" "CE MONDE EST PERDU", l'Homélie du dimanche par l'abbé Puga de Saint Nicolas du Chardonnet, pour ceux qui connaissent, héhé. C'était cette année, à Pâques.
Une fois n'est pas coutume, tout cru, un sermon d'un vrai curé non censuré et non commenté, mais agrémenté de quelques apports visuels... Allez en paix mes enfants. "
" Peur et confiance, les deux forces contraires qui nous gouvernent "
27 juin 2024
" TRIBUNE - L’épisode du Covid, avec son lot de mesures totalitaires et de croyances absurdes, aura été particulièrement révélateur de l’importance, souvent pour le pire, du mimétisme chez l’être social — une caractéristique primitive plus ou moins honteuse qu’on disait propre à l’animal ou à l’enfant…
Cette vaste expérience psycho-sociale que fut la crise du coronavirus, nous aura non seulement montré à quel point les libertés individuelles relèvent d’un concept des plus fragiles lorsqu’il est soumis à une autorité prédatrice, volontiers mensongère, mais elle aura aussi grossièrement mis en lumière les deux forces contraires qui gouvernent l’individu comme la collectivité : la peur d’une part, et la confiance de l’autre.
Car au-delà des réalités statistiques de l’épidémie artificielle de Covid-19, c’est très certainement la peur qui aura été le plus présent et le plus redoutable des virus. Dans cette panique générale de la maladie, alimentée par des médias complices du catastrophisme politique ou trop paresseux pour contredire le récit officiel, on aura vu se manifester toutes sortes de comportements irrationnels ; les uns étant victimes d’une soudaine hystérie hygiéniste, faisant allégeance à la nouvelle religion du risque zéro, les autres dénonçant et ostracisant leurs congénères pour peu qu’ils émettaient un avis critique ou adoptaient une attitude dissidente vis-à-vis de cette malheureuse et impressionnante comédie humaine du XXIe siècle — divertissement morbide qui aura comblé un temps le vide existentiel de millions de gens serviles et désœuvrés.
Cette grande parade du totalitarisme sanitaire, à laquelle politiques et médias réunis nous obligeaient à participer en chœur, de confinements déprimants en injections expérimentales, au nom du sacro-saint « principe de précaution » — qui ressemblait assez à celui, tout aussi fallacieux, de « guerre préventive » qu’appliquent certains régimes coloniaux bien connus pour leur violation décomplexée du Droit international et de la souveraineté des peuples… —, doit avant tout se comprendre comme une étape supplémentaire, décisive, vers l’État policier généralisé et la société du contrôle permanent.
Si dans la nature la peur naît d’une situation de stress provoquée par un prédateur ou un évènement anormal (climatique, environnemental, etc.), chez l’homme elle agit comme un poison paralysant qui le fait adhérer à toutes sortes de rituels à fonction rassurante, aussi absurdes ou délétères soient-ils, pourvu qu’ils compensent momentanément son impuissance devant l’inconnu, la menace et le danger : la reproduction du geste, plus ou moins organisée, plus ou moins systématique, importe alors plus que le sens du geste en lui-même, annulant par là tout discernement dans l’émotion. "
" Ils vous disent que les hordes nazies sont aux portes du pouvoir et qu’il faut les empêcher d’ouvrir des camps de concentration et de construire des chambres à gaz. "
Publié le 5 juillet 2024
" « Allô, Marine Tondelier, c’est Emmanuel Macron à l’appareil
• Ah bonjour Monsieur le président. •
Voilà pourquoi je vous appelle. Comme vous le savez les hordes nazies sont aux portes du pouvoir. Et il faut tout faire pour les empêcher d’ouvrir des camps de concentration et de construire des chambres à gaz.
• Tout à fait Monsieur le président.
Et comme vous le savez, les 12 millions de ceux qui ont votés pour eux sont des ouvriers et des employés, qui en général n’ont jamais dépassé le bac, donc des abrutis incultes. Racistes, homophobes, misogynes, transphobes, carnivores, ils cochent toutes les cases. Il faut tout faire pour éviter cette horreur. • Absolument et il ne faut surtout pas leur donner la parole. Alors voilà ce que je vous propose. Avec vos amis bac+5 et masters en études de genre du « Nouveau Front Populaire » des grands ancêtres comment qu’ils étaient pas contre les heures sombres, vous allez faire alliance avec les fonds de poubelle de mon mouvement. Et comme ça, hop, grâce à ce « bloc central », on fait comme d’habitude : no pasaran et on sauve le pays. En fait on sauve d’abord mes fesses, mais c’est le but, faut être clair. •
Pas con, mais comment fait-on ?
• Très simple. Votre mouvement ne représente pas grand-chose, alors je vais vous nommer Premier ministre et on va faire comme d’habitude. Refiler des maroquins aux écolos, ils adorent ça, et comme ça ils peuvent manger du homard arrosé de Château Yquem à tous les repas. Demander aux socialistes, dont je rappelle qu’ils m’ont fait élire, de trahir. Et ça ils ont l’habitude c’est leur seconde nature. Faire venir les bricolos qui salivent à l’idée de rester dans les salons de la république, et il y en a pas mal avec Ruffin et Corbière en tête. Vous allez vous répartir les postes avec les macronistes, et c’est bien le diable si vous n’arrivez pas à bricoler une majorité aussi relative que la précédente. Et on vous expliquera comment utiliser le 49-3. Je vous rappelle qu’Élisabeth Borne multirécidiviste dans ce domaine est socialiste. Ah et puis on refilera un truc à cet imbécile de Roussel, il en rêve. •
Bon ça me va, mais comment fait-on ?
• Ne vous inquiétez pas je vais vous arranger les bidons. Quelques coups de fil dans les rédactions et vous allez voir comment qu’ils vont tous vous mettre en avant. • Eh bien merci Monsieur le président. À la semaine prochaine. » "
Cet essai, préfacé par le philosophe Mehdi Belhaj Kacem, décrit de manière satirique et enjouée, la société contemporaine, dans ses développements les plus récents.
Il se présente sous la forme de portraits et de petits libelles.
Il s'inscrit dans la tradition séculaire du pamphlet, depuis les mazarinades jusqu'aux post-situationnistes, en passant par Jarry, Kafka, Orwell et Bernanos. Il s'appuie nettement sur les thèses situationnistes, notamment celles, magistrales, de Guy Debord, traitant du spectaculaire intégré. "
" Débat sur les politiques de gauche et de droite : économie, immigration, social. Entretien avec P. Herlin & E. Robin "
04 juillet 2024
" À l’o.ccasion des élections législatives anticipées, voici un débat sur les politiques "gauches droites" avec ici deux électeurs de sensibilités opposées. Philippe Herlin, économiste, et Emma Robin, animatrice et gilet jaune. À l’heure où chaque camp appelle à faire barrage contre ses opposants, nous proposons ici une discussion apaisée sur les thématiques économiques, migratoires et sociales, sans diabolisation d’aucun camp. "