ont été pris pour cible par des émeutiers, qui avaient sans doute trop regardé l’heure des Pros sur CNews ou lu d’éditos de Geoffroy Lejeune dans Valeurs Actuelles.
Ajoutons qu’il existe une certaine ironie à voir le débat public focalisé sur quelques médias privés de sensibilité de droite, alors que le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions – à la tête d’une équipe de 450 personnes et d’un budget public de 1 milliard d’euros – est un militant d’extrême-gauche. Il s’agit de Stéphane Sitbon-Gomez, «petit-fils et fils de militants de gauche plus rouge que rose» selon Libération, «enfant de l’écologie politique radicale» selon L’Express, qui a passé treize ans au Parti écologiste, a dirigé en 2012, la campagne présidentielle d’Éva Joly, a critiqué le tournant social-démocrate de François Hollande («on m’a appris qu’un socialiste, ça trahit toujours») et manifesté, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, en faveur d’une VIe République en 2013.
Mais les attaques contre CNews – chaîne avec laquelle on peut, rappelons-le, être en désaccord tout en jugeant l’existence légitime et même souhaitable – sont révélatrices d’un problème plus grave: les règles de la démocratie libérale semblent de plus en plus contestées par ceux qui s’en prétendent défenseurs. Une certaine gauche dénonce la libre expression des idées, tout en bafouant allègrement l’État de droit, participant à des manifestations interdites, affirmant que «la seule issue possible à une colère populaire devient la violence» (Sandrine Rousseau), encourageant l’action violente contre des projets d’infrastructures pourtant validées légalement (bassines de Sainte-Soline), appelant les étudiants à bloquer leur université pour protester contre des lois entérinées par nos institutions.
En réalité, il n’y a aucun paradoxe à voir cette gauche combattre avec véhémence l’expression de certaines opinions tout en affichant une incroyable complaisance à l’égard de la violence physique. À l’origine des deux attitudes: le même refus du paradigme du débat, la (prétendue) justesse des causes justifiant le contournement du processus de délibération démocratique. «La gauche, écrivait Jean-François Revel en 1988, reste fidèle au vieux principe du fanatisme, qu’une cause juste – et quelle cause ne l’est pas aux yeux de ses propres partisans? – autorise des procédés injustes. A-t-elle compris, comprendra-t-elle jamais que la démocratie est le régime où il n’y a aucune cause juste, seulement des méthodes justes?»
Profitons-en pour rappeler pourquoi la liberté d’expression est importante: en appliquant une logique conséquentialiste aux discours et aux opinions (les interdisant en fonction de leur dangerosité – évaluée subjectivement, mais par qui?), nous risquerions de légitimer la censure de voix que la majorité (ou une minorité influente) jugerait subjectivement nuisibles, quand bien même l’expression de ces opinions serait objectivement bénéfique. Tolérer – tout en la contredisant – la désinformation permet par exemple d’éviter que le jour où l’on ne distingue plus le mensonge de la vérité, on ne tolère plus la vérité. Dans Capitalisme et Liberté, Friedman rappelle que de 1933 à 1938, Churchill était interdit de parole à la radio britannique car l’on jugeait son discours dangereux et belliqueux. Il tentait pourtant d’alerter sur la menace nazie.
Ce qui nous amène à une dernière remarque. La leçon la plus importante de l’histoire humaine est peut-être la suivante: nous pouvons collectivement nous tromper; l&rsquoinion dominante au sein de l’élite intellectuelle et culturelle d’une société sera parfois jugée sévèrement par les générations suivantes; les causes pour lesquelles il est de bon ton de militer sont parfois dramatiquement fausses; détenir la certitude d’avoir raison ne signifie pas avoir raison. Alors que l’histoire devrait être une leçon d’humilité nous rappelant le danger de la pensée unique, certains en tirent au contraire une certitude: la politique consiste en un combat contre le mal («l’extrême-droite»). Ce qui mène à des situations où c’est la géographie du spectre politique, plutôt que la situation du pays ou la cohérence d’une opinion, qui dicte les prises de position. Voilà pourquoi Pap Ndiaye peut énoncer cette idée étrange: le pluralisme nuit à la démocratie. Terminons avec Jean-François Revel, qui résumait, d’une formule, la tragédie du débat public contemporain: «Au lieu que l’examen du problème serve à élaborer une politique, ce sont les clivages politiques qui servent de critères à l’analyse du problème.» "
" Mandat d’arrêt international : la dernière stratégie Macron et de Macky Sall pour détruire l’avocat Juan Branco "
15 juillet 2023
" L’enchevêtrement des événements semble confirmer qu’il y a une réelle volonté de la part de Paris et de Dakar de réduire Juan Branco au silence.
La sentence est tombée. Ce 14 juillet, la justice sénégalaise a annoncé avoir lancé un mandat d’arrêt international contre Juan Branco (avocat français de l&rsquoposant sénégalais Ousmane Sonko) qui, ces derniers mois, a été sous les feux de la rampe après avoir menacé de lancer un mandat d’arrêt international auprès de la CPI contre le président sénégalais, Macky Sall et des membres de son gouvernement.
Les menaces proférées par le très influent avocat Gilet Jaune semblent plonger l’Etat sénégalais dans l’embarras depuis les violences de juin dernier qui ont fait une vingtaine de morts. Pour info, ces violences avaient été déclenchées par une énorme vague de contestation populaire à la suite de la décision judiciaire de condamner Sonko à deux ans de prison. Une condamnation qui, logiquement, devrait l’éliminer de la course à la présidentielle de 2024.
Mais, revenons à notre sujet. Ce 14 juillet, dans un communiqué lu par Lecourrier-du-soir.com, le Procureur de la République s’est expliqué sur sa décision qui a fait la une des médias locaux. « Après avoir revu la compilation des déclarations, écrits et posts à travers tout support du Sieur Juan BRANCO, il a été relevé des événements qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité », se justifie le parquet qui évoque des faits qualifiés de crimes et de délits.
Les choses sont donc très claires. La justice sénégalaise a décidé de contre-attaquer après avoir commis l’immense erreur de laisser le terrain à un avocat hyper-médiatisé qui, ces dernières semaines, a eu les coudées franches pour donner du fil à retordre à un Etat sénégalais totalement désaxé.
Mais, ce qui est intéressant à noter dans cette affaire, c’est la succession d’événements qui laisse penser qu’il y a une réelle coordination entre Emmanuel Macron et Macky Sall pour neutraliser Juan Branco devenu trop gênant pour la France et ses intérêts en Afrique. Et je m’explique.
En effet, le mandat d’arrêt international lancé par la justice sénégalaise a été émis quelques heures seulement après la plainte du Quai d’Orsay (ministère français des Affaires étrangères) contre le même avocat. Paris accuse Branco de mettre en danger des fonctionnaires français basés au Sénégal en divulguant leur identité. Une plainte que l’avocat interprète comme une « intimidation » contre sa personne.
« Les faits que nous avons révélés ont montré l’implication d’agents français dans l’organisation et l’exécution de la répression mise en oeuvre par le régime de Macky Sall contre des manifestants démocratiques, ayant fait 60 morts, ainsi que des milliers de détenus et blessés. Ce sont des crimes contre l’humanité, passibles de poursuites devant la Cour pénale internationale et devant les juridictions françaises. Ils sont imprescriptibles. Le Quai d’Orsay ne les a jamais dénoncés. Nous ne céderons à aucune intimidation », s’est-il empressé de réagir sur un post publié sur sa page Twitter ce 12 juillet.
Il faut dire que la posture de Branco dans cette crise politique qui secoue le Sénégal depuis un an et demi met l’Etat dans une situation extrêmement inconfortable pour des raisons que nous connaissons tous :
1) Juan Branco a réussi à internationaliser une affaire politique que Macky et son entourage ont tenté d’étouffer à tout prix
2) la plainte déposée contre l’Etat sénégalais auprès de la Cour Pénale Internationale pourrait gravement écorner l’image de Macky Sall et pourrait lui priver d’une éventuelle promotion à la fin de son ultime et dernier mandat
3) Branco, par des agissements politico-médiatico-judiciaires, a presque réussi un coup de maître en redonnant à l&rsquoposant Ousmane Sonko une stature de leader international confirmée par sa récente interview accordée à la chaîne France 24 qui fut un succès éclatant car ayant capitalisé, en moins d’une semaine, plus de 1,5 millions de vues. Un record absolu!
Macron et Macky, ayant compris le péril que représente l’avocat français, sont alors persuadés que le seul moyen de neutraliser Branco politiquement est de l’accabler juridiquement. Cette stratégie, aussi dangereuse soit-elle, a le mérite de briser son élan, de le faire reculer et éventuellement d’offrir à l’Etat sénégalais (complètement paumé) l’ultime opportunité de porter le dernier coup de poignard à un homme qui met sérieusement en danger la France et ses intérêts au Sénégal.
" Emmanuel Macron, clairement obscur. L'opacité plutôt que transparence "
Publié le 14 juillet 2023
" Malgré l’affirmation de son discours du 24 novembre 2020 « Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme », Emmanuel Macron et ses lieutenants ont tranché : pour eux, c'est l'opacité qui prime. Et Emmanuel Macron qui semblait assez lumineux au départ se révèle "en même temps" le maitre du clair-obscur.
« La raison d'État, c'est des tas de raisons », disait Coluche. Des raisons teintées d’autoritarisme par nature, est-on en droit de penser. C'est ainsi qu'il convient de compléter cette formule pour qu'elle corresponde à la triste réalité en pratique dans notre démocratie défaillante (1) depuis 2017 encore plus marquée depuis 2022 :
« La raison d'État, c'est des tas de raisons de ne pas faire état au peuple des raisons pour lesquelles l'État décide d'agir de telle sorte plutôt qu'une autre, sans demander son avis au peuple. »
Seuls les mauvais citoyens, qui n'ont pas confiance en Emmanuel Macron et son Gouvernement, veulent la transparence. Or, ils sont très loin d'être minoritaires à en croire les sondages. Pourtant, ils acceptent sans broncher de « vivre dans le noir ». C'est mieux. Après tout, l'obscurité totale des contrats Pfizer et compagnie n'a gêné que les méchants complotistes. Pareil pour le noir total des conseils de défense et pour un recours quasi systématique à l'article 49-3 de la Constitution qui a effacé des tableaux un débat démocratique devenu non essentiel.
Honte à ceux qui en doutent, il n'y a pas eu d'obligation vaccinale déguisée, pas de viol du consentement libre et éclairé, pas plus de mise à l’écart des sous-citoyens que l’on emmerde si ces derniers ne succombent pas à la décision autoritaire sans obligation. Merci la macronie, nous vivons dans un monde quasi parfait où nous sommes tous plus ou moins libres et égaux. (2)
Car si certes certains sont plus égaux que d'autres, notamment les politiciens qui se sont eux-mêmes exclus de l'obligation vaccinale, personne n'est au courant de rien. Donc sur ce point précis, désolé messieurs et dames les complotistes, nous sommes bel et bien tous logés à la même enseigne.
Emmanuel Macron décide de tout, tout seul, et rira bien, non pas qui rira le dernier, mais qui a le pouvoir et décide. Cependant, une question demeure, dans l'attente de l'instauration de la loi martiale espérée par tous depuis les émeutes de la semaine dernière : entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, qui aura le Prix Nobel de la guerre ?
De la guerre et de l'anti-démocratie. J'entends par là en bafouer tous les principes constitutionnels, notamment celui de « La souveraineté nationale » qui, en principe (article 4 de la Constitution), « appartient au peuple, qui l'exprime par ses représentants au Parlement et par la voie du référendum. »
Car Emmanuel Macron vient de l'annoncer, et publiquement : il a fait livrer à Volodymyr Zelensky, des missiles Scalp qui peuvent frapper les forces russes jusqu'à Moscou.
C'est en notre nom à tous et avec notre argent. Malheureusement, cet énième fait du prince n’a-t-il pas pour conséquence de nous entraîner de fait dans la guerre ? D'où la loi qu'Emmanuel Macron fait passer actuellement, qui permet la réquisition de toute personne physique ou morale présente sur le territoire national, et de tout Français qui se trouve à l'étranger. Leur réquisition par l'armée, pourquoi ? Pour tout conflit effectif ou sur le point de l'être. Cela, évidemment, sera accompagné du recours à l'article 16 de la Constitution par le va-t-en-guerre de l’Élysée : les pleins pouvoirs donnés au Président de la République.
Oui : là au moins ça aura le mérite d'être clair et officiel : La France sera réellement une démocratie défaillante.
Malheureusement, combien de parents vont être inquiets à l'idée que leurs enfants, fils et filles, puissent être réquisitionnés pour servir de chair à canon pour le bon plaisir du Roy Emmanuel 1er ? "
« Le NESARA (National Economic Security and Reformation Act) est une charte votée en mars 2000 par le Congrès des États-Unis et transformée officiellement en loi fédérale par le président Bill Clinton le 10 octobre 2000, trois mois avant son départ de la Maison-Blanche.
C’est un document à caractère politique, mais d’orientation à la fois économique, sociale, éthique, et même spirituelle, conçu pour s’appliquer dans un premier temps à l’Amérique et aux Américains, puis à l’ensemble des pays.
LA COUR SUPRÊME DES ÉTATS-UNIS A DÛ IMPOSER (VOIR PLUS BAS) UN “MUR DU SILENCE” AUTOUR DE CETTE LOI, GRÂCE À LA PROCÉDURE EXCEPTIONNELLE DITE DU “GAG ORDER” (“INJONCTION DE BÂILLONNEMENT”), QUE LES AVOCATS ET LES JURISTES ANGLO-SAXONS CONNAISSENT BIEN.
En vertu de cette procédure, le NESARA classifié document “top secret”, avec interdiction enjointe aux auteurs du projet, ainsi qu’aux députés et aux sénateurs, de révéler quoi que ce soit de son contenu, sous peine de se voir inculpés de haute trahison, ce qui, aux États-Unis, signifie souvent être passible de la peine de mort… »
N’étant ni auteurs du projet, ni député, ni sénateur, ni citoyen des ÉTATS-UNIS, cette interdiction ne peut en aucun cas s’appliquer à moi ou à quiconque, qui, comme moi, n’appartient à aucune de ces parties susnomées.
J’ajouterais que je suis un être souverain, je ne réponds qu’à mon créateur et certainement pas à la justice des hommes, partisane, traitre et représentant les lobbys et l’industrie contre les intérêts humains.
Si le lecteur ou la lectrice se retrouve dans le même cas de figure, il ou elle est en droit de diffuser ce document afin que la population découvre la vérité qui lui est cachée. "
" 2023. Entretien A. Bilheran & A. Lafargue par Kairos Presse "
"La sexualisation précoce des enfants est dans les agendas des gouvernements de tous les pays occidentaux, chapeautée par l’OMS. Synchronisés, ils déploient drag queens et autres manuels pour la vie affective et sexuelle dans les écoles. Mais sur quelles bases se fondent ces incursions précoces dans la vie psychique de l’enfant?
Amandine Lafargue, psychologue clinicienne et sociale, et Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie et philosophe, nous expliquent en quoi ces politiques sont délirantes et procèdent de manière exactement inverse de ce que nous savons de la psychologie de l’enfant."
" La revue d’actu de France-Soir : semaine du 10 juillet 2023 "
Publié le 16 juillet 2023
" La revue d’actu de France-Soir est une revue de presse hebdomadaire articulée autour de l’actualité politique, économique et médiatique, tant française qu’internationale. Sans pour autant chercher à les ignorer, cette rubrique n’a pas forcément vocation à s’attarder sur les sujets les plus discutés de la semaine. Elle s’attache plutôt à revenir – avec un regard gentiment acerbe – sur des nouvelles parfois passées inaperçues au milieu de l’intense flux d’informations hebdomadaires.
Au programme de la RDA de France-Soir cette semaine : censure et identité numériques, Snapchat et son enfant de la macronie, les élus Renaissance anti-LFIstes, 100 jours d’apaisement enflammés, Jean-Louis Debré le Gilet Jaune, loi de programmation militaire, une américaine en Europe, Modi l’alter ego de Macron, les pompiers pyromanes de la dette, Didier Maïsto le guerrier et Julien Dray le perspicace… sans oublier Juan Branco dans le viseur du Quai d’Orsay, du Sénégal et de la famille de Gabriel Attal !
Une septième RDA sans foi ni loi.
FRANCE
Davantage encore qu’à l’accoutumée, cette semaine, les actualités française et européenne se sont particulièrement confondues sur le thème du contrôle de la vie numérique.
Par exemple, lundi, Le Figaro nous alertait sur le « lancement d'un consortium pour expérimenter l'identité numérique à l'échelle européenne ».
Le quotidien nous explique que, « mené conjointement par la France et l'Allemagne, [un] programme, baptisé “POTENTIAL”, (…) réunit 38 ministères, 34 opérateurs d'État, 9 centres de recherche, 51 grandes entreprises et 12 start-ups issus de 19 pays membres de l'UE » et de… « l'Ukraine ».
Selon Le Figaro, ce nouveau programme ambitionne de proposer :
« - L'accès aux services publics électroniques pour permettre aux citoyens de prouver leur identité sur les services gouvernementaux en ligne ;
- L'ouverture de comptes bancaires ;
- L'enregistrement de cartes SIM permettant l'ouverture d'une ligne téléphonique. (...)
- Une copie numérique du permis de conduire. »
Déjà la veille, CNews nous parlait de « App France Identité : [la] nouvelle application qui servira à votre carte d’identité numérique ». Selon la chaîne d’info, « cette application, une fois complètement déployée et disponible pour le grand public, permettra aux citoyens français d’authentifier leur identité dans des situations précises »… mais aussi de « générer des attestations électroniques ». "