arsinoe

Aux sources d'une pensée de l'existence

il y a 8 ans
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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Petit tour par le fo de phi. En effet tu es lue ! j'ai vu que Boudou avait posté par ailleurs, je suis allé lire et tu sais ce qu'il a écrit ? il a recopié carrément un de mes textes ! je me sens flatté !

Il t'a cité au moins?


oui ! en fait il met mon nom, puis il défile mon texte. sans commentaire. Etonnant.

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Petit tour par le fo de phi. En effet tu es lue ! j'ai vu que Boudou avait posté par ailleurs, je suis allé lire et tu sais ce qu'il a écrit ? il a recopié carrément un de mes textes ! je me sens flatté !

Il t'a cité au moins?


oui ! en fait il met mon nom, puis il défile mon texte. sans commentaire. Etonnant.


Il n'est pas mauvais ce forum, juste prise de tête avec certains intervenants. C'est lassant à la longue. On ne peut plus travailler sereinement.

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crypto_gramme (clôturé) il y a 8 ans

ouaich

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Ci après la suite de ton introduction.

Je la poste ensuite sur le forum de philosophie.

Je n'ai plus que deux pages à taper.


« Le réel est rationnel » Hegel. C’est-à;-dire que la raison peut en rendre compte, mais nous pouvons renverser la proposition et la comprendre comme l’idée suivante : ce qui est rationnel est réel. Ce qui est pensable, constructible par notre raison accède à la réalité. Pour Hegel n’existe pas ce dont on ne pourrait pas rendre compte, ce qui échapperait partiellement ou totalement à la raison, à cette tentative de rendre compte des choses et de pouvoir en comprendre le principe. Hegel retrouve ici ce qui, chez les premiers penseurs de notre culture, était résumé sous le terme de chaos.

Le chaos désigne ce qui, par définition échappe à la pensée. Chez Hegel même la mort est rationnelle. La mort ne fait pas ouverture, ce n’est pas sur quoi la pensée bute, c’est ce qui sera intégré dans le système hégélien. C’est le système le plus achevé et le modèle le plus parfait illustrant l’idée même de système. Le système par définition est rationnel, il obéit aux exigences de la raison. Conséquemment tout système propose forcément une clôture. On ne peut parler de système que si nous pouvons fermer un ensemble sur lui-même, l’isolant de l’extérieur. Qui dit système dit nécessairement clôture du réel et donc de la pensée.

Essayer d’enfermer la pensée à l’intérieur d’un système, lui faire produire ses connaissances sous forme de système, une fois cette tâche terminée plus rien n’existe à penser et la pensée est vouée à redire, reproduire une nouvelle fois ce qu’elle a déjà reproduit. Il n’est pas exagéré de dire que tout système pour la pensée comporte peut-être la mort de celle-ci en germe à l’intérieur de lui-même. Le système va à un certain moment épuiser la pensée, la bloquer par ce phénomène de clôture. Evidemment le système comble nos mauvaises tendances dogmatiques, cela satisfait l’être intellectuel que je peux être. Donc rationalité implique clôture, risque de mort, d’asphyxie de la pensée. En outre c’est toute la question de la liberté qui se trouve résolue avant d’être posée.

Mais le vivant en tant que vivant pose un problème.

Au XIX ème siècle on a substitué aux sciences de la vie les sciences du vivant. Le participe présent (vivant) met l’accent sur l’ensemble des processus biochimiques qui définissent traditionnellement ce qu’on appelle la vie, alors que la vie est un ensemble d’effets que produisent ces processus, effets qui aussi transforment le milieu.

Par définition la vie est ouverture, changement permanent, évolution, adaptation, transformation, reproduction, tous ces termes qui gravitent autour du concept même de vivant. Tout ceci ne s’accommode pas du tout de cette idée de clôture ou de fermeture.

L’ensemble des philosophies existentialistes méprisent le système, vilipendent le système. La philosophie qui continuerait de regarder du côté du système, à vouloir penser d’une façon systématique ne sera plus reconnue désormais comme une véritable philosophie.

A terme les philosophies de l’existence vont avoir à renouveler totalement l’approche de l’homme en partant du principe que ce n’est pas de l’Homme, être générique, que nous allons partir, mais de l’homme en tant qu’individu, chaque être humain en tant qu’humain avec son histoire, ses expériences, sa façon de se lancer dans l’existence, de la fuir et de l’assumer tour à tour. On ne part pas de ces grandes théories abstraites, on ne repart pas de l’anthropologie kantienne mais on part de la vie telle qu’elle va s’offrir à chacune et chacun d‘entre nous. On considère que les expériences les plus modestes, les plus humbles de notre vie sont riches d’enseignement et c’est précisément celles-ci qu’il va falloir observer dans un premier temps, sur lesquelles ensuite il va falloir méditer et analyser. On reconnaitra ici la grande influence de la phénoménologie, très prononcée chez Sartre et Heidegger (beaucoup moins chez Jaspers et Kierkegaard puisque le mouvement n’existait pas encore).

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Nicole,

Je pense que je taperai la fin de ton étude demain ou, au plus tard vendredi. Il faudrait que tu commences de ton côté à prévoir la suite, je pense que ça vaut la peine que tu continues.

Mais le mieux ce serait que tu tapes ton étude ici, je pourrai comme ça la travailler et la corriger avant de la reproduire sur le fo de phi. Maintenant que je vois comment ils fonctionnent il vaut mieux anticiper sur les réactions, ce sera plus facile de leur répondre.

Je préfère que tu fasses aussi l'effort de la taper ton étude (au moins ici!) ça me fera moins de boulot, surtout que je vais reprendre l'étude de la Critique là où je me suis arrêté.

J'ai promis à Anna de faire ce travail au moins pour elle, et je le ferai donc.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Ne tiens pas compte du bouffon Nicole ! hé hé hé, il est en forme cet après midi !

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Nicole,

Je pense que je taperai la fin de ton étude demain ou, au plus tard vendredi. Il faudrait que tu commences de ton côté à prévoir la suite, je pense que ça vaut la peine que tu continues.

Mais le mieux ce serait que tu tapes ton étude ici, je pourrai comme ça la travailler et la corriger avant de la reproduire sur le fo de phi. Maintenant que je vois comment ils fonctionnent il vaut mieux anticiper sur les réactions, ce sera plus facile de leur répondre.

Je préfère que tu fasses aussi l'effort de la taper ton étude (au moins ici!) ça me fera moins de boulot, surtout que je vais reprendre l'étude de la Critique là où je me suis arrêté.

J'ai promis à Anna de faire ce travail au moins pour elle, et je le ferai donc.


J'ai continué à travailler mon étude, au moins ce que j'appelle le premier chapitre. Dès que tu auras fini l'introduction ici et là-bas, je mettrai le plan de l'étude et je commencerai à taper ce que j'ai écrit. Il n'était pas question que tu tapes mon étude, seulement l'introduction, surtout que ce sera assez long! Seulement il faudra que tu me montres les subtilités du forum de phi pour que je puisses aussi reproduire là-bas.
Tu as promis à Anna de reprendre ce travail sur Kant pour elle, tu dois le faire.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Nicole,

Je pense que je taperai la fin de ton étude demain ou, au plus tard vendredi. Il faudrait que tu commences de ton côté à prévoir la suite, je pense que ça vaut la peine que tu continues.

Mais le mieux ce serait que tu tapes ton étude ici, je pourrai comme ça la travailler et la corriger avant de la reproduire sur le fo de phi. Maintenant que je vois comment ils fonctionnent il vaut mieux anticiper sur les réactions, ce sera plus facile de leur répondre.

Je préfère que tu fasses aussi l'effort de la taper ton étude (au moins ici!) ça me fera moins de boulot, surtout que je vais reprendre l'étude de la Critique là où je me suis arrêté.

J'ai promis à Anna de faire ce travail au moins pour elle, et je le ferai donc.



J'ai continué à travailler mon étude, au moins ce que j'appelle le premier chapitre. Dès que tu auras fini l'introduction ici et là-bas, je mettrai le plan de l'étude et je commencerai à taper ce que j'ai écrit. Il n'était pas question que tu tapes mon étude, seulement l'introduction, surtout que ce sera assez long! Seulement il faudra que tu me montres les subtilités du forum de phi pour que je puisses aussi reproduire là-bas.
Tu as promis à Anna de reprendre ce travail sur Kant pour elle, tu dois le faire.




Pour elle je le ferai.

Je pense quand même qu'il faut travailler ici avant. Quand je tape ton étude, je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais je change un peu le texte. Quand tu me l'as fait lire je n'ai rien changé, même si je voyais quelques enchainements non rationnels. Personnellement que tout ne soit pas rationnel ça ne me dérange pas. Mais eux ne supportent pas. Donc il faut travailler avant. De manière que je puisse mettre des enchaînements logiques là où ils pourraient manquer.
Je préfère travailler ici. Quand tu me donnes ton texte écrit je ne réagis pas. C'est en voyant (voire en imaginant) le texte sur écran que je vois les imperfections.

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Nicole,

Je pense que je taperai la fin de ton étude demain ou, au plus tard vendredi. Il faudrait que tu commences de ton côté à prévoir la suite, je pense que ça vaut la peine que tu continues.

Mais le mieux ce serait que tu tapes ton étude ici, je pourrai comme ça la travailler et la corriger avant de la reproduire sur le fo de phi. Maintenant que je vois comment ils fonctionnent il vaut mieux anticiper sur les réactions, ce sera plus facile de leur répondre.

Je préfère que tu fasses aussi l'effort de la taper ton étude (au moins ici!) ça me fera moins de boulot, surtout que je vais reprendre l'étude de la Critique là où je me suis arrêté.

J'ai promis à Anna de faire ce travail au moins pour elle, et je le ferai donc.



J'ai continué à travailler mon étude, au moins ce que j'appelle le premier chapitre. Dès que tu auras fini l'introduction ici et là-bas, je mettrai le plan de l'étude et je commencerai à taper ce que j'ai écrit. Il n'était pas question que tu tapes mon étude, seulement l'introduction, surtout que ce sera assez long! Seulement il faudra que tu me montres les subtilités du forum de phi pour que je puisses aussi reproduire là-bas.
Tu as promis à Anna de reprendre ce travail sur Kant pour elle, tu dois le faire.




Pour elle je le ferai.

Je pense quand même qu'il faut travailler ici avant. Quand je tape ton étude, je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais je change un peu le texte. Quand tu me l'as fait lire je n'ai rien changé, même si je voyais quelques enchainements non rationnels. Personnellement que tout ne soit pas rationnel ça ne me dérange pas. Mais eux ne supportent pas. Donc il faut travailler avant. De manière que je puisse mettre des enchaînements logiques là où ils pourraient manquer.
Je préfère travailler ici. Quand tu me donnes ton texte écrit je ne réagis pas. C'est en voyant (voire en imaginant) le texte sur écran que je vois les imperfections.


Bien entendu j'ai remarqué que mon texte était changé. C'est un sujet qui supporte d'être aussi irrationnel. Certainement il y a des enchaînements qui ne sont pas toujours logiques. Mais là-bas, ils me font suer. Ils n'ont que Sartre en bouche. Mais je ne fais pas un exposé sur Sartre, je fais un exposé sur l'existence. Je doute qu'ils se soient dicumentés comme je l'ai fait.
J'écrirai d'abord ici et tu verras.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Citation de "arsinoe"Citation de "immanente"Nicole,

Je pense que je taperai la fin de ton étude demain ou, au plus tard vendredi. Il faudrait que tu commences de ton côté à prévoir la suite, je pense que ça vaut la peine que tu continues.

Mais le mieux ce serait que tu tapes ton étude ici, je pourrai comme ça la travailler et la corriger avant de la reproduire sur le fo de phi. Maintenant que je vois comment ils fonctionnent il vaut mieux anticiper sur les réactions, ce sera plus facile de leur répondre.

Je préfère que tu fasses aussi l'effort de la taper ton étude (au moins ici!) ça me fera moins de boulot, surtout que je vais reprendre l'étude de la Critique là où je me suis arrêté.

J'ai promis à Anna de faire ce travail au moins pour elle, et je le ferai donc.



J'ai continué à travailler mon étude, au moins ce que j'appelle le premier chapitre. Dès que tu auras fini l'introduction ici et là-bas, je mettrai le plan de l'étude et je commencerai à taper ce que j'ai écrit. Il n'était pas question que tu tapes mon étude, seulement l'introduction, surtout que ce sera assez long! Seulement il faudra que tu me montres les subtilités du forum de phi pour que je puisses aussi reproduire là-bas.
Tu as promis à Anna de reprendre ce travail sur Kant pour elle, tu dois le faire.




Pour elle je le ferai.

Je pense quand même qu'il faut travailler ici avant. Quand je tape ton étude, je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais je change un peu le texte. Quand tu me l'as fait lire je n'ai rien changé, même si je voyais quelques enchainements non rationnels. Personnellement que tout ne soit pas rationnel ça ne me dérange pas. Mais eux ne supportent pas. Donc il faut travailler avant. De manière que je puisse mettre des enchaînements logiques là où ils pourraient manquer.
Je préfère travailler ici. Quand tu me donnes ton texte écrit je ne réagis pas. C'est en voyant (voire en imaginant) le texte sur écran que je vois les imperfections.


Bien entendu j'ai remarqué que mon texte était changé. C'est un sujet qui supporte d'être aussi irrationnel. Certainement il y a des enchaînements qui ne sont pas toujours logiques. Mais là-bas, ils me font suer. Ils n'ont que Sartre en bouche. Mais je ne fais pas un exposé sur Sartre, je fais un exposé sur l'existence. Je doute qu'ils se soient dicumentés comme je l'ai fait.
J'écrirai d'abord ici et tu verras.


Ah mais tu t'en fous de ce qu'ils pensent ! tu fais ce que tu as à faire. C'est moi qui répondrai à ta place, donc tu n'as pas en t'en faire. Mais il faudra quand même que tu m'aides un peu s'ils posent des questions, parce que je ne connais pas bien l'existentialisme je ne peux pas tout faire. Mais je te protègerai. Donc pas d'inquiétude.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Bon je coupe ici Nicole, après cette crise de fou rire, je vais me replonger dans Kant, j'ai encore une question à traiter pour Chrome.
A plus tard (ailleurs).

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Je te livre ici la fin de ton introduction que je viens de taper. Je vais aller la copier sur le fo de philo.

L’un des cris de guerre de cette nouvelle façon de philosopher qu’est la phénoménologie est : « il faut revenir aux choses mêmes » Husserl. Attention à cette phrase qui peut être très équivoque. Comment comprend-t-on cette phrase ? «Revenir aux choses mêmes" nous attire curieusement vers l’essence. C’est là que l’on mesure que nous sommes tous imprégnés de platonisme, d’ontologie, de métaphysique. On entend cette phrase comme : parvenir à l’essence des choses et nous pensons que la phénoménologie va nous proposer une saisine, une connaissance de cette essence. Non ! cela serait le contresens le plus grave.

Dans phénoménologie nous avons le discours sur les phénomènes, science des phénomènes, c’est ce que veut dire étymologiquement le terme, et nous savons que phénomène, phénoménal en grec veut dire apparaitre.

On ne comprend pas comment la science de phénomènes pourrait nous montrer ce que sont les choses, même entendues sous leurs essences.

La phénoménologie est sceptique et pyrrhonienne, c’est-à;-dire qu’elle renonce par définition à Platon, elle renonce à aller chercher au-delà des phénomènes une réalité autre, une essence. Elle prend acte que nous vivons dans un monde phénoménal où ce qui se montre à nous ne sont que des phénomènes. Il n’ y a rien derrière le phénomène.

Revenir aux choses mêmes selon le propos de Husserl cela veut dire : revenons à ce que sont les choses pour nous, pour les consciences percevantes que nous sommes. Nous sommes donc voués à ne voir des choses que leur pure phénoménalité, la façon dont pour nous elles apparaissent.

Etudions ces pures apparences.

Il y a donc quelque chose de pyrrhonien. Dans l’antiquité, l’un des grands mouvements qui se développe parallèlement à l’épicurisme c’est le mouvement sceptique. Le mouvement sceptique qui installe le doute. Nous ne pouvons pas avoir d’autre position que celle du doute. Aucune vérité certaine ne peut nous être définitivement acquise, donc la seule attitude cohérente est de se maintenir dans le doute.

Dans ce mouvement sceptique il y a Pyrrhon. Pyrrhon c’est le scepticisme absolu, total, porté à l’extrême de ses conclusions. Le pyrrhonisme est une sorte d’extrémisme, c’est une façon de tirer les conclusions des sceptiques en les poussant jusque dans la voie extrême. Pyrrhon montre que le doute est une façon de se tenir qu’il va falloir dépasser. Il va falloir apprendre à vivre dans la pure apparence. Dès que nous avons l’apparaitre, ne le comprenons pas en
l’opposant à l’être. Beaucoup de dictons dans les langues « ne pas se fier aux apparences » nous signifient que l’apparence est une chose, mais qu’il existerait à côté, au-dessus, un monde plus vrai, plus réel. Ce monde nous avons pris coutume de l’appeler le monde de l’être depuis le début de la métaphysique.

Pyrrhon va nous livrer un monde qu’il faut repenser comme n’étant qu’un monde d’apparence, coupé de la référence à l’être. Il y a tout le temps de l’apparence mais sans l’être derrière. D’une certaine façon les existentialistes sont pyrrhoniens. Ils récupèrent l’idée que nous devons penser les choses mêmes. Pensons le phénomène comme étant simplement un phénomène, sans s’adosser à autre chose et certainement pas à une essence. L’existence précède l’essence va nous demander de tout réinventer. C’est son côté révolutionnaire.

Rejeter l’idée de système : les philosophies existentielles posent de revenir à ce que nous appellerions le vécu. Non pas la vie qui peut être un terme relativement abstrait , mais le vécu, l’existence particulière, individuelle de tout un chacun.

Ici il nous faudra croiser :

L’axe du temps

Chacun est soumis au temps. Toutes les philosophies de l’existence méditeront sur le temps. La prise en compte du présent et surtout de l’instant, unité de temps, le présent. Mais dans l’instant il y instance, ce qui juge, ce qui appelle pour juger. Les philosophies existentielles vont s’enraciner dans notre présent, dans chacun de nos instants, pour nous ouvrir à ce sens : accueillir notre temps « carpe idem ». Mais aussi pour nous rendre bien conscients que cet instant, même si nous commençons à ne le comprendre que d’un point de vue strictement temporel, il nous faut le dépasser et lui donner quelque chose de l’ordre juridique. Chaque instant est quelque chose qui m’appelle. Comment répondre à cet appel. C’est à moi d’en juger, à moi d’assumer toutes ces choses.
L’axe du temps ne peut qu’ouvrir sur la mort.



Réflexion sur la mort.

Non pas de façon traditionnelle à laquelle la philosophie nous a habitués. Ce n’est pas la méditation du Phédon chez Platon, ni la mort selon les épicuriens et les stoïciens donc séparation à ce moment fatal des pensées. Ce n’est pas la ruse épicurienne : ne crains pas la mort « quand nous sommes la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas » C’est vrai. Mais cela suffit-il à nous réconforter?

Nous ne pouvons rien comprendre aux philosophies existentielles si nous ne posons pas aussi la question de la liberté.

Il faudra entièrement repenser la liberté de l’homme.

Enfin est-ce que l’existentialisme, comme le souhaitait Sartre, nous fait sortir de la métaphysique, ou est-ce que ce n’est pas une autre façon de prolonger la métaphysique ?

Est-ce que cette rupture est vraiment consommée ?




Fin de l’introduction.

Modifié il y a 8 ans, le dimanche 5 juin 2016 à 18:53

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Ca y est, c'est posté sur le fo de philo. J'ai aussi spécifié que les questions peuvent maintenant être posées. Attends toi à subir des questions à moins que Crosswind ne soit plus là, mais je crains que vengelis vienne t'emmerder. Je vais répondre aux questions à ta place, mais il faudra tout de même que tu m'aides sur le fond car je ne connais pas trop l'existentialisme et je risque donc d'en prendre plein la gueule.

Sinon tu peux taper maintenant ici le texte. Je pense qu'il est préférable que tu le tapes ici avant de le poster là bas, afin que je puisse si nécessaire corriger ton texte. Ils vont à nouveau te questionner et je vais à nouveau en prendre plein la gueule en répondant à ta place ! (surtout ne réponds toi même; ils vont t'assassiner). Je préfère anticiper en travaillant ici ton texte pour donner le moins de prises possibles à leurs critiques.

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immanente (clôturé) il y a 8 ans

Nicole ton audience suer le fo de philo décolle ! tu vas battre tous les records.
J'attends tes premiers essais ici.

Modifié il y a 8 ans, le lundi 6 juin 2016 à 07:28

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arsinoe (clôturé) il y a 8 ans

Merci pour tout ce travail que tu as fait pour moi. Taper toute l'introduction, ce n'était pas rien. Tu m'as aussi beaucoup soulagée en répondant à toutes les attaques. Bien sûr je t'aiderai pour faire face aux intervenants. Mais je ne suis pas encore dans l'existentialisme. Évidemment en pensant existence Sartre est omniprésent.
Je te proppose tout d'abord le plan de cette étude, plan que je posterai sur le forum de phi.
L'introduction étant faite, je n'y reviendrai pas sur le forum.

Voilà le plan.
I Introduction (faite)

ll Aux sources d'une pensée de l'existence

1) L existence comme défaillance
2) L'existence comme accident
3) L'existence est-t-elle démontrable?
4) L'existence comme projet

ll Les philosophies existentielles

1) L'existence comme posture: S. Kierkegaard
2) L'existence comme possible: K. Jaspers
3) L'existence comme corporéité: G. Marcel
4) L'existence comme facticité et liberté: J.P. Sartre
5) L'existence comme révolte et comme jouissance: A. Camus.


Participants

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