"Le 1er décembre, l'Élysée aurait pu tomber" : un CRS raconte le chaos des "gilets jaunes" l'hiver dernier
par Thibault Lefèvre, Lisa Guyenne publié le 12 novembre 2019 à 6h07
C'est un témoignage rare. Un an après le début du mouvement des "gilets jaunes", Stéphane, CRS, nous livre son ressenti des douze derniers mois. Entre "l'extrême violence" des manifestations parisiennes, la peur dans les rangs des forces de l'ordre, et "l'incompétence" de ses supérieurs.
Devant l'Élysée, "on a 3 000 "gilets jaunes" qui passent devant nous, et on n'est que trois"
Stéphane, lui, se trouve en retrait des Champs-Élysées : il est posté devant des barrières sur 150 mètres de long, à 100 mètres de l'Élysée. "J’ai vu dans les yeux de mes collègues la crainte qu’on ne puisse pas tenir notre position. Si on avait été attaqué là où j’étais, on aurait pas pu tenir : l’Élysée tombait. À posteriori, ça fait vraiment peur", explique ce grand gaillard d'1,90 mètre. Car ce jour-là, tous les effectifs sont répartis dans la capitale : en cas de besoin, pas de renfort possible. "Si on avait été vraiment 'enfoncés' au niveau de l’Élysée, personne ne pouvait nous secourir."
“Quand vous avez 3 000 “gilets jaunes” qui passent devant votre barrière, vous vous dites : là, s’ils réalisent qu’on est que trois et que l’Élysée est à 100 mètres, on va peut-être téléphoner à la famille pour leur dire qu’on les aime et qu’on ne sera pas là ce soir.”
Une semaine plus tard, le 8 décembre, le CRS change de poste : il se retrouve cette fois en haut des Champs-Élysées. "Et là, ça a été la guerre. Je me suis dit : 'je vais sans doute y passer'", se remémore-t-il. Les manifestants lancent des projectiles "avec tout ce qui leur tombe sur la main". Une bombe agricole explose à un mètre de Stéphane : "Si elle avait explosé au niveau de ma tête, je serais mort. Ça se joue à un mètre parfois, la vie ou la mort."
"Il y avait vraiment de la haine, les gens voulaient tuer du flic, tout brûler, tout casser. Je me suis dit ce jour-là : 'il va y avoir des morts'. Côté policiers, côté manifestants, ou les deux."
Pas de mort au final, mais au moins 120 blessés parmi les manifestants. Stéphane reconnaît l'emploi de "moyens disproportionnés" par la police : "Au lieu de balancer trois tirs de LBD, on en tire 20, 30, 40. À ce moment-là, on ne se pose pas la question de la légalité, du code pénal ou de la déontologie. Moi, je vous parle de survie. [...] Il y avait au minimum 3 000 personnes devant nous sur les Champs, et nous on était 80 !"
"Le niveau de violence chez les manifestants était tel que pour y répondre, il a fallu avoir encore plus de violence. C'est ce qui a occasionné tous les blessés qu'il y a pu avoir avec les LBD et les grenades."
Les policiers et gendarmes paniquent, face à une situation qui dégénère et leur échappe.
"On se disait : qu'est-ce qu'on fait ? On quitte notre position et on s'enfuit en courant, on tient jusqu'à la mort, on sort notre pétard, on fait quoi ? Si on se fait "enfoncer", on fait quoi ? Et on n'avait pas de réponse."
Pas de réponse des supérieurs. Là est le problème. Stéphane assure qu'il ne veut pas "se dédouaner" sur le dos de sa hiérarchie, mais selon lui, les faits sont là : au début de la crise, la direction n'a pas été à la hauteur.
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Au cours de ces journées de chaos, Stéphane se rend compte qu'il ne peut pas se reposer sur ses chefs. "On pensait avoir une hiérarchie et des têtes pensantes de bon sens, professionnelles, qui prenaient les bonnes décisions", poursuit le CRS. "_Mais on s’est très vite rendu compte qu’il y avait eu de très très mauvaises décisions de prises au niveau des effectifs de terrain_, et que la tactique prévue n’était pas du tout en phase avec ce qu’il se passait."
Stéphane note un problème "récurrent" au ministère de l'Intérieur : "On a toujours un train de retard sur les événements. On va modifier notre façon de faire, mais après un événement. Il n'y a pas d'anticipation." En attendant un sursaut de la Place Beauvau, les forces de l'ordre sont "en sous-effectif, dispersées dans Paris, en manque de moyens, fatiguées, tout le monde crie au secours, il n'y a pas de renforts", déplore le CRS.
"La qualité d'un commandement, on ne le voit pas en temps de paix : on le voit quand ça chauffe sur le terrain. Eh bien là, le 1er et le 8 décembre, ils ont été mauvais. À la préfecture de police de Paris, au ministère, ils n’ont pas pris l’ampleur de la situation."
Et par dessus-tout, ce qui pèse à Stéphane, c'est le “manque de reconnaissance” du gouvernement envers les forces de l’ordre. “C’est grâce à ces quelques milliers d’hommes que la République a tenu bon", estime-t-il.
"Si les gens sont encore en poste dans les ministères, que notre Président est encore en poste, c’est grâce à eux. Et personne ne le dit.”
Après ces flambées de violences à Paris, la situation a évolué ; le décideurs ont changé de tactiques. Mais si la doctrine a changé, elle tombe désormais dans l'excès inverse : "Aujourd'hui, là où il faudrait 10 policiers, ils en mettent 30. Quand il faut 10 barrières ils en mettent 25, et quand il faut une compagnie de CRS ils en mettent trois. Ils se sont rendus compte qu'ils avaient fait des boulettes. On ne se retrouvera plus dans des situations comme en décembre, mais parfois c'est trop", juge Stéphane. Autour du palais présidentiel par exemple, "même les collaborateurs de l'Élysée se plaignent parce qu'il y a trop de contrôles".
Des ronds-points aux affrontements : "Ça a été très mal géré politiquement, il n'y a eu que du déni et de la fermeté"
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Il faut savoir que Stéphane n'a pas toujours été dans l'affrontement avec les manifestants. "Jusqu'à fin novembre 2018, dans le fond, j'étais à moitié 'gilet jaune'. Je trouvais anormal la hausse des taxes sur le gasoil, les réformes du gouvernement Macron..." Le "flic" se souvient des premiers samedis de mobilisation, où il côtoie les manifestants et discute avec eux, dans la sérénité. Il rencontre même une manifestante avec qui il vivra une brève histoire, et qui reste aujourd'hui une 'amie fusionnelle'. Sur les rond-points, "il n'y avait pas du tout de tensions, juste des revendications très fortes. Malheureusement, ça a été très mal géré politiquement. Il n'y a eu que du déni et de la fermeté."
Résultat : la récupération du mouvement par des groupes violents... mais pas que. Stéphane a aussi vu beaucoup de manifestants "ordinaires" avoir des comportements qui l'ont terrifié. "Les black-blocs hyper-violents, les hooligans sur de gros matchs de foot, on les connaît et on sait comment les prendre. Mais là, c'était des gens de la population. _Des gens de la classe populaire, des ouvriers, des sans emploi, qui se transformaient en bêtes sauvages_."
"Et pour que des gens 'lambda' se transforment comme ça, c’est qu’il y a un réel souci en France. Et pas depuis l’année dernière : c’est une cocotte-minute qui a explosé en décembre, mais qui couvait depuis des années."
Depuis cet été, les mobilisations ont largement décliné partout en France. Pourtant, le 29 octobre dernier, un sondage montrait que 76 % des Français estimaient que le mouvement des "gilets jaunes" était loin d'être terminé. S'il devait reprendre de l'ampleur, comment réagirait Stéphane ? "On fera ce qu'il faut pour que l'ordre règne. Quel que soit le type de personnes que l'on a en face de nous."
Citation de valentin14vanvesCitation Citation de Fouthese
Pourquoi toujours ramener tout à moi !
Mais peu importe...
Oui, tout ramener à toi ! Tu ne crois pas si bien dire !
C’est pas toi qu’a écrit ça ? :
Citation Citation de Fouthese
Valentin s'imaginant qu'il pisse mieux et plus loin que fouthèse.
Citation Citation de Fouthese
Si pendant près d'un an tu avais eu la patience et la curiosité intellectuelle de décrypter les revendications des G-J tu serais à même aujourd'hui de te montrer un peu plus ( peut-être... ) compréhensif à leur égard.
Mais je n’ai pas attendu après toi le lanceur d’alertes ou l’homme qu’ a vu la vierge !
Sinon tu peux relancer tant que tu veux ton blabla concernant mon rapport avec les GJ 50 fois si tu veux je te répèterai toujours ce que je dis depuis des moi, cela ne changera pas d’un iota, mais je comprends bien que n'as pas d'autre argument hein, allez Fouthese tu perds ton temps !
Relis mes posts d’il y a quelques mois, où j’ai écrit que je trouvais parmi toutes leurs revendications certains justifiées et pertinentes et compréhensif de la démarche des GJ « pacifiques » respectueux de la démocratie et de la république. Pour les autres ultras, casseurs et BB et autres idéologues politisés, manipulateurs, opportunistes, pyromanes pour provoquer le chaos en France... tu comprendras bien que je ne les portent pas dans mon coeur ! CQFD
Citation Citation de Fouthese
Ils ont formulé un projet de société ( sous l'égide des travaux de Chouard ) parfaitement viable à l'échelle de la planète mais......terriblement nocif pour la caste politicienne dans son ensemble.
Parfaitement viable à l’échelle de la planète ?
Ah oui et sur quoi tu t’appuies pour affirmer ça ? T’as encore vu la vierge ?
Le modèle de société que tu proposes a t-il déjà été éprouvé ailleurs et à grande échelle ?
Citation Citation de Fouthese
Continue de trembler sur et loin de ce forum...
Tu me fais bien marrer Fouthese ! Tu penses que je tremble !
Dans tes rêves oui !
Mais tout ce blabla pour ne pas répondre aux questions ! CQFD
Alors Fouthese, j’attends désespérément tes réponses !
Explique nous sans économie de marché comment tu fais !
Ma curiosité intellectuelle a besoin de décrypter ton modèle alternatif !
Citation Citation de Fouthese
Alors explique nous comment tu fais si tout les français faisaient comme Pierre Rabhi, pour conserver en France notre modèle social, faire fonctionner les services de l’état, assurer les retraites, la protection sociale, les services de santé, conserver le pouvoir d’achat et rénover les infrastructures de communication, l’éducation, la défense du territoire..
C’est bizarre j’ai le sentiment que tu vas être bien moins bavard sur le sujet !
Alors Pépère ton programme, tes idées tes sentiments mûris de 40ans d’âge ?
Bon jour Valentin
" Alors Pépère ton programme, tes idées tes sentiments mûris de 40ans d’âge ? "
Il part d'un fait historique.
Henri Guillemin - Historien
Et il est solide !
Mais tu l'apprendras jusque dans ses derniers détails lorsqu'il sera mis en place - pas avant !
" Henri Guillemin donne sa vision du personnage très controversé qu'est Robespierre. Il explique que la révolution de 1789 est une manœuvre des nouveaux riches pour prendre le pouvoir en agitant le peuple, et que c'est 1792 qui constitue une vraie révolution démocratique. "
" {...] Le mouvement n'a pas su s'intégrer dans le système politique partisan. "
T'as tout faux Julien ! Les G-J ( authentiques ) n'ont JAMAIS VOULU s'intégrer dans etc... - Nuance !
Et tu sais très bien pourquoi Julien...
Les G-J ( authentiques ) ?
Euh tu veux dire les GJ ultras et casseurs ?
Autopsie d'un échec
Pourquoi les gilets jaunes n'ont pas réussi à transformer l'essai en politique
Par Julien Chabrout, publié le 14/11/2019 à 07:00 , mis à jour à 10:17
le score des deux listes issues du mouvement a finalement été bien en-deçà: 0,54 % pour "Alliance jaune" de Francis Lalanne, et 0,01 % pour "Évolution citoyenne", menée par Christophe Chalençon.
- 0,54 % pour "Alliance jaune" de Francis Lalanne
- 0,01 % pour "Évolution citoyenne", menée par Christophe Chalençon
« Les raisons de l'échec sont aussi plus profondes. "Ce n'est pas un scrutin très mobilisateur pour les classes populaires", rappelle à L'Express Magali Della Sudda, chargée de recherche au CNRS. "Le parti préféré des gilets jaunes est l'abstention", précise l'une des 70 personnes ayant réalisé une enquête sur les manifestants, avec le centre Émile Durkheim, une unité de recherche de Sciences Po Bordeaux. »
La "cacophonie revendicative" des gilets jaunes
Dès le 4 décembre 2018, Jean-François Barnaba, l'une des figures des gilets jaunes, indiquait qu'il "travaillait" à la constitution d'une liste aux européennes. Sans succès. Une autre personnalité, Ingrid Levavasseur, avait renoncé en février dernier à mener sa liste. En cause: des menaces et des insultes suivies de défections dans ses rangs.
« "Le simple fait de refuser l'émergence de leaders et de porte-paroles a contraint les gilets jaunes à une espèce de 'cacophonie revendicative'", explique à L'Express Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et auteur de La matière noire de la démocratie, aux Presses de Sciences Po. »
« "Ils veulent être en dehors du système de la démocratie représentative", souligne également Luc Rouban. "Résultat: cela les conduit à s'auto-enfermer dans la contestation et ils n'ont pas de représentants". »
« Les élections municipales dans le viseur
En attendant 2022, plusieurs figures comptent déjà se présenter aux élections municipales. Parmi elles, Benjamin Cauchy à Vigneuur-Seine, également dans l'Essonne, et Ingrid Levavasseur à Louviers, dans l'Eure, où elle sera candidate sur une liste "citoyenne" soutenue par LFI, le PCF et EELV. "Les municipales, c'est une élection où le projet est beaucoup plus palpable que pour d'autres", déclare-t-elle à L'Express.
LIRE AUSSI >> "Certains gilets jaunes trouveront leur voie dans les élections municipales"
La jeune femme, qui a pris ses distances avec le mouvement, note un changement d'attitude. "Jusqu'à présent, beaucoup de gens, comme moi, n'avaient pas de conscience politique. Je n'avais pas forcément envie de participer à la vie politique car cela n'avait pas de sens", explique-t-elle. "Mais de nombreuses personnes se sont rendues compte que, finalement, 'intégrer le système' pour pouvoir le changer de l'intérieur, ce n'était pas une mauvaise chose. Si l'on ne fait que de manifester et de râler, les choses ne peuvent pas évoluer." »
Citation Citation de Fouthese
T'as tout faux Julien ! Les G-J ( authentiques ) n'ont JAMAIS VOULU s'intégrer dans etc... - Nuance !
Euh ! Tu parles des ultras jaunes ?
Pour toi Jacline Mouraud, Ingrid Levavasseur, Benjamin Cauchy, Christophe Chalençon, Jean-François Barnaba, Guillaume Balas ne font pas partie des GJ canal historique ?
Explique-nous Fouthese !
Modifié il y a 4 ans, le jeudi 14 novembre 2019 à 23:38
" Alors Pépère ton programme, tes idées tes sentiments mûris de 40ans d’âge ? "
Il part d'un fait historique.
Henri Guillemin - Historien
Et il est solide !
Mais tu l'apprendras jusque dans ses derniers détails lorsqu'il sera mis en place - pas avant !
Citation Citation de Fouthese
Bon jour Valentin
" Alors Pépère ton programme, tes idées tes sentiments mûris de 40ans d’âge ? "
Il part d'un fait historique.
Henri Guillemin - Historien
Bonsoir Fouthese !
Toujours dans l’à peu près hein !
Déjà ce n’est pas un historien de formation ! CQFD
Partir d'un fait historique ne veut pas dire au final relater la réalité historique ! CQFD
J’explique Pépère, il part peut-être d’un fait historique, mais est-ce en toute objectivité ? CQFD
Pour rappel ce n’est pas un historien de formation, bon, soit, pourquoi pas s’il a au moins un minimum de rigueur intellectuelle et méthodologique. A en croire quelques historiens de formation, le doute est permis surtout en lisant les remarques de l’historienne, une vraie Régine Pernoud à propos du livre de Guillemin « Jeanne, dite Jeanne d'Arc » ainsi que les propos de la revue « Histoire » sur son ouvrage « Robespierre, politique et mystique » :
« Spécialiste du XIXe siècle, qu’il aborde au départ par la littérature, Henri Guillemin affirme prendre le contre-pied de ce qu’il appelle « l'histoire bien-pensante » héritée d’Ernest Lavisse. Dans beaucoup de ses livres, il malmène certaines figures historiques ou ceux qu'il dénomme ironiquement les « gens de bien » ou les « honnêtes gens », ce qui lui vaut d'être parfois qualifié de pamphlétaire par ses contradicteurs, dont plusieurs historiens. »
« Certains d'entre eux reconnaissent son talent d'écrivain et son éloquence mais remettent en question sa méthodologie historique en soulignant parfois sa partialité, son « manichéisme politique » ou son inclination pour l'« histoire complot ». »
Chapitre : « Critiques de l'œuvre historique »
Henri Guillemin est parfois qualifié d'« historien pamphlétaire » ou d'iconoclaste (qualificatif qu'il a rejeté18). Plusieurs historiens jugent que son œuvre comporte trop d'approximations, d'erreurs et de partis-pris en raison d'une méthodologie historique contestable.
Au sujet du livre Jeanne, dite Jeanne d'Arc (Paris, Gallimard, 1970), l'historienne Régine Pernoud parle d’« anti-Histoiren 2 » Elle souligne que Guillemin n'hésite pas à y évoquer un imaginaire « dossier Jeanne » supposément conservé dans les Archives du Vatican. De surcroît, Guillemin qualifie celles-ci d' « impénétrables » alors « qu'un an plus tôt, le même Henri Guillemin m'écrivait pour me demander si l'on avait jamais trouvé quelque chose sur Jeanne à Rome, et d'ailleurs si « ça existait encore », des archives du XVe siècle. Pour quelqu'un qui prétend faire œuvre d'historien, ignorer que nous possédons « encore » des archives du XVe siècle (...) est déjà en soi assez stupéfiant ; n'importe quel étudiant qui débute en histoire le sait. Mais se montrer aussi péremptoire sur un sujet dont on avouait quelques mois plus tôt qu'on le méconnaissait totalement, ce n'est plus de l'ignorance, c'est une méthode de travail - la méthode historique, ou plutôt la méthode anti-historique de tous les Henri Guillemin du monde n 3. »
« Dans sa recension de l'ouvrage Robespierre, politique et mystique (Paris, Éditions du Seuil, 1987), L'Histoire note que Guillemin plaque comme grille d'analyse de toute l'histoire de la Révolution française « [son] combat [...] contre les « honnêtes gens », les propriétaires, les nantis, indifférents aux misères du peuple et soucieux seulement de défendre leurs propres privilèges. » De la sorte, l'auteur dépeint Robespierre « jouant à lui tout seul, dans un combat perdu d'avance, le rôle du défenseur des humbles et des opprimés » face à « tous ceux qui n'auraient cherché qu'à mettre des entraves à la marche victorieuse de la Révolution : de La Fayette et de Mirabeau à Hébert et Danton, même combat. » La revue juge que cette « lecture des années 1789-1794 [est] singulièrement simplificatrice et n'est rendue possible qu'au prix de bien des oublis et amalgames. » De surcroît, il n'est « guère démontré » que la foi de Robespierre en l'Être suprême ait « guidé toute sa politique », comme le pense Guillemin qui croit avoir « trouv[é] dans la pensée religieuse de [l'Incorruptible] la ligne directrice donnant sa cohérence au personnage 33. » »
Un autre article sur son environnement ! Chouard ? Soral ?
Ben Fouthese, ton profil se dessine de mieux en mieux, serais-tu un sympathisant d’E&R ? :
« Les manipulations de l’historien gauchiste Henri Guillemin »
« Henri Guillemin est une véritable star de la prétendue dissidence d'extrême-gauche, notamment d'Etienne Chouard (1), d'Alain Soral (2) et de ses copains, qui le citent dès que possible. Pourtant feu cet historien, qui parlait certes très bien et sans notes, était un gauchiste manipulé ou manipulateur, ce qui revient au même, au profit de son idéologie. Dans notre travail de recherche pour le JT intelligent n°47 sur le 6 février 1934 et l'affaire Stavisky (3), nous sommes tombés sur une de ses vidéo s de propagande, que nous décortiquons avec plaisir, afin d'ouvrir les yeux de ses partisans les plus ouverts à la raison et aux faits. »
…
« A noter que la version de Guillemin, encensée par la prétendue dissidence, est la version officielle de l’histoire du 6 février 1934 et de l’affaire Stavisky. Quand la dissidence est la pensée dominante, elle devrait se poser des questions. »