" Chaos global (n°3) : vers un effondrement imminent en Ukraine ? "
" Dans ce numéro du Chaos Global, le journal télévisé du Courrier des Stratèges, nous évoquons la situation en Ukraine, en Palestine, la loi sur l'immigration et le procès Dupont-Moretti. "
" Ukraine : les hommes politiques qui enquêtent sur les activités louches du fils de Joe Biden poursuivis pour trahison "
16 novembre 2023
" En Ukraine, les Bidens sont sacrés et quiconque ose s’attaquer au président américain ou des membres de sa famille risque de le payer très cher. C’est du moins le signal très fort que Zelensky, président de l’Ukraine, vient d’envoyer à la justice de son pays qui inquiète depuis plus de deux ans sur un scandale de corruption dont est impliqué Hunter Biden, fils de Joe Biden.
En effet, d’après le New York Times qui a donné l’information ce 15 novembre, un procureur et deux hommes politiques ukrainiens qui enquêtaient sur les activités de la famille Biden dans ce pays sont désormais poursuivis en justice pour des présumés liens avec les services de renseignement russes.
A en croire la même source, les trois personnalités sont poursuivies pour trahison et appartenance à une organisation criminelle. Les identités des accusés ont été dévoilées par le New York Times qui nous apprend qu’il s’agit de Kostyantyn Kulyk, un ancien procureur général qui avait rédigé un mémo en 2019 appelant à ce que le fils de Joe Biden soit poursuivi pour son rôle lorsqu’il était membre du conseil d’administration d’une grande compagnie pétrolière.
Les deux autres personnalités poursuivies pour trahison et appartenance à une organisation criminelle sont Oleksandr Dubinsky et Andriy Derkach, respectivement député et ex député au parlement ukrainien. D’après le New York Times, les deux ont aussi défendu la thèse selon laquelle c’est l’Ukraine, et non pas la Russie, qui s’est immiscée dans les élections américaines de 2016.
Les trois personnalités désormais poursuivies par la justice ukrainienne ont établi des contacts avec Rudolph Guliani, avocat de Donald Trump et qui, avant la présidentielle américaine de 2020, a exercé une forte pression sur les autorités ukrainiennes pour que le fils de Biden soit traduit en justice pour corruption. A l’époque, l&rsquoposition américaine favorable à Biden accusait Giuliani et Trump d’ourdir une ruse pour empêcher Joe Biden d’être élu à la tête des Etats-Unis. "
" Pierre de Gaulle s’est entretenu avec le président russe, et Vladimir Poutine a ouvert la porte à une candidature française au sein des BRICS "
21 Nov 2023
VIDÉO
" Le 17 novembre 2023, Pierre De Gaulle, membre du Mouvement International Russophile (MIR), a participé à la session plénière du IXe Forum Culturel International de Saint-Pétersbourg, soulevant des questions cruciales sur la coopération entre la France et les BRICS.
mise à jour le 21/11/23
Pierre De Gaulle soulève des questions cruciales sur la coopération entre la France et les BRICS au Forum Culturel de Saint-Pétersbourg.
Pierre De Gaulle, petits-fils du célèbre général de Gaulle, a pris la parole lors du Forum Culturel International de Saint-Pétersbourg. Au cours de son intervention, De Gaulle a souligné l’importance de la culture, de la science et du progrès pour unir les peuples au-delà des intérêts politiques. Il a proposé l’idée audacieuse d’une représentation diplomatique des BRICS au sein de structures interethniques reconnues, permettant la participation de tous les pays, y compris ceux de l’Union européenne.
En réponse, le président russe Vladimir Poutine a salué les efforts de De Gaulle pour rapprocher la France et la Russie. Poutine s’est dit très ému de converser avec un descendant direct du Général de Gaulle. Il a partagé son interprétation des événements en Europe, évoquant le parallèle entre les approches du maréchal Pétain et du général de Gaulle, soulignant le soutien continu de la Russie à la position du général de Gaulle.
Sur la question de la participation de la France aux BRICS, Poutine a ouvert la porte à une candidature française, soulignant la présidence russe des BRICS l’année suivante.
Cette intervention de Pierre de Gaulle ouvre des perspectives nouvelles sur les relations franco-russes et les dynamiques au sein des BRICS, suscitant l’attention et les réactions dans le monde diplomatique. "
" La Russie a lancé l’attaque de drones la plus importante depuis le début du conflit en Ukraine samedi "
Publié 26 novembre 2023
" Alors qu’une grande partie de l’attention mondiale reste fixée sur Gaza, sur la trêve précaire et sur la prise d’otages en cours, l’Ukraine a déclaré samedi que la Russie avait lancé sa plus grande attaque de drones contre le pays depuis le début de la guerre.
« Au total, près de 75 drones Shahed ont été lancés depuis deux directions : Primorsko-Akhtarsk et la région de Koursk, en Russie. La cible principale était la ville de Kiev », a annoncé un communiqué de l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram. Elle a souligné qu’il s’agissait d’un « nombre record » de drones pour une seule vague d’attaque. "
" Guerre en Ukraine : les Etats-Unis préviennent : « tout pays qui envoie des armes à la Russie sera puni » "
29 novembre 2023
" Après avoir prêté des milliards de dollars à l’Ukraine pour s’approvisionner en armes, les Etats-Unis préviennent les Etats du monde entier que tout pays qui s’aventurera à livrer des armes à la Russie sera puni
Les Etats-Unis souhaitent à la Russie une cuisante défaite dans sa guerre contre l’Ukraine et veulent le faire savoir à toute la planète. Ainsi, pour réaliser cet objectif, Washington ne compte pas seulement imposer des sanctions à Moscou, mais il va plus loin interdisant désormais qu’un pays tiers lui fournisse des armes.
Telle est l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 14 octobre de plusieurs sources dont l’agence de presse Reuters. En effet, d’après ce média, la mise en garde de Washington a été faite ce vendredi par Wally Adeyemo, adjoint au ministre américain des Finances, en marge d’une rencontre à Washington qui a réuni les représentants de 33 pays.
D’après les informations obtenues par l’agence de presse, parmi les pays présents, figurent des représentants de pays européens, mais aussi du Canada et de la Corée du Sud. Lors de cette rencontre, la consigne des Etats-Unis est claire : tout pays qui fournit des armes à la Russie sera punie. A en croire Reuters, l’objectif de Washington est d’asséner un coup dur de massue au complexe militaro-industriel de la Russie.
L’information a été confirmée par Wally Adeyemo lui-même sur son compte Twitter officiel. Ainsi, dans une de ses publications, on peut y lire : « des autorités de premier plan en provenance de 33 pays se sont rencontrées au siège du ministère américain des Finances aujourd’hui afin d’échanger sur les effets de nos sanctions et des exportations d’armes vers la Russie. C’est la première fois que nous mettons en place cette coalition », s’est-il réjoui.
Top officials from 33 countries met at @USTreasury today to discuss the effects of our sanctions and export controls on Russia’s military-industrial complex and defense supply chains. This was the first time we were able to gather this coalition together in person. pic.twitter.com/LBn94wwUDy
— Deputy Secretary Wally Adeyemo (@TreasuryDepSec) October 14, 2022
Cette décision américaine de refuser qu’un pays tiers livre des armes à l’Ukraine est d’autant plus précupante que les Etats-Unis ont déjà injecté des milliards de dollars dans les caisses de l’Ukraine pour aider ce pays à acheter des armes afin de se défendre contre l’invasion russe.
Pour rappel, cette mise en garde intervient deux mois seulement après l’avertissement des Etats-Unis formulé à l’endroit des Etats africains. En effet, en août dernier, Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, en déplacement en Ouganda, avait prévenu les Africains qu’ils seraient punis si jamais ils prenaient le risque d’acheter du pétrole à la Russie. "
" L’Ukraine se retire des zones clés de Donetsk tandis que Kiev est en proie à des troubles croissants "
29 novembre 2023
" La carte ci-dessous montre deux zones clés – Avdiivka (qui se trouve autour du point rouge intitulé «tempête hivernale») et Klishchiivka (qui se trouve à la périphérie ouest de Bakhmout, juste en dessous du tag «Musée») – auxquelles l’Ukraine s’accroche avec ténacité depuis plus de 9 ans. Les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’Ukraine. Ses troupes se sont retirées de ces zones aujourd’hui sous la forte pression des forces russes. Cela devrait dissiper l’idée absurde qu’il y a une sorte d’impasse. Il n’en est rien. La Russie avance et l’Ukraine recule. "
" Ukraine : Zelensky et le désastre occidental – Sylvain Ferreira dans Le Samedi Politique "
" Le conflit en Ukraine a été chassé de l’actualité par l’affrontement entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre. Pourtant, la situation à l’est de l’Europe, plus proche de nous, est particulièrement inquiétante. Près de 650 jours après l’entrée des troupes russes dans le pays, les soldats ukrainiens tombent toujours au front. Les rangs se clairsèment tragiquement, avec des générations d’hommes avalées par les combats. Dans cette déroute, aucune classe d’âge n’est épargnée. Et malgré l’évidence de la défaite, Volodymyr Zelensky continue d’envoyer de nouvelles recrues faiblement formées dans un véritable "hachoir à viande".
Face à Kiev, la Russie joue la montre. Moscou poursuit sa guerre d’attrition, laissant l’initiative à un frère-ennemi qui s’épuise pour des intérêts qui le dépassent. Les armes occidentales promises auront simplement servi à maintenir les Ukrainiens dans la croyance d’une victoire possible, au mépris de toutes les réalités niées par le "narratif" dominant. Maintenant que Washington s’est détourné de Kiev au profit de Tel-Aviv, Volodymyr Zelensky, abandonné à son sort de dirigeant d’un territoire victime d'une guerre de proxy, est enfermé dans son rôle de chef de guerre taillé sur mesure par la propagande occidentale. Son entourage le tance, l’attaque, l’affronte d’un côté, et le pousse à aller toujours plus loin de l’autre. Un étau qui l'a d’ailleurs conduit à annuler l’élection présidentielle pour le moment.
La Paix, sabordée méticuleusement à plusieurs reprises par le camp occidental, se fait tristement attendre. Elle s’imposera pourtant tôt ou tard dans des conditions défavorables pour l’Ukraine, qui devra se résoudre aux exigences russes qu’elle avait refusées au départ : la neutralité et la non-adhésion à l’OTAN.
Un drame européen dont le journaliste et historien militaire Sylvain Ferreira nous livrera tous les détails cachés par les médias du Système, encore soucieux de maintenir les apparences. "
" L’incroyable déclaration du patron de l’OTAN : « nous devons nous préparer à recevoir de mauvaises nouvelles de l’Ukraine » "
4 décembre 2023
" L’OTAN est-elle en passe de perdre la guerre en Ukraine? Si, pour le moment, il est difficile de répondre à cette question, force est de constater que les récents propos tenus par Jens Stoltenberg, secrétaire-général de l’organisation, sont loin de rassurer les alliés occidentaux qui souhaitent, à tout prix, la défaite de la Russie.
En effet, dans une interview accordée à la chaîne allemande ARD et reprise, ce 03 décembre, par plusieurs sources dont Politico, le secrétaire-général de l’OTAN y fait une révélation de taille, annonçant l’arrivée d’une mauvaise nouvelle en provenance de l’Ukraine, pays qui se bat depuis deux ans contre l’invasion russe.
« Les guerres évoluent suivant plusieurs phases. Nous devons soutenir l’Ukraine aussi bien dans les mauvais que dans les bons moments. Nous devrions aussi nous préparer à de mauvaises nouvelles », dit-il. A en croire Politico, les propos de Jens Stoltenberg interviennent dans un contexte tendu marqué par la ferme volonté de la Russie d’aller jusqu’au bout dans cette guerre qui l&rsquopose à la fois à l’Ukraine et à l&rsquocident.
Ainsi, selon la même source, la Russie a signé, vendredi, un décret visant à accroître le nombre de soldats de 170 000 pour atteindre 1,3 millions de troupes au front. Une situation qui ne laisse guère indifférents les alliés de l’Ukraine qui sont désormais conscients que battre la Russie n’est pas une mince affaire. "
Sur les lignes de front du Donbass , les nazis ukrainiens brandissent des drapeaux à croix gammée et jouent des chants nazis allemands en direction des tranchées russes. Mais ne vous inquiétez pas, le président ukrainien est juif. "
pic.twitter.com/B1NlGPd5Py
— Brainless Partisans (@BPartisans) December 2, 2023
" Voilà, c'est fini: les États-Unis n'aideront plus l'Ukraine "
8 décembre 2023
" Le poids de la présidentielle américaine 2024 se fait lourdement sentir.
Lundi 4 novembre, la Maison-Blanche a déclaré être «à court d'argent» pour aider l'Ukraine. Elle a ajouté: «Sans action du Congrès d'ici à la fin de l'année, nous serons à court de ressources pour acheter des armes et des équipements à l'Ukraine et pour fournir du matériel provenant des stocks de l'armée américaine.»
Début novembre, le speaker (président) de la Chambre des représentants a pourtant signalé son intention de faire voter une nouvelle aide militaire pour Israël et l'Ukraine avant Noël, tout en la conditionnant pour Israël à des coupes budgétaires dans le service des impôts des États-Unis (IRS) et, dans le cas de l'Ukraine, à des changements importants dans la politique de contrôle des frontières ainsi qu'à un audit indépendant portant sur les sommes versées.
En effet, les Républicains demeurent convaincus qu'une part significative de l'aide à l'Ukraine est détournée (nos sources à Washington évoquent le chiffre de 50%, ce qui semble extravagant et peu crédible); la Heritage Foundation, très influente auprès des conservateurs, juge trop timides les demandes actuelles sur le contrôle aux frontières; certains Démocrates veulent conditionner l'aide à Israël à une solution humanitaire à Gaza... Bref, la Chambre des représentants n'a jamais été aussi divisée. Les plans d'aide sont loin d'être votés.
Il y a quelques mois, nous expliquions que la guerre en Ukraine dépendait du calendrier électoral américain. Si cela reste le cas, quatre facteurs ont encore modifié la donne.
À onze mois des élections, les Républicains sont de plus en plus tributaires de leur branche MAGA («Make America Great Again»), résolument anti-Ukraine.
À onze mois des élections, les Républicains sont de plus en plus tributaires de leur branche MAGA («Make America Great Again»), résolument anti-Ukraine.
L'échec de la contre-offensive couplé aux progrès russes sur le front a entaché la crédibilité de Volodymyr Zelensky et aussi d'une partie de son état-major. En effet, selon le Washington Post, pendant des mois, le Pentagone a milité pour une contre-offensive plus concentrée, déclenchée au début du printemps; au final, Kiev a opté pour une approche plus «prudente» mais qui n'a pas fonctionné.
Les nombreuses rumeurs de corruption, de luttes intestines, d'isolement de Volodymyr Zelensky, de plus en plus critiqué, notamment par le maire de Kiev, ont beaucoup nui à l'image de l'Ukraine à Washington.
L'attaque du Hamas le 7 octobre a détourné l'attention du front de l'Est.
Au total, en dix-huit mois, les États-Unis auront déboursé plus de 100 milliards de dollars, soit 92,6 milliards d'euros –les estimations varient. C'est plus de 5% du budget total de l'armée américaine, soit un chiffre historique. Mais, à moins d'un coup de théâtre, la source s'est tarie. Dans un contexte de paralysie du système politique américain, l'Ukraine va devoir changer de stratégie.
L'après Zelensky
Le 3 octobre, deux semaines après la visite en demi-teinte du président ukrainien, Kevin McCarthy est évincé par la frange extrême de son parti; quatre jours plus tard, le Hamas attaque le sud d'Israël; le 13, les Russes lancent leur première offensive majeure contre Avdiïvka; et enfin, le 25, après trois semaines d'incertitude, Mike Johnson, un Louisianais ultraconservateur, est élu speaker de la Chambre des représentants. "
" Ukraine : fin de partie pour Zelensky ? - JT du mercredi 13 décembre 2023 "
" A la Une ce soir, le voyage à vide de Volodymyr Zelensky. Mardi, le président ukrainien s’est déplacé jusqu’à Washington pour obtenir une rallonge financière. Une tentative échouée qui devrait accélérer l’inéluctable défaite de Kiev.
Et alors que le conflit se poursuit sur notre continent, les opérations israéliennes se poursuivent à Gaza en dépit des condamnations onusiennes.
Et enfin, retour en France avec l’avocat d’Academia Christiana, encore une association que le ministre de l’Intérieur entend dissoudre. "