arsinoe

Aux sources d'une pensée de l'existence

il y a 8 ans
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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Bonne soirée.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

(suite et fin du report de ton texte extrait du fo de phi)


Sartre est parti de cette constatation dans "l'Être et le Néant" : "Comment penser le néant ?" En posant quelque chose que je vais nier. Le néant n'est pas une entité en soi mais le produit d'une activité de ma pensée, d'une activité logique que l'on appelle la négation qui consiste à nier. Mais nier c'est toujours affirmer. Pour nier je dois d'abord poser la chose que je dois nier. Cela a des conséquences jusque dans l'éthique, puisque pendant longtemps les philosophes, les théologiens ont toujours affirmé que le mal n'existait pas.  Ce que nous appelons le mal n'est que par degrés successifs la négation, la privation d'un bien. 

Ce qui existe, l'être, équivaut au bien (La République, Platon). Quand nous faisons le mal, nous ne faisons que retirer le bien. ("Nul n'est méchant volontairement" Socrate).  Nous ne pouvons pas, puisque nous sommes la manifestation de l'être, rencontrer le néant sur le plan logique où le mal absolu comme entité serait mis en regard du bien. Nous sommes prisonniers de l'être.

Catégorie première qui est l'être avec des conséquences multiples et variées qui vont peser très lourd dans notre tradition, d'où la théorie platonicienne des Idées. Platon montre qu'un être tient son être, donc va avoir son essence propre, par participation à un degré plus ou moins parfait à l'Être lui-même.

Tout ceci doit se comprendre comme autant de conséquences et de résultats de cette place centrale que la métaphysique va conférer à l'être, d'où tout va émaner,  dont, tardivement, l'existence. Pourquoi tardivement puisque nous nous éprouvons d'emblée des êtres existants ? Qu'est-ce-qui me fait croire en ma propre existence ?

Nous sommes les héritiers d'une pensée qui installe l'être comme catégorie première, qui permet de poser la question suivante : "Y aurait-il quelque chose de défectueux dans l'existence ?  Qu'est ce qui peut conduire à la considérer comme un moindre être ?" Dans ce cas pourquoi assiste-t-on à un renversement des positions respectivement occupées par l'être et l'existence dans l'histoire ?

A partir du XVII siècle il y a un renversement des choses. Pourquoi progressivement le terme exister va être de plus en plus présent jusqu'à devenir le support de véritables pensées autonomes que l'on appellera pensées de l'existence ou pensées existentielles?  Toutes les philosophies existentialistes peuvent de ce point de vue se définir comme autant de tentatives pour assurer l'autonomie de l'existence par rapport à l'être, pour arracher l'existence  à l'être. Avec des stratégies diverses. Il faut bien comprendre quelles questions se posent et pourquoi elles se posent.


Peut-on penser l'existence ?

Si oui, comment la penser ? S'il y a une chose qui échappe à la pensée, c'est bien l'existence.
L'examen de : "Comment penser l'existence ? " montre que toutes les voies qui ont été tentées n'aboutissent à rien, sont aporétiques. Nous allons déboucher sur cette idée que l'on trouvera en premier chez Kierkegaard, qui sera ensuite reprise par Jaspers puis Sartre, à savoir que l'existence est toujours, avant tout chose, à vivre. Cela semble un truisme, mais nous montrerons que cela ne l'est pas tout à fait.


L'existence est à vivre.

Le premier à avoir montré l'intérêt de ce qui semble au départ une évidence, c'est Kierkegaard. Dans ses écrits de jeunesse il va régler ses comptes avec la philosophie. La philosophie tue la vie. Il y a une sorte d'antinomie entre vivre et penser. Tous ces philosophes qui ont élaboré des systèmes admirables (Hegel est la parachèvement de l'idée de système) sont passés à côté de la seule chose qu'il serait bon de comprendre : " Qu'est-ce que vivre pour un homme ? ".

A partir de Descartes lors du grand rationalisme en France (à ce moment la France était la pensée hégémonique) la philosophie enrichie de la scolastique devient une philosophie savante. Kierkegaard revient au stoïcisme, à l"épicurisme, à toutes les écoles socratiques. Ce sont ces philosophies qui n'ont cessé de s'accrocher désespérément à la vie et dont la seule ambition est : " Que faire de notre pensée pour mieux vivre ?"

L'un des postulats à partir desquels Kierkegaard va travailler est que la pensée nous éloigne de la vie, néanmoins il n'est pas pensable de renoncer à penser. Il va essayer d'assumer cette contradiction par une stratégie qui sera l'utilisation permanente de pseudonymes.  Le refuge de cet auteur est la pseudonymie. On pourrait dire que la pseudonymie le protège, il n'en est rien. Pour lui c'est une façon d'assumer le fait qu'à partir du moment où je suis obligé de penser dans du langage, nécessairement je fracture.  C'est le penseur pour qui le vrai, ou la sincérité, ne se rencontre que par une très haute stratégie de mensonge et de la dissimulation, y compris sur le plan amoureux (Journal d'un séducteur). La lecture naïve serait la lecture qui consisterait à voir ce que Sartre appelle un "salaud". Cette machination abominable sur le plan psychologique, moral, atteste un certain désespoir. Comment une relation d'amour peut-elle être authentique ? La réponse est négative. La conduite du narrateur vis-à-vis de la jeune fille séduite est expérimentale. C'est une démonstration mathématique. 

Cessons de tout enfermer dans des concepts parce que lorsque nous voulons conceptualiser nous tuons.  Mais comment vivre sans faillir à cette tâche, qui est la tâche humaine par excellence, utiliser la pensée et la conscience ?


Si l'on se réfère à l'étymologie d'exister "ex-sistere" (se tenir à l'extérieur de soi), l'existence c'est essentiellement se projeter à l'extérieur de nous, se faire exister au travers de chacun de nos projets, être nous-mêmes un projet.  De ce point de vue exister est de l'ordre du possible, jamais de l'ordre du fait. 

C'est ce que Jaspers va développer, l'existence est projet. Dire cela va me révéler une nouvelle contradiction à laquelle je vais devoir répondre. Cela sera une des grandes ambitions de Sartre à savoir d'expliquer que je suis projet. J'existe maintenant pour projeter quelque chose, et, par définition, ce que je projette c'est ce qui n'est pas encore, qui est de l'ordre du futur.
 
Dans chacun de mes projets c'est un moi autre que celui que je suis en train de vivre maintenant, qui est en train d'être construit. Cela nous amène à nous concevoir, à nous comprendre. Il faudra vivre cela comme facticité, nous sommes de l'ordre du fait.  "Je suis, j'existe". C'est un fait, nous pouvons le constater, mais ce fait n'a de sens que dans cette notion même de projet. Que ce soit sur le mode du désir, de la crainte, de l'espoir, de l'attente, ce ne sont que modalités de ce qu'on appelle projet.
 
Je découvre une nouvelle contradiction en laquelle chacun de nous est tiraillé, ente ma propre facticité et ma propre transcendance. Si je suis descriptible , compréhensible qu'en tant que projet, je ne suis jamais ce que je suis.  Je ne peux jamais coïncider avec moi-même. Je suis toujours autre que ce que je prétends. Nous vivons tous avec ce désir cette illusion qui fait que nous pourrions, l'âge aidant, savoir ce que nous sommes. Mais les années n'y font rien.  Nous sommes poussés dans le devenir, et, à chaque instant "de devenir" nous continuons à nous transcender dans chacun de nos projets.

Ce terme d'"exister"  va être  en permanence négocié avec facticité et transcendance. C'est ce qui va donner son originalité à la démarche sartrienne qui va raccrocher à la facticité et à la transcendance des thèmes que l'on trouve chez Heidegger et Gabriel Marcel, à savoir finitude et liberté.

La facticité me renvoie à ma finitude : je suis un être limité dans l'espace et dans le temps. Si je suis ici, je ne suis pas là-bas. Je pars déjà limité. Mais cela m'offre une chance d'être délimité.

Transcendance s'accommodera davantage du terme liberté. Comment faire entre ma finitude et ma liberté ? Est ce que je suis capable d'assumer la finitude de ma liberté ? Le plus souvent non, nous dira Sartre. Toute la thématique de la mauvaise foi sartrienne ne peut se comprendre que comme cela.

Comme je n'arrive plus à supporter ma liberté infinie, quand la liberté me pèse trop, je la dénie, je me réfugie dans ce qui est qu'une partie de moi, ma facticité, donc ma finitude, et, à ce moment-là je suis de mauvaise foi. Je fais comme si je n'étais plus libre, je fais comme si je n'avais plus le choix, j'en rabats totalement avec ma transcendance,  j'essaie de mettre en avant les limites de ma facticité.

Quand je déroge à ma transcendance, donc à ma liberté, pour ne pas être jugé par les autres, pour essayer de sauver mon image sociale que je présente aux autres car elle est fondamentale, ici je suis dans les conditions de la mauvaise foi. Dans "l'Être et le Néant"  Sartre analysera beaucoup de conduites de mauvaise foi. Ce n'est pas seulement un jeu psychologique, c'est le résultat d'une impossibilité d'exister, telle que la métaphysique définissait l'existence. C'est l'indice d'une difficulté d'exister au sens où les existentialistes appelleront, définiront, l'existence.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Bon Nicole, j'ai terminé le report de ton texte posté sur le fo de phi; Je taperai le reste de ton introduction sur word et je le posterai ensuite ici. Il vaut mieux faire des textes longs, pour permettre une lecture et une relecture qui ait du sens, qui ne soit pas trop entrelardée de digressions dues à des intervenants dissipatifs.


Mais ensuite tu taperas toi même tes textes.


Il y a quelque chose qui m'étonne. Qu'ici notre étude soulève des réactions négatives, je le comprends, c'est une réaction liée aux appartenances sociales respectives.
Ce qui me surprend beaucoup plus c'est la réaction des gens qui sont sur le forum de philosophie. Eux ne sont pas dépités comme ceux d'ici, eux veulent immédiatement rentrer en concurrence avec toi. Impossible de terminer un exposé sans qu'aussitôt un intervenant vienne dire ce qu'il sait. Sans attendre que tu aies fini ton exposé (surtout s'agissant de toi, parce qu'avec moi ils finissent par fermer leur gueule, faut dire qu'il savent beaucoup moins bien se battre que ceux d'ici).

Ici complexe social, eux là-bas, c'est autre chose : ils veulent exister, non en publiant leurs études, non, en attaquant les études des autres.
En définitive nous retrouvons là cette éternelle lutte entre le spectateur et l'acteur. L'acteur est toujours attaqué par le spectateur; je crois qu'il faut s'y faire.

Bon toujours est-il qu'ici finalement c'est marrant. Les attaques dont nous pourrions être l'objet, quand tu regardes bien, c'est assez comique.

Et puis nous travaillons surtout l'un pour l'autre.

Modifié il y a 8 ans, le dimanche 22 mai 2016 à 08:52

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Bon Nicole, j'ai terminé le report de ton texte posté sur le fo de phi; Je taperai le reste de ton introduction sur word et je le posterai ensuite ici. Il vaut mieux faire des textes longs, pour permettre une lecture et une relecture qui ait du sens, qui ne soit pas trop entrelardée de digressions dues à des intervenants dissipatifs.


Mais ensuite tu taperas toi même tes textes.


Il y a quelque chose qui m'étonne. Qu'ici notre étude soulève des réactions négatives, je le comprends, c'est une réaction liée aux appartenances sociales respectives.
Ce qui me surprend beaucoup plus c'est la réaction des gens qui sont sur le forum de philosophie. Eux ne sont pas dépités comme ceux d'ici, eux veulent immédiatement rentrer en concurrence avec toi. Impossible de terminer un exposé sans qu'aussitôt un intervenant vienne dire ce qu'il sait. Sans attendre que tu aies fini ton exposé (surtout s'agissant de toi, parce qu'avec moi ils finissent par fermer leur gueule, faut dire qu'il savent beaucoup moins bien se battre que ceux d'ici).

Ici complexe social, eux là-bas, c'est autre chose : ils veulent exister, non en publiant leurs études, non, en attaquant les études des autres.
En définitive nous retrouvons là cette éternelle lutte entre le spectateur et l'acteur. L'acteur est toujours attaqué par le spectateur; je crois qu'il faut s'y faire.

Bon toujours est-il qu'ici finalement c'est marrant. Les attaques dont nous pourrions être l'objet, quand tu regardes bien, c'est assez comique.

Et puis nous travaillons surtout l'un pour l'autre.


Tu finis l'introduction. Pour le reste je m'en occupe d'autant que je n'ai pas terminé l'étude. Tu n'as que l'intro en mains, le reste je m'en débrouille.
Les attaques ici ne sont pas bien méchantes, bien que parfois perturbantes. Mais il suffit de n'y pas faire cas. Sauf bien sûr si elles concernent le sujet.
Le forum de phi fut une expérience intéressante, mais pénible. Ils arrivaient à la charge dès que nous postions sans même attendre de voir si les questions posées n'avaient pas réponses en continuant l'exposé.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Bon Nicole, j'ai terminé le report de ton texte posté sur le fo de phi; Je taperai le reste de ton introduction sur word et je le posterai ensuite ici. Il vaut mieux faire des textes longs, pour permettre une lecture et une relecture qui ait du sens, qui ne soit pas trop entrelardée de digressions dues à des intervenants dissipatifs.


Mais ensuite tu taperas toi même tes textes.


Il y a quelque chose qui m'étonne. Qu'ici notre étude soulève des réactions négatives, je le comprends, c'est une réaction liée aux appartenances sociales respectives.
Ce qui me surprend beaucoup plus c'est la réaction des gens qui sont sur le forum de philosophie. Eux ne sont pas dépités comme ceux d'ici, eux veulent immédiatement rentrer en concurrence avec toi. Impossible de terminer un exposé sans qu'aussitôt un intervenant vienne dire ce qu'il sait. Sans attendre que tu aies fini ton exposé (surtout s'agissant de toi, parce qu'avec moi ils finissent par fermer leur gueule, faut dire qu'il savent beaucoup moins bien se battre que ceux d'ici).

Ici complexe social, eux là-bas, c'est autre chose : ils veulent exister, non en publiant leurs études, non, en attaquant les études des autres.
En définitive nous retrouvons là cette éternelle lutte entre le spectateur et l'acteur. L'acteur est toujours attaqué par le spectateur; je crois qu'il faut s'y faire.

Bon toujours est-il qu'ici finalement c'est marrant. Les attaques dont nous pourrions être l'objet, quand tu regardes bien, c'est assez comique.

Et puis nous travaillons surtout l'un pour l'autre.


Tu finis l'introduction. Pour le reste je m'en occupe d'autant que je n'ai pas terminé l'étude. Tu n'as que l'intro en mains, le reste je m'en débrouille.
Les attaques ici ne sont pas bien méchantes, bien que parfois perturbantes. Mais il suffit de n'y pas faire cas. Sauf bien sûr si elles concernent le sujet.
Le forum de phi fut une expérience intéressante, mais pénible. Ils arrivaient à la charge dès que nous postions sans même attendre de voir si les questions posées n'avaient pas réponses en continuant l'exposé.


Je pense que ça vient du fait que tu es une femme. Les hommes ne sont pas encore habitués à voir une femme philosopher. Tous les hommes voulaient en découdre avec toi. Aucun ne s'est rendu compte que c'est moi qui répondais à ta place pour te protéger ! le seul fait de penser que tu es une femme les survoltait !

En revanche, sur mon propre topic, sachant là que c'était un homme qui répondait, là ils se sont même soumis ! sauf un, putain celui-là quelle teigne ! bon maintenant ils se sont tous tus, mais c'est moi qui n'ai plus envie de leur donner quoi que ce soit. Et puis ce travail c'est pour Anna que je le fais.

Bon je termine la frappe de ton introduction. (peut être pas aujourd'hui, il y a la veillée cet après midi, à la synagogue pour le décès dont je t'ai parlé) et puis il y a mon fils, je profite de sa présence avant qu'il retourne aux USA (bon sang je ne vais peut être plus le revoir pendant des mois celui là, il se plait trop là bas ! il ne veut même plus passer ses vacances en France !)

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Bon Nicole, j'ai terminé le report de ton texte posté sur le fo de phi; Je taperai le reste de ton introduction sur word et je le posterai ensuite ici. Il vaut mieux faire des textes longs, pour permettre une lecture et une relecture qui ait du sens, qui ne soit pas trop entrelardée de digressions dues à des intervenants dissipatifs.


Mais ensuite tu taperas toi même tes textes.


Il y a quelque chose qui m'étonne. Qu'ici notre étude soulève des réactions négatives, je le comprends, c'est une réaction liée aux appartenances sociales respectives.
Ce qui me surprend beaucoup plus c'est la réaction des gens qui sont sur le forum de philosophie. Eux ne sont pas dépités comme ceux d'ici, eux veulent immédiatement rentrer en concurrence avec toi. Impossible de terminer un exposé sans qu'aussitôt un intervenant vienne dire ce qu'il sait. Sans attendre que tu aies fini ton exposé (surtout s'agissant de toi, parce qu'avec moi ils finissent par fermer leur gueule, faut dire qu'il savent beaucoup moins bien se battre que ceux d'ici).

Ici complexe social, eux là-bas, c'est autre chose : ils veulent exister, non en publiant leurs études, non, en attaquant les études des autres.
En définitive nous retrouvons là cette éternelle lutte entre le spectateur et l'acteur. L'acteur est toujours attaqué par le spectateur; je crois qu'il faut s'y faire.

Bon toujours est-il qu'ici finalement c'est marrant. Les attaques dont nous pourrions être l'objet, quand tu regardes bien, c'est assez comique.

Et puis nous travaillons surtout l'un pour l'autre.


Tu finis l'introduction. Pour le reste je m'en occupe d'autant que je n'ai pas terminé l'étude. Tu n'as que l'intro en mains, le reste je m'en débrouille.
Les attaques ici ne sont pas bien méchantes, bien que parfois perturbantes. Mais il suffit de n'y pas faire cas. Sauf bien sûr si elles concernent le sujet.
Le forum de phi fut une expérience intéressante, mais pénible. Ils arrivaient à la charge dès que nous postions sans même attendre de voir si les questions posées n'avaient pas réponses en continuant l'exposé.


Je pense que ça vient du fait que tu es une femme. Les hommes ne sont pas encore habitués à voir une femme philosopher. Tous les hommes voulaient en découdre avec toi. Aucun ne s'est rendu compte que c'est moi qui répondais à ta place pour te protéger ! le seul fait de penser que tu es une femme les survoltait !

En revanche, sur mon propre topic, sachant là que c'était un homme qui répondait, là ils se sont même soumis ! sauf un, putain celui-là quelle teigne ! bon maintenant ils se sont tous tus, mais c'est moi qui n'ai plus envie de leur donner quoi que ce soit. Et puis ce travail c'est pour Anna que je le fais.

Bon je termine la frappe de ton introduction. (peut être pas aujourd'hui, il y a la veillée cet après midi, à la synagogue pour le décès dont je t'ai parlé) et puis il y a mon fils, je profite de sa présence avant qu'il retourne aux USA (bon sang je ne vais peut être plus le revoir pendant des mois celui là, il se plait trop là bas ! il ne veut même plus passer ses vacances en France !)


Tu as tout ton temps pour finir de taper l'introduction. Je suis aguerrie maintenant. Il est vrai que je n'ai pas eu l'habitude d'être agressée dans la vie professionnelle. J'avais "le pouvoir" !
Ton fils se l'ait aux USA mais il reviendra tout de llée vous voir ou bien c'est vous qui irez.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Bon Nicole, j'ai terminé le report de ton texte posté sur le fo de phi; Je taperai le reste de ton introduction sur word et je le posterai ensuite ici. Il vaut mieux faire des textes longs, pour permettre une lecture et une relecture qui ait du sens, qui ne soit pas trop entrelardée de digressions dues à des intervenants dissipatifs.


Mais ensuite tu taperas toi même tes textes.


Il y a quelque chose qui m'étonne. Qu'ici notre étude soulève des réactions négatives, je le comprends, c'est une réaction liée aux appartenances sociales respectives.
Ce qui me surprend beaucoup plus c'est la réaction des gens qui sont sur le forum de philosophie. Eux ne sont pas dépités comme ceux d'ici, eux veulent immédiatement rentrer en concurrence avec toi. Impossible de terminer un exposé sans qu'aussitôt un intervenant vienne dire ce qu'il sait. Sans attendre que tu aies fini ton exposé (surtout s'agissant de toi, parce qu'avec moi ils finissent par fermer leur gueule, faut dire qu'il savent beaucoup moins bien se battre que ceux d'ici).

Ici complexe social, eux là-bas, c'est autre chose : ils veulent exister, non en publiant leurs études, non, en attaquant les études des autres.
En définitive nous retrouvons là cette éternelle lutte entre le spectateur et l'acteur. L'acteur est toujours attaqué par le spectateur; je crois qu'il faut s'y faire.

Bon toujours est-il qu'ici finalement c'est marrant. Les attaques dont nous pourrions être l'objet, quand tu regardes bien, c'est assez comique.

Et puis nous travaillons surtout l'un pour l'autre.


Tu finis l'introduction. Pour le reste je m'en occupe d'autant que je n'ai pas terminé l'étude. Tu n'as que l'intro en mains, le reste je m'en débrouille.
Les attaques ici ne sont pas bien méchantes, bien que parfois perturbantes. Mais il suffit de n'y pas faire cas. Sauf bien sûr si elles concernent le sujet.
Le forum de phi fut une expérience intéressante, mais pénible. Ils arrivaient à la charge dès que nous postions sans même attendre de voir si les questions posées n'avaient pas réponses en continuant l'exposé.


Je pense que ça vient du fait que tu es une femme. Les hommes ne sont pas encore habitués à voir une femme philosopher. Tous les hommes voulaient en découdre avec toi. Aucun ne s'est rendu compte que c'est moi qui répondais à ta place pour te protéger ! le seul fait de penser que tu es une femme les survoltait !

En revanche, sur mon propre topic, sachant là que c'était un homme qui répondait, là ils se sont même soumis ! sauf un, putain celui-là quelle teigne ! bon maintenant ils se sont tous tus, mais c'est moi qui n'ai plus envie de leur donner quoi que ce soit. Et puis ce travail c'est pour Anna que je le fais.

Bon je termine la frappe de ton introduction. (peut être pas aujourd'hui, il y a la veillée cet après midi, à la synagogue pour le décès dont je t'ai parlé) et puis il y a mon fils, je profite de sa présence avant qu'il retourne aux USA (bon sang je ne vais peut être plus le revoir pendant des mois celui là, il se plait trop là bas ! il ne veut même plus passer ses vacances en France !)


Tu as tout ton temps pour finir de taper l'introduction. Je suis aguerrie maintenant. Il est vrai que je n'ai pas eu l'habitude d'être agressée dans la vie professionnelle. J'avais "le pouvoir" !
Ton fils se l'ait aux USA mais il reviendra tout de llée vous voir ou bien c'est vous qui irez.


c'est formateur pour nous de nous faire agresser sans que ayons aucun pouvoir social pour répondre; en tout cas pour moi c'est formateur. mais pour toi aussi; je te trouve désormais plus disposée à rentrer dans la mêlée. Tu t'engages plus qu'avant dans tes engagements sociaux. Et moi ça m'apprend à prendre de la distance et à rigoler ! A plus tard.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

L’existence ne se réduirait pas à un concept. Elle se donne à construire un existant. Qu’est-ce qu’un existant ?
« L’existant c’est celui qui prend en charge son existence, la modèle, l’oriente et l’assume » Heidegger. Il y a une chose commune à toutes les pensées existentialistes c’est cette très grande exigence de responsabilité. Tous nous disent que nous devons prendre en charge notre existence et l’assumer. L’assumer vis-à-vis de Dieu, l’assumer vis-à-vis des autres, mais surtout l’assumer vis-à-vis de soi.

Même chez les penseurs chrétiens on ne commence pas à répondre de soi devant Dieu, mais c’est soi-même que l’on va chercher à assumer. C’est en ce faisant que l’on va pouvoir s’aider à vivre. Si on attend de sa foi religieuse qu’elle achève cette transcendance dans l’homme, cela ne provient pas d’une illumination que Dieu nous apporterait, c’est un travail de soi sur soi, c’est une certaine façon de se positionner vis-à-vis de l’existence, de la prendre en charge, qui alors va nous rapprocher de Dieu.

Ce travail de soi nous le retrouvons dans toutes les écoles socratiques. C’est un mensonge altruiste de penser que nous allons d’abord nous tourner vers les autres, et ensuite reconstruire le bonheur.

L’une des grandes découvertes de ces philosophies, ce qui les rend humaines, c’est qu’elles montrent bien à la fois la nécessité d’autrui, le rôle de médiation d’autrui, pour certaines de Dieu, mais toujours en nous ramenant à nous-mêmes, en nous poussant par certaines questions qui sont des exigences, à nous assumer sans jamais chercher d’excuses.

L’existant est donc celui qui accepte d’assumer l’existence.

« De l’existentialisme à Heidegger » Jean Beaufret, Vrin 2000. Premier article de 1945 : « A propos de l’existentialisme » : 

« L’existentialisme se présente d’abord et avant tout comme une manière de philosopher. La philosophie a pour but essentiel d’exposer l’homme à lui-même de telle sorte qu’il s’y reconnaisse authentiquement »

Cela concerne une manière de penser et non l’adhésion à des idées.

Le manifeste de Sartre doit être remis dans son contexte de l’époque. Etant attaqué de tous bords il a rédigé ce manifeste qu’il ne faut pas prendre comme un corpus auquel nous sommes censés adhérer. L’existentialisme n’est pas un courant de pensée, c’est plutôt une manière de philosopher. Une certaine façon de poser les problèmes.

Exposer l’homme à lui-même.

Il faut d’une part montrer l’homme à lui-même, le faire se découvrir lui-même. L’existence étymologiquement, nous l’avons dit, nous conduit à nous situer à l’extérieur de nous-mêmes. En même temps cette situation n’est pas sans risque. Exposer l’homme cela veut dire le livrer à certains dangers. Mais l’idée sous-jacente est que si l’on n’expose pas l’homme à ce danger, il rate son existence. Pour lui, il n’ y a aucune possibilité de se reconnaitre dans son humanité donc d’assumer son existence et de la vivre de la façon la plus authentique qui soit.

Le but de toutes les philosophies existentialistes, c’est d’amener l’homme à prendre en charge son existence et à s’assumer lui-même. Le désir d’exister est alimenté par cela.

Toute la question sera de savoir par quel biais allons-nous exposer l’homme à lui-même et qu’entendons-nous par exposer. Ambiguité du terme qui veut dire d’abord montrer, manifester, étymologiquement poser à l’extérieur mais aussi : livrer, être menacé par quelque chose.

C’est en oscillant entre ces deux termes que les philosophies existentielles vont se dérouler.

Près des philosophes de l’existence il existe une autre race de philosophes qui « s’efforcent de tirer au clair la structure générale du tout de l’existence. S’ils parviennent finalement à l’homme ce n’est qu’au terme de leurs recherches attentives. Ils ne le rejoignent qu’à travers des vues abstraites sur Dieu, l’être, le monde, la société et les lois de la nature ou celles de la vie. L’homme est pour eux un point d’aboutissement ou si l’on veut le point de fermeture d’un système «  Jean Beaufret ouvrage cité plus haut.

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Sur le forum de phi, je suis étonnée de l'audience toujours grimpante du sujet "l'existence" bien qu'il n'y ait plus eu de post depuis le 17 mai. Les lecteurs continuent à affluer. Peut-être des étudiants comme tu le supposais. Dans tous les cas des personnes motivées. Naturellement c'est un sujet très porteur. Sans s''intéresser pour autant à la philo!

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Ah bon ? je ne suis pas allée voir ton topic sur ce forum depuis que j'ai tout recopié. Dans ces conditions je ferai le travail contraire, quand j'aurais fini ici le travail de copie de ton introduction je le copierai et je le posterai là bas. Pour 'l'instant je préfère travailler ici. Il peut y avoir des irruptions de foromeurs, mais au moins, ici, l'administrateur ne nous emmerdera pas. Tu re tends compte que je n'avais pas vu que là bas ils voulaient que tu fasses, pour eux, les administrateurs, un travail lexical ! tout cela bénévolement, ils n'ont pas peur ceux-là.

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Ah bon ? je ne suis pas allée voir ton topic sur ce forum depuis que j'ai tout recopié. Dans ces conditions je ferai le travail contraire, quand j'aurais fini ici le travail de copie de ton introduction je le copierai et je le posterai là bas. Pour 'l'instant je préfère travailler ici. Il peut y avoir des irruptions de foromeurs, mais au moins, ici, l'administrateur ne nous emmerdera pas. Tu re tends compte que je n'avais pas vu que là bas ils voulaient que tu fasses, pour eux, les administrateurs, un travail lexical ! tout cela bénévolement, ils n'ont pas peur ceux-là.

Je suis d'accord avec toi. Je n'ai nulle intention de travailler pour le forum de phi. C'est terminé. Je faisais simplement allusion au nombre de vues du sujet. Non, inutile de finir l'introduction là-bas cela servirait aussi aux administrateurs et consorts. Et cela pas question, ils m'ont trop fait suer dès le début!

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Ah bon ? je ne suis pas allée voir ton topic sur ce forum depuis que j'ai tout recopié. Dans ces conditions je ferai le travail contraire, quand j'aurais fini ici le travail de copie de ton introduction je le copierai et je le posterai là bas. Pour 'l'instant je préfère travailler ici. Il peut y avoir des irruptions de foromeurs, mais au moins, ici, l'administrateur ne nous emmerdera pas. Tu re tends compte que je n'avais pas vu que là bas ils voulaient que tu fasses, pour eux, les administrateurs, un travail lexical ! tout cela bénévolement, ils n'ont pas peur ceux-là.

Je suis d'accord avec toi. Je n'ai nulle intention de travailler pour le forum de phi. C'est terminé. Je faisais simplement allusion au nombre de vues du sujet. Non, inutile de finir l'introduction là-bas cela servirait aussi aux administrateurs et consorts. Et cela pas question, ils m'ont trop fait suer dès le début!


Tu es sûre ? Puisque ton texte est à ce point lu là bas, il faudrait peut être, au moins aller jusqu'au bout de l'introduction, ne serait ce que pour les étudiants ?
Je suis en train de feuilleter un gros livre "histoire des relations entre juifs et musulmans" ou comment les colons Français ont tout fait, notamment avec le décret Crémeux, pour organiser le haine ente les deux communautés.

Modifié il y a 8 ans, le lundi 23 mai 2016 à 11:47

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Ah bon ? je ne suis pas allée voir ton topic sur ce forum depuis que j'ai tout recopié. Dans ces conditions je ferai le travail contraire, quand j'aurais fini ici le travail de copie de ton introduction je le copierai et je le posterai là bas. Pour 'l'instant je préfère travailler ici. Il peut y avoir des irruptions de foromeurs, mais au moins, ici, l'administrateur ne nous emmerdera pas. Tu re tends compte que je n'avais pas vu que là bas ils voulaient que tu fasses, pour eux, les administrateurs, un travail lexical ! tout cela bénévolement, ils n'ont pas peur ceux-là.

Je suis d'accord avec toi. Je n'ai nulle intention de travailler pour le forum de phi. C'est terminé. Je faisais simplement allusion au nombre de vues du sujet. Non, inutile de finir l'introduction là-bas cela servirait aussi aux administrateurs et consorts. Et cela pas question, ils m'ont trop fait suer dès le début!


Tu es sûre ? Puisque ton texte est à ce point lu là bas, il faudrait peut être, au moins aller jusqu'au bout de l'introduction, ne serait ce que pour les étudiants ?
Je suis en train de feuilleter un gros livre "histoire des relations entre juifs et musulmans" ou comment les colons Français ont tout fait, notamment avec le décret Crémeux, pour organiser le haine ente les deux communautés.


Oui, peut-être aller au bout de l'introduction sans répondre aux questions posées. Cela non!
Tu vois! Je te l'ai toujours dit ce décret Crémieux a mis le feu aux poudres en Algérie. C'était voulu. Cela a attisé la haine, et une fois de plus les juifs se sont trouvés en porte-à-faux.

Modifié il y a 8 ans, le lundi 23 mai 2016 à 11:54

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Petit tour par le fo de phi. En effet tu es lue ! j'ai vu que Boudou avait posté par ailleurs, je suis allé lire et tu sais ce qu'il a écrit ? il a recopié carrément un de mes textes ! je me sens flatté !

Photo de arsinoe
arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Petit tour par le fo de phi. En effet tu es lue ! j'ai vu que Boudou avait posté par ailleurs, je suis allé lire et tu sais ce qu'il a écrit ? il a recopié carrément un de mes textes ! je me sens flatté !

Il t'a cité au moins?


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